[Téléfilm] Guerre et paix

la television fait des miracles deux soirs de rang

d'abord barry lindon dont j'ai raté le debut et esquivé la fin, mais ce que j'ai vu était bien allegre : une film picaresque avec un naïf qui apprend la rouerie, qui connait les hauts et les bas de la roue d ela fortune, sur une musique entraînante. une parfaite reussite.

Guerre et paix sur l'A2

Bien sûr des côtés feuilletons, mais si les vieux sont un peu caricaturaux, les jeunes protagonistes ont toute notre sympathie, sauf les fourbes, comme la femme de bezoukov.

Plus que le prince André, c'est toujours pierre bezoukov qui m' a plu dans ce roman : gauche, intègre, et idéaliste.

Natacha me parait bien interprètée dans le telefilm : spontanée et affectueuse, elle n'a pas le côté si souvent conventionnel de la jeune romantique habituelle.
c'était le premier des 4 épisodes, je regarderai la suite...

Guerre et Paix
Téléfilm Réalisé par Robert Dornhelm, Avec Alexander Beyer, Clémence Poésy, Alessio Boni, Andrea Giordana, Durée : 90 minutes, tous les mardis.

Citation :

Plus de 15 000 figurants durent être utilisés afin de rendre compte de la dimension épique des batailles du roman russe. Défi technique de taille, le tournage fut disséminé sur plus de 105 décors différents

J'ai hésité à le regarder, mais non ! Je n'ai pas lu le livre...

eh bien moi, j'ai lu tout le livre et vu le splendide opéra de Prokofiev, na !

rotko a écrit:

eh bien moi, j'ai lu tout le livre et vu le splendide opéra de Prokofiev, na !

Et bien moi j'ai encore l'occasion de le découvrir.

rotko a écrit:

eh bien moi, j'ai lu tout le livre et vu le splendide opéra de Prokofiev, na !

Moon a écrit:

Et bien moi j'ai encore l'occasion de le découvrir.

Moooon ! laisse-moi potasser ! c'est dur !



Vous n'aurez pas le dernier mot ! Petite anthologie désinvolte des plus belles réparties de Jean Piat chez Albin Michel

Il est sympa ce bouquin, quelques unes des réparties sont délicieuses. Tiens je crois que je vais me replonger dedans ; mais c'est d'un tout autre niveau que celles, souvent completement stupides, que j'ai l'habitude de lancer avec mes frères et ma soeur.

Le télefilm n'a certes pas toutes les qualités mais respecte la complexité des intrigues chez Tolstoï : les différentes affaires amoureuses, sentimentales ou plus ou moins crapuleuses a tous les étages de la société, les querelles de génération, les changements sociaux et les bouleversements dans les fortunes personnelles.

Bezoukov et ses preoccupations philantropiques, sa naïveté mais aussi sa droiture passent bien la rampe.

J'ai bien aimé sa reflexion à Natacha à propos du prince André avare de démonstrations sentimentales : "c'est un soldat" dit-il ce qui explique le personnage obeissant et peu expansif, mais a aussi le mérite de sauver le rôle dans le film

Serais-je le seul à regarder ce feuilleton ?

je le trouve bien construit.

J'avais lu le livre "Guerre et Paix" de Tolstoi et ai enregistré les deux premières parties,
et vous dirai mon avis après.Rotko.

Ce sera interessant Soussou, et déjà deux scènes meriteront la comparaison : la blessure du Prince André à Austerlitz. Il est alors inanimé et voit confusément les nuages bouger au-dessus de sa tête, et la scène du duel de Bezoukov (faut-il un "h" ? tu le diras aussi Soussou ?). (1)
Ces deux moments m'ont paru bien rendus dans le télefilm.

(1) oui, Bezoukhov dans la pleiade. Il est souvent appelé Pierre, tout simplement.

Cela fait un moment que je ne me suis pas connectée à Grain de Sel. Je constate que la présentation a changé.
Non Rotko, tu n'es pas le seul à regarder ce téléfilm.
J'ai déjà lu il y a longtemps le livre de Tolstoï et j'ai suivi les deux premiers épisodes. Je trouve que les protagonistes s'en sortent pas trop mal. J'attends de voir les prochains épisodes retraçant les guerres napoléonniennes et le destin de jeunes gens de l'aristrocratie russe.
Louve

Je poursuis mon "petit" feuilleton, et ça me plaît bien. Les personnages évoluent dans leurs lignes, ils suivent leurs rails mais s'enrichissent et se complexifient, c'est cohérent dans le jeu des acteurs et au gré des circonstances.

Natacha pique sa crise, son petit frère veut jouer au grand, le prince André devient plus démonstratif et opère une "conversion", Pierre Bezoukhov mûrit, prend de l'assurance et de bonnes décisions, alors que les "chenus" déclinent : le comte rostov est débordé et s'affaiblit, le père du prince André devient aus yeux de tous un vieillard égrotant et haineux.

Le telefilm est donc à mes yeux une réussite : je regrette de voir ces mouvements de troupe sur le petit écran : la disposition des troupes et les rapports faits par les eclaireurs montrent bien la stratégie des Français et des Russes. On comprend le ballet diplomatique avec les Anglais. L'épisode est donc riche sans être pesant.

Le déclin des Rostov (ah ! ces Russes, taraudés par le jeu et adonnés aux beuveries, qui laissent libre cours à leurs passions) va de pair avec le delabrement de l'Empire.

je suis tout avec interêt. Rendez-vous pour le 4é épisode.

