Si le vent soulève les sables

Si le vent soulève les sables

la photo de présentation du film montre le désespoir de l'aventure : une famille veut fuir la secheresse et tombe dans l'engrenage tragique africain.

Un film belge de Marion Hänsel.

Prix Image de femmes dans la catégorie réalisatrice au festival “Vues d’Afrique” à Montréal

ne manquez pas les photos ! et les videos.

rotko a écrit:

Si le vent soulève les sables

la photo de présentation du film montre le désespoir de l'aventure : une famille veut fuir la secheresse et tombe dans l'engrenage tragique africain.

Un film belge de Marion Hänsel.

Prix Image de femmes dans la catégorie réalisatrice au festival “Vues d’Afrique” à Montréal

ne manquez pas les photos ! et les videos.

Rien que la bande annonce est déjà insoutenable, comment faire pour regarder ce film ?

ne pas aller le voir

Si le vent soulève les sables

Un film belge de Marion Hänsel.

ne manquez pas les photos ! et les videos.

Amarande a écrit:

Rien que la bande annonce est déjà insoutenable, comment faire pour regarder ce film ?

xian a écrit:

ne pas aller le voir

Le film est peut-être dérangeant et dur à voir ( je ne l'ai pas vu), mais faire l'autruche ne résout rien.

Le réalisateur a dû choisi de faire un film qui ne caresse pas le public dans le sens du poil, pour attirer notre attention sur ce qu'on ignore, volontairement ou non.

Il ne s'agit pas d'être maso et de rechercher à tout prix les films éprouvants, mais qu'il ait obtenu un prix à Montreal est incitatif.

Les films qui parlent de l'Afrique restent rares, en gros, c'est un continent oublié au cinéma - et dans les salles !

on vient de me prêter un DVD de M3M, la mediathèque des trois mondes : il comprend deux films de Djibril Diop-Mambety, la petite vendeuse de soleil et le franc. pas encore vus. Mais je vous raconterai

Si le vent soulève les sables



Ce film franco-belge de Marion Hansel raconte l’histoire d’une famille à la recherche d’un endroit où vivre en pratiquant l’élevage, ie près d’un point d’eau.

C’est une tragédie, donc un cheminement prévisible, où la nature et la dureté des hommes, ici les soldats pilleurs, factieux, imposent leurs lois. Impossible d’y déroger, il faut s’engager plus profondément dans l’impasse, c’est le dénuement progressif, jalonné d’abandons déchirants.
Je ne dis pas la fin, qui correspond à une réalité. Le film rappelle cette réalité d’un monde oublié et d’une autre temporalité que celui des avions qui sillonnent le ciel.

« Ils ne savent même pas que nous existons », dit le père à sa petite fille.

Le film qui nous rappelle cette existence, serait une épreuve gratuite s’il n’était pas esthétiquement réussi : la variété des paysages, caillouteux, rocheux et érodés par le vent, sablonneux nous fait vivre et suivre l’itinéraire de la famille sans nous éloigner des personnages. La musique y est discrète et bien venue.

Le film est l'adaptation du du roman Chamelle (Lattès 2002) de
MARC DURIN-VALOIS

Prix 2003 des cinq continents de la francophonie

- Prix 2003 national culture et bibliothèques

- Prix 2003 « Americo Vespucci » ainsi que de nombreux prix de lecteurs et élu par le magazine « Lire » dans le palmarès des vingt meilleurs livres mondiaux de l’année.

Citation :

Alors que dans la fournaise du désert, d'une beauté figée et minérale, se poursuit le ballet fantomatique des populations déplacées, des gardes prétoriennes et des bandes de pillards. Évocation épique de l'ailleurs et des damnés du monde, cette immense parabole sur l'errance célèbre par-dessus tout la puissance de l'amour d'un père pour sa fille. Un roman-univers.

pour en savoir plus sur le livre et l'auteur

MARC DURIN-VALOIS, auteur du livre Chamelle

Citation :

On ne voit pas cela dans les reportages télévisés trop courts. La seule manière de le montrer est le roman. Pendant une heure et demie on rentre dans l’histoire d’un enfant que l’on doit abandonner pour sauver les autres. Et le film, pendant la même durée, va vous mettre dans la même situation. Rhane et sa famille ne sont pas autres. Ils sont nous, c’est-à-dire l’humain universel face à la douleur, face au chagrin, face au danger, face à la mort. Simplement ils nous semblent loin parce que nous vivons dans un monde protégé.