Camille Laurens

Cet absent là de Camille Laurens

Suite d’extases cyclothymiques renvoyées par la glace sans tain d’un miroir creux.
Vidé de la substantique moëlle, son reflet n’est qu’ombre portée sur un visage transparent respirant l’absence, chuchotant l’angélique désir de paraître en vie au plus profond de l’être qui l’a engendrée.

Eprouvée par les larmes, ravageant sa cote vermeille, ruisselant ses arabesques réunies, Camille Laurens chagrine son appel comme hurle au vent, les souffrances du manque de touche, recluse en sa peur ténue, masticant sa rage vaincue.
Elle est frêle en soie, aussi large qu’est puissance la taille d’une vie minuscule. Aucune allusion critique concernant la construction, le verbiage ou la syntaxe d’un tel ouvrage
Il reste une marque profonde à peine cicatrisante.
Respectons cette douleur là.

C'est bien elle qui a écrit Dans ces bras-là ?

je ne l'ai pas lu, j'ai seulement entendu des échos qui n'étaient pas favorables.

Oui , c'est bien elle: "Dans ces bras-là".Mais son ouvrage ne m'avait pas convaincue...C'est le moins qu'on puisse dire !
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Je me suis vite lassée de sa prose , un peu terne ,manquant de rythme ,bref je n'y suis pas sensible .:|
En fait de bras ,je me suis assez rapidement trouvée dans ceux de Morphée... !

Dans ces bras-là

Livre m'ayant consternée par sa platitude totale.

Je me suis demandée quelles relations elle avait pour publier.


Jeter 4 mots bateaux par ligne, genre "homme-femme" ou "je l'aime-puis je l'aime pas", m'enfin, c'est sérieux ce délire ?


Je préfère lire "Miette" de Loana. Elle a au moins quelque chose à raconter, notre icône de la TV réalité.

Elle revient pour bibliobs sur l'affaire du "plagiat psychique" de marie Darrieusecq

Citation :

Marie Darrieussecq admet avoir lu « Philippe », au milieu de beaucoup d'autres livres, ceux de Laure Adler, de Philippe Forest, de Françoise Dolto. P.O.L. les égrène dans son article du « Monde ». Mais quel intérêt ça a, sachant qu'elle ne fait pas une thèse sur le deuil, de lire tout un tas d'ouvrages, puis d'écrire un roman après s'être bien documenté. C'est ce que j'appelle la mentalité khâgneuse, le fait de dire : « Je peux faire mieux. »

Cette affaire d'evocation d'enfant mort par des romancières qui ont ou n'ont pas vécu ce drame, et qui se complique d'une polemique pour savoir qui a vécu, qui a plagié me paraît très nauséabonde.

En ce moment l'enquête redemarre sur une enfant enlevée, Estelle Mouzin dont on a "vieilli " le visage pour éventuellement faciliter des reconnaissances.

Quel effet pour les parents de voir le visage "possible" de leur enfant disparu ?

Les Fiancées du diable 176p; Editions du toucan.

la romancière s'interroge sur la femme effrayante dans l'art - Eve, Dalila, Athéna, Salomé, Pandore, etc. -, à la fois menaçante et désirable, présente de tout temps dans l'imaginaire collectif et véhiculée par de nombreux peintres et écrivains.

un peu délicat à offrir à votre belle-mère.


176 p c'est pas trop sur un tel sujet ! je pense à lady Macbeth, à Méduse, à Médée, à Lilith, et vous, vous en connaissez, dans le domaine de l'art ?


Méduse.