Bollywood

Swades, nous, le peuple.[bollywood]

oui, c'est un film bollywood comme la famille indienne, comme lagaan, ie un film musical avec des chants, des danses ... et des longueurs.

l'ideologie y est déplorable, le melo y affleure et même fait parfois largement surface .

Mais les chants sont superbes, les ballets bien règlés, les acteurs et actrices très agreables à regarder, y compris dans leurs mimiques de marivaudage.

C'est du harlequin revu par Orson Welles, avec une bonne touche d'humour.

Apres tout l'opéra est totalement factice, ces films là aussi, et il faudrait être vraiment nouillon pour prendre au comptant ce qui nous est conté

On navigue dans un spectacle où tous les sentiments, les bons sentiments, animent toutes les générations et tous les milieux.

Swades est un hymne immodéré au progrès qui fustige des fleaux depuis longtemps éradiqués, au moins sous la forme présentée, comme le système des castes, les traditions qui entraînent l'immobilisme etc...

Autant dire qu'il met tout le monde d'accord.

L'entracte est prévu, le joueur de sitar joue ses morceaux, on prend des amuse-gueules et du thé, et on repart pour le deuxième volet

le site du film n'apporte qu'une bribe de chanson, mais on peut se reporter au DVD.

Swades même réalisateur que lagaan

Vous n'avez jamais vu de film bollywood ?

DEVDAS
De Sanjay Leela Bhansali
Scénario : Sanjay Leela Bhansali, d’après l’œuvre de Sarat Chandra Chattopadhyay
Avec Rai Aishwarya, Shahrukh Khan, Madhuri Dixit

Devdas, fils de bonne famille de retour de Londres après y avoir effectué ses études, retrouve Paro, celle qu’il aime depuis son enfance. Mais, en raison de l’appartenance de la jeune fille à une caste inférieure, leur mariage est rendu impossible.



autre film Umrao Jaan (2006) la musique est sur le lien.

"Chak De India," film qui raconte l'histoire d'un joueur de hockey sur gazon qui entraîne une équipe féminine, a remporté l'Oscar du meilleur film dimanche à Bangkok alors des "Oscars de Bollywood".


Le réalisateur du film Shimit Amin s'est également vu décerner le prix du meilleur metteur en scène, sa vedette Shah Rukh Khan celui de meilleur acteur, tandis que le scénario a aussi été récompensé.

Chak De India
je ne sais pas s'il y a de la choregraphie, mais je préfère les danses au hockey.

Sita chante le blues, un film d'animation surprenant, naïf et complexe,

Le Monde précise :

Citation :

Le récit tresse trois fils : l'autobiographie de la réalisatrice, partie en Inde où son époux avait trouvé un travail, et qui à l'occasion d'un voyage aux Etats-Unis, apprend par e-mail qu'elle est désormais célibataire ; une conversation à bâtons rompus entre trois Indiens d'aujourd'hui qui confrontent les souvenirs qu'ils gardent du Ramayana ; et l'histoire de Sita, traitée sur le mode de la comédie musicale, avec, en guise de dialogues, des classiques du jazz et du musical américain enregistrés il y a trois quarts de siècle par la chanteuse Annette Hanshaw.

A chaque fil son style : la partie contemporaine est traitée très simplement, dans un style gentiment caricatural, avec une animation instable. La conversation entre les trois Indiens fait appel à des figurines de théâtre d'ombres dont le hiératisme fait un joli contraste avec le ton irrévérencieux des dialogues improvisés. Enfin, Sita et Rama apparaissent dans toute leur splendeur naïve, animés selon une technique qui évoque le papier découpé alors qu'elle doit beaucoup à l'ordinateur. Et c'est la mélancolie et le sens de l'humour de Nina Paley qui font tenir debout cet assemblage hétéroclite et charmant.

Tout l'article fait l'éloge du film.

Des extraits : Voir Sita chante le blues.

Là encore je ne retrouve pas le fil qui avait été ouvert sur Bollywood.

J'ai vu laagan, "la famille indienne", appelé aussi mother india tel qu'analysé sur ce blog.

Bien sûr il s'agit de mélos, mais somptueux, parce que le parti pris esthétique transcende le "roman photo".

Les danses et la musique participent de cet aspect merveilleux, totalement irréaliste, c'est sûr, mais on n'y va pas pour voir un documentaire !

Rotko avec ta permission je campe ici, je ressens une telle excitation à lire ce mot "Bollywood".
En tout cas les films évoqués ici et que j'ai tous vus, valent le détour à coup sûr.

Par où commencer? par présenter peut être les principaux acteurs Indiens, et une immersion en douceur dans ce monde. Ce qui est certain c'est qu'il y'en a pour tous les goûts.
Je vais commencer par les films occidentalisés, ou faits pour conquérir le marché occidental.
Ils sont gentillets, agréables pour passer un bon moment, mais ce ne sont pas mes préférés.

