Orgueil et Préjugés

Le film orgueil et prejugés tiré du livre de Jane Austen, Pride and prejudice
sortira le : 18 Janvier 2006
Il a été réalisé par Joe Wright,Avec Keira Knightley, Matthew MacFadyen, Brenda Blethyn. C'est un film américain de 2h 7min produit en 2004.
Voir auteurs anglais, et on pourra comparer le film et le livre...

« Pride and préjudices » Joe Wright

Tout d’abord je n’étais pas convaincue de la distribution, Keira Knightley : pas assez quelconque pour jouer Lizzie ! Comment ? Darcy n’est pas interprété par Colin Firth ?
Joe Wright a intérêt à mettre le paquet, ce n’est pas gagné d’avance …
Et en moins de 3 minutes, oubliés mes préjugés, sous le charme de Lizzie au regard diabolique (la finesse de son jeu passe aussi par son sourire (un brin carnassier tout de même)), fascinée par la beaugossité et la subtilité de Mattew Macfayden ( Darcy), obséquiosité magistale de Tom Hollander ( Mr Collins) , et Donald Sutherland splendide, joue habilement Mister Bennet .

Bref un très beau film , où l'on retrouve toute la densité de l'oeuvre d' Austen.
Un seul petit bémol, la fin ... je n'en dis pas plus pour ceux qui ne l'ont pas vu :silent:
Et vous qu'en avez vous pensé ?

Inconditionnelle d'Austen (je suis même en train de relire Persuasion après m'être re-re-re-régalée d'Orgueil et préjugés ! J'attends avec ipatience qu'il passe par chez moi, mais je ne le vois pas arriver pour l'instant
Avais-tu vu le film d'Ang Lee, Raisons et sentiments ? J'avais bien aimé.

Je l'ai vu en DVD , la photo est magnifique, superbe film, vraiment !

Encore une étourderie de ma part!
Je déplace...

Je n'ai pas compris pourquoi tu es étourdie !? Au vu des post et des textes que tu déposes sur grain-de-sel , je dirais que tu es érudite Coline mais il y a un "o" de trop , peut-être une faute de frappe

J'avais posté ici à propos du film "Le chant de la fidèle Chunhyang", j'ai donc déplacé mon post...


C'est très gentil maïa...Tout le monde ici aime les livres...et je me fais une joie que nous puissions nous guider mutuellement sur les chemins de nouvelles lectures...en toute simplicité.

Ce qui est incroyable dans "Orgueils et préjugés" c'est que le spectateur rit. Rit parce que c'est drôle. Et pourtant c'est ce qui fait rire le spectateur qui constitue la tragédie même de l'héroïne, sa mère. C'est un contre-poids incroyable dans ce film que ce décalage entre le rire et le drame du ridicule dans cette société.
Et c'est là que Balzac disait: "Toute mère au bal est un notaire déguisé".

J’ai vu avec un grand plaisir orgueil et préjugés, film de Jeffrey Wright avec Keira Knightley, Brenda Blethyn, Donald Sutherland,
adaptation intelligente et talentueuse de roman de Jane Austen.


L’histoire, les personnages, les décors correspondent bien au roman.

On y trouve une analyse sociologique du mariage avec les différentes conceptions de personnages et les modèles choisis par les demoiselles Bennett.

En même temps une analyse fouillée de l’amour : la première danse entre Elisabeth et Darcy est à cet égard symptomatique : réticences du départ, acceptations timides, et au cours des figures, des dos qui se tournent, des mains qui se trouvent, des réflexions douces amères qui s’échangent, avec des éloignements et des rapprochements comme leurs rencontres dans l’histoire.

Orgueil et préjugés

Elisabeth représente bien la lucidité et le regard critique voire moqueur - il est avoué, de l’auteure. On aura des échantillons de ces remarques caustiques, des insolences de la jeune fille, notamment dans le château de Lady Catherine, ou contre Darcy.

L’auteure adoptait souvent le point de vue d’Elisabeth, la caméra joue le même rôle avec les grotesques dont le pasteur. Collins ou Lady Catherine. Mais elle permet aussi de porter ce même regard sur la jeune fille. Les statues dévêtues dans la galerie du château Darcy montrent une attirance sensuelle qu’elle ne s’avoue sans doute pas, et si d'un plan à l’autre, on passe des jeunes filles aux oies blanches de la ferme, ce n’est point par hasard.

Le titre orgueil et préjugés convient aussi bien aux protagonistes principaux qu’à beaucoup de personnages secondaires.

Une belle réussite .

Je ne sais pas si l'on a déjà parlé des autres adaptions mais il pourrait être intéressant de les réunir dans un même fil.

Robert Z. Leonard
avec Greer Garson, Laurence Olivier



J'ai vu cette adaptation récemment et j'ai vraiment apprécié malgré les nombreuses infidélités au roman. Greer Garson est fantastique : insolente et malicieuse à souhait, peut-être un peu trop frivole... En revanche, je reste plus mitigée quand à l'interprétation de Laurence Olivier - mais c'est peut-être lié à un choix du réalisateur. Pour moi, il n'est pas assez hautain et réservé, du coup son Mr Darcy est moins crédible. Quand aux autres personnages, ils sont excellents, aussi bien la mère, que les soeurs, le père, le cousin...
De nombreuses scènes ont malheureusement dues être coupées et si cela rend le film moins lourd à digérer, j'ai beaucoup regretté celle qui se passe à Pimberley. Cependant le réalisateur compense avec une magnifique journée dans le parc de Mr Bingley et les décors sont tout simplement sublimes. Peut-être un peu trop justement ?
Quand à la fin, elle trop mièvre à mon avis. Elle l'était déjà, pas la peine d'en rajouter une couche.

de Simon Langton
avec Colin Firth, Jennifer Ehle




J'aime bien ce film, je ne m'en lasse pas malgré ses cinq longues heures même si je l'avoue avoir tendance à sauter certains passages.
Colin Firth est Mr Darcy et Jennifer Ehle, Miss Bennet. Ces deux acteurs collent à la peau de leurs personnages d'une manière incroyable. Je reste plus réservée quand aux personnages de la mère et du cousin après avoir vue le film de Z. Léonard - j'aime beaucoup son Mr Colin sautillant et sa Mrs Bennet est moins hystérique.
Un des avantages de cette version est qu'elle est très proche du livre, même si le réalisateur ne s'interdit pas quelques libertés.

Il ne me reste plus qu'à voir la dernière en date. . .