IM Kwon-Taek

Ivre de femmes et de peinture (Chihwaseon) - Im Kwon-Taek

Durant la deuxième partie du XIXème siècle, la Corée du Sud était menacée par des invasions étrangères et des révolutions civiles. La dynastie de Chosun, au pouvoir depuis 500 ans, approchait de son crépuscule. Ohwon est né en 1843 et disparu vers 1897. Il est né juste après la soumission de la Chine à l'Angleterre et est mort avant l'exécution de Hae-Wol.

Entre les deux, ce gosse des rues deviendra le plus grand peintre du pays, réclamé par les puissants, adoré par le peuple. Avant gardiste, il avait besoin des femmes (le désir) et d'alcool (le fournisseur de couleurs) pour peindre ce qui lui passait par la tête.

Un film qui ne pouvait que me plaire et je sais que Soussou l'a vu et aimé également.

1850, en Corée. Kim est un érudit visionnaire qui rêve d'un monde nouveau pour les siens. Il sauve par hasard un jeune mendiant, Jang, dont les peintures le fascinent. Cinq ans plus tard, les deux hommes se rencontrent à Séoul. Ce sera le début d'une longue amitié entre le peintre et son mentor spirituel.

Le site officiel du film ici !

Une critique par là ...

soussou a écrit:

En vain je cherche à connaitre le peintre et ses oeuvres, pas moyen de tomber dessus, Utopie.

J'ai cherché également, mais

J'ai trouvé sur cet article ceci :

Citation :

Peu de biographies existent sur cette légende coréenne, tout juste trois reconnues. Ohwon n'avait pas de rapport avec les milieux lettrés de l'époque, ne se souciait pas de la postérité, et ne se pliait pas aux règles officielles. Par exemple, il ne signait pas ses oeuvres et pouvait tout autant les détruire.

Merci, utopie!

Un peintre qui ne laissait aucune signature , il se sentait bafoué, redoutait la copie de ses oeuvres pour le pur profit.
Donc pas de traces, dommage.

Dans le rôle d'Ohwon : Choi Min-sik
Choi Min-sik est un acteur sud-coréen né le 22 janvier 1962 à Séoul (Corée du Sud). (plus d'infos wiki)


Filmographie :
Crying fist (Prochainement), de Seung-wan Ryoo
Lady vengeance (2005), de Park Chan-wook
Old boy (2004), de Park Chan-wook
Failan (2002), de Song Hye-sung
Ivre de femmes et de peinture (2002), de Im Kwon-taek
Shiri (2001), de Je-Gyu Kang
Happy End (1999), de Chung Ji-Woo
Notre heros defigure (1992), de Pak Chongwon

Accessoirement...
Le film a reçu le prix de la mise en scène au festival de Cannes 2002.

soussou a écrit:

Un peintre qui ne laissait aucune signature , il se sentait bafoué, redoutait la copie de ses oeuvres pour le pur profit.
Donc pas de traces, dommage.

Tiens je ne le voyais pas ainsi, intéressants ces deux points de vue... matière à réfléchir.

Je pensais tout simplement que cela n'avait pas d'importance, l'important était de peindre et la signature comme appartenance, possession m'a semblé loin de lui.

Mais je ne sais pas ...


D'autant que l'art asiatique n'a pas ce problème de copie, au contraire on copie et recopie les peintres pour apprendre, c'est un honneur également, c'est un point que je veux approfondir depuis pas mal de temps.

Quelques images pour donner le goût ...

Je crois que je vais le regarder plusieurs fois pour me donner le goût de l'encre... euh que de l'encre
Vous verrez bien de toutes façons ...

soussou a écrit:

Il existait des écoles, pour copier de grands peintres, concours devant le souverain, Ohwon, était à la recherche de sa propre vérité, pas celle des autres peintres, il l'a trouvée à la fin de sa vie, sans laisser de signature ni de traces signées de sa main, c'était son message, son génie d'être tout simplement.

Oui c'est comme ça que je le ressens... je me demandais si je n'idéalisais pas un peu, comme cela peut m'arriver

bonne idée! , je l'ai vu trois fois et le reverrai encore, c'est tellement émouvant.
allez à demain !