Le plus occidental reste à mes yeux "Coup de foudre à Bollywood"

Citation :

Synopsis :
Quelle mère n'a jamais rêvé d'un mariage ambitieux pour sa fille? Pour Mme Bakshi, ce n'est pas un rêve mais une obsession! Elle n'a qu'une seule idée en tête: marier les aînées de ses quatre filles - Jaya et Lalita. Mais pas n'importe comment! Comme toute bonne mère, Mme Bakshi est exigeante: son futur gendre se doit d'être indien et surtout... riche. Mr. Balraj, leur nouveau voisin fraîchement revenu de Londres, ferait à ce titre un prétendant parfait pour Jaya, l'aînée. Sa soeur Lalita, quant à elle, tient tête à sa mère: elle ne se mariera que par amour. Lors d'une des nombreuses fêtes extravagantes offertes par les Bakshi et leur voisin, Lalita rencontre Darcy, le meilleur ami de Balraj. Il a tout pour plaire ou presque... Ce bel hôtelier n'a que deux défauts: il est américain et déjà fiancé mais Darcy tombe immédiatement sous le charme de la belle Lalita.

Ce que j'ai aimé personnellement dans le film : voir davantage Amritsar, une des plus belles villes d'inde mais pas trop envahie par les touristes.


Sinon, malgré ma décision de commencer par les films occidentalisés, je mettrais à chaque fois un petit bijou histoire de ne pas vous faire languir.

Alors commençons par Black..
The film sans comédie musicale, une histoire connue puisqu'à la base tirée d'un fait divers réel et reprise certainement par livres et par films. Nous aurions pu tomber facilement dans le déjà vu, si ce n'est le jeu des acteurs qui fait toute la différente, et quelle meilleure introduction est mieux que Black pour parler plus tard du géant Amithab Bacchan, divinité proclamée en Inde avec temples érigés en son honneur (véridique)

Citation :

Résumé : Née dans une famille anglo-indienne, Michelle McNally est une brillante et intelligente fillette de huit ans qui vit dans un monde de silence et de ténèbres, sans moyen d'en sortir. Avide de communiquer, son esprit vit dans une frustration qui débouche sur la violence, la destruction et les crises de fureur. Mais le destin a pour elle d'autres desseins.
Professeur de 48 ans, Debraj Sahai est un excentrique alcoolique, consumé par sa fonction d'enseignant pour les sourds et aveugles. L'établissement où il exerce réclame son départ, arguant son alcoolisme et sa vue déclinante. Le proviseur de l'établissement garde confiance en ses capacités et l'envoie dans la maison des McNally pour s'occuper de la jeune Michelle.
En rencontrant celle-ci, Debraj prend conscience que le seul moyen d'aborder son cas est de la choquer, d'être à la fois agressif et tendre...

Voici l'occasion de réactualiser ce fil avec une video de my name is Khan de karan Johar film qui déborde le cadre des comédies habituelles pour se situer dans le contexte socio-politique de l'après-11 septembre.



voir aussi Jodhaa Akbar de Gowaricker, un excellent bollywood.

J'ai vu et apprécié My name is Khan, qui fait partie disons le du cinéma adapté à l'exportation, et donc qui délaisse de plus en plus les marchés locaux et leurs exigences exotiques à nos yeux, revêtant plus de sobriété pour nous plaire.
La pauvreté en inde fait qu'en l'absence de téléviseur dans les foyers, le cinéma était La distraction du peuple, et puisqu'un ouvrier y met jusqu'à un salaire pour aller se distraire, ils demandent du rêve et d'en avoir pour leur argent : des chansons à fredonner, des couleurs, des histoires d'amour, du voyage (en suisse surtout) ce qui s'exporte mal en Occident, longtemps imperméable à ce cinéma, disons le dont une grande portion est risible de médiocrité.

Après Black, j'aimerais faire connaitre le film qui a servi d'entrainement au réalisateur de Devdas, j'ai nommé Hum dil de chuke sanam
Il y'a deux histoires en une, assez hétérogènes, si bien que des années après j'ai vu un extrait de la seconde partie j'ai mis un temps fou à me remémorer que ça fait partie intégrante du même film. C'en est la suite en fait, puisque cette seconde partie se passe en occident et ça devient du Bollywood sirupeux. La première partie par contre mérite le détour, c'est une invitation au voyage dans une région de l'inde qui est chère à mon coeur.

Une petite chanson qui annonce le ton dans le sens premier du terme, le film est haut en couleurs, c'est même une thérapie par la couleur!

coup de foudre à Bollywood, lundi 22 octobre NRJ 22 h 55