Loustal

Il a vraiment sa place dans un forum de lecture

J'ai regardé" la couleur des rêves", chez Casterman, sur d epetits textes de parringaux;

On fréquente les bastringues et les bistrots du port, des musiciens inspirés.

Il y a de la melancolie dans ces évocations.

Loustal a illustré des textes de Simenon, de Mac Orlan, de Tito Topin.

"Les frères Adamov", avec Charyn, c'est encore lui.

Trouvé sur son site une info pour une expo à Cherbourg-Octeville :

Du 4 avril au 21 septembre 2008, le musée d’art Thomas-Henry présentera le 4e biennale du 9e art avec comme invité Jacques de Loustal.

Citation :

Ce dessinateur de bande dessinée atypique, inspiré par le jazz et le cinéma, collabore plus particulièrement avec le scénariste Paringaux, ex-rédacteur en chef de Rock and Folk, avec qui il a notamment publié le célèbre Barney et la note bleue, album librement inspiré de la vie du saxophoniste Barney Wilen, et plus récemment Le sang des voyous.

Coloriste hors pair, Loustal illustre également Simenon et son incontournable commissaire Maigret, travaille pour le New-Yorker, réalise des carnets de voyage…

rotko a écrit:

J'ai regardé" la couleur des rêves", chez Casterman, sur d epetits textes de parringaux;

On fréquente les bastringues et les bistrots du port, des musiciens inspirés.

Il y a de la melancolie dans ces évocations.

De jolies lignes

Loustal illustre dennis Lehane dans Coronado, d'après une nouvelle intitulée Après Gwen.

Les vignettes sont grandes et colorées pour illustrer une tragédie en 5 actes (sic !)

Le narrateur sort de prison, accueilli par un père trop prévenant pour être honnête. C'est d'ailleurs un specialiste des arnaques en tout genre.

l'ex-prisonnier qui a perdu sa belle, un gros diamant, et une partie de sa mémoire (deux balles dans le crâne > des trous de mémoire ) va règler ses comptes.

C'est sombre, de plus en plus noir, comme sur un terrain vague la nuit

Les illustrations conviennent très bien, cet album est une réussite à tout point de vue

Mondcamp R., 33 rue Blanche Pigalle 62.27 Est-ce lui ? "Robert Mondcamp, j'écoute... Allô ? Allô ? " Que lui dire ? "Vous avez tué mon père ?" Maintenant j'ai son adresse .... Fin des années 50... Un polar subtil et captivant sur le Pigalle des petits escrocs...

Citation :

un album magnifique qui suit le parcours d'Antoine, jeune gars venu d'Auxerre à Paris pour venger la mort de son père [....]
derrière le trait noir et ombré de Loustal, le travail extraordinaire de la couleur qui ose le fuchsia, le pourpre et le gris dans la loge d'un cabaret, l'ocre et le rouge sang dans une chambre d'hôtel

l'Express.