Bonsoir,

Je n'ai pas pu voir le troisième épisode du téléfilm suite à un problème technique survenu lors de son enregistrement. Dommage! J'attendrai patiemment de connaître le dénouement.

Heureusement que tu suis Rotko ton "petit " feuilleton comme tu le dis, comme cela je serai moins "paumée" pour la 4ème partie.
Moi aussi, je le regarde avec intérêt mais quand la "technologie" s'en mêle......

a+

le resumé des épisodes précedents permet de s'y retrouver si on a manqué une émission.

Je pense que l'idée du feuilleton est interessante, parce qu'elle renvoie à la litterature du XIXe : Balzac a fait paraître des romans en feuilleton, notamment la vieille fille et que cela rehabilite l'histoire proprement dite, le récit qu'on avait enterré un peu trop tôt, et qui exerce toujours son attrait sur le public.

Le feuilleton permet également un format plus long - et donc la possibilité d'être plus proche de l'oeuvre - qui passerait beaucoup moins bien en salle.

Je viens de voir sur internet que le roman de Toltoï de 1865 a déjà fait l'inspiration d'un film en 1956 avec dans le rôle de Natacha : Audrey Hepbrun, Henri Fonda dans celui de Pierre Bezoukhov et Mel Ferrer dans celui d'André.








Commentaires de l'époque :
Cette fresque de Léon Tolstoï est un « exceptionnel » témoignage d'histoire de France et de psychologie humaine vu du coté russe.

Hum... j'avais lu un commentaire qui parlait "d'académisme décevant" à propos de cette adaptation de King Vidor.
D'après cet article la bonne adaptation serait plutôt celle de Sergei Bondartchouk, 1968.

j'ai vu la version, avec katherine hepburn. Tout était très soigné et Khepburn remarquable, très jolie et romantique.

L'interpretation de Clémence Poésy est différente, elle campe un jf spontanée, capable de faire des gaffes, c'est moins glamour mais j'aime bien ce côté plus naturel.
dans le telefilm bezoukhov me paraît bon : maladroit et gauche, bon coeur un peu idealiste, embarrassé de sa personne.

Henri fonda reste un homme seduisant, ce qu i n'est pas forcement un atout pour ce personnage plus attachant que seduisant amha

Moon a écrit:

Hum... j'avais lu un commentaire qui parlait "d'académisme décevant" à propos de cette adaptation de King Vidor.
D'après cet article la bonne adaptation serait plutôt celle de Sergei Bondartchouk, 1968.

ce sont quatre films Les sous-titres sont respectivement :

1965 : André Bolkonski (147 minutes)
1966 : Natacha Rostova (100 minutes)
1967 : 1812 (84 minutes)
1967 : Pierre Bezoukhov (96 minutes)

je te laisse l'addition, comme au restau !

L'avantage des feuilletons est d'éviter le "gavage". Bientôt j'irai voir un film indien genre bollywood qui dure trois heures, mais au milieu, une pause gourmande avec des plats du pays.

J'aime cette formule.

Bonjour a toutes et a tous,

Pour toute info sur guerre et paix ou sur l'acteur principal, Alessio Boni, vous pouvez vous rendre sur http://alessio-boni.be

N'hésitez pas à laisser un petit mot sur le livre d'or

A bientot

Et moi qui croyais que c'était le prince André lui-même qui venait nous saluer !
angeseb serait un de ses familiers, suiveurs, ou épigones.

Qu'à celà ne tienne, angeseb, tu es le bienvenu si tu participes au forum et ne le prends pas pour une pancarte publicitaire

C'est donc fini, et l'avis de Soussou sur Tolstoi me revient en mémoire. Les bons sont subi des épreuves mais prennent comme la Russie un nouveau départ, les méchants attrapent de sales maladies.

Tout n'est pas aussi tranché, et le feuilleton, malgré quelques scenes trop sentimentales, renb bien à mon sens la fresque romanesque.

Grande épreuve pour la Russie que la perte de ses hommes et de sa capitale, mais échec final des Français, confrontés à un adversaire qui se dérobe et qui compte avec raison sur "le général hiver". Avec quelques vues, la déconfiture et la retraite de l'armée napoleonienne m'ont paru bien traitées.

Pour les protagonistes et en particulier les jeunes, la vie recommence avec ses possibilités de bonheur.

Autant j'ai apprécié le personnage de pierre Bezoukhov, autant le comte Rostov, frère de Natacha, ne m'a pas convaincu.

Je n'ai pas lu le roman (pas encore), mais j'ai vu les deux adaptations cinématographique celle de King Vidor, et celle de Sergueï Bondartchouk.

La premiere est un modéle du classicisme hollywoodien, qui sombre parfois dans l'académisme, mais les acteurs sont excellent (la sublime Audrey Hepburn en tête), et le film est franchement agréable.

La deuxiéme est a mon sens un pur chef d'oeuvre, un monument de sept heures, ou quasiment toutes les possibilités du cinema sont convoqué (de la surimpression, au split-screen en passant par le plan séquence virtuose et la voix off) alors on peut trouver ça lourd, écrasant, on peut penser que ça a mal vieillis, mais personnellement j'ai était complètement transporter par ces images par cette univers d'une richesse pictural (a l'instar de Kubrick dans Barry Lyndon Bondartchouk compose ses plans comme des tableaux) inégalé.
En ce qui concerne c'est un chef d'oeuvre, mais qui m'a plus que jamais décidé a lire le roman.
Rotko effectivement le film est divisé en quatre parties, mais elle sont toutes sorti en 1968, le film a d'ailleurs gagné l'oscar du meilleur étranger, en pleine guerre froide il fallait le faire.