Telepolis de Esteban Sapir (Argentine)

Telepolis est un film argentin sorti en france en janvier 2008, et qui ne fait que de brèves apparitiojs sur les écrans. C'est bien dommage.

Il se présent comme un film muet - telepolis rappelle Metropolis, pour prézsenter l'allegorie d'une ville où la voix des habitants a été confisquée -par le pouvoir, sans doute.

Cat tout n'est pas clair : on a droit à des images symboliques, pas toujours explicites, à la lutte d'une famille pour détruire l'antenne officielle et faire entendre sa propre voix. Oui, la télévision alimente les esprits de manière nocive, et on doit retrouver les mots (clavier d'une machine à ecrire contre la gigantesque machine (1) à broyer les esprits.

La réalisation visuelle et musicale est séduisante : paysages oniriques, ombres chinoises, trucages en clins d'oeil à Méliès... c'est un plaisir des yeux et d el'imagination.

Pour se différencier de la télévision, le film nous laisse beaucoup d'interrogations -ce qui diffère de la somnolence télévisuelle !!!,
- encore faudrait-il que les questions soient clairement formulées. Le site officiel du film fournira sans doute des explications.

Esteban Sapir est le Scénariste, réalisateur, chef opérateur, Né à Buenos Aires (1967) Argentine.

pour voir une video et écouter la musique voir sur ce site

Ce film est une splendeur. Je fais remonter ce sujet car, à l'heure où The Artist (que je n'ai pas vu) est vanté partout, comme un superbe hommage au muet, je me demande comment et pourquoi le public, les critiques, les "spécialistes", n'ont pas autant célébré ce film exceptionnel, inventif et plein de réflexion. Je doute que The Artist le soit autant.

Citation :

je me demande comment et pourquoi le public, les critiques, les "spécialistes", n'ont pas autant célébré ce film exceptionnel

tu rejoins mes interrogations du moment, sous une autre forme : pourquoi voit-on certains films surestimés, et d'autres passés sous silence ?

Il faudrait que je retrouve un exemple de "film de ciné-club", vu récemment, et qui ne méritait sans doute pas la consécration : c'était un western, je vais le rechercher, préciser mon propos, et cette appellation ambiguë.