Diane Setterfield [Angleterre]

Un récit qui change. Mode narratif intéressant car original. J'ai beaucoup, beaucoup aimé. Difficile de lâcher ce livre avant la fin

Vida Winter, romancière décide de faire son autobiographie et contacte une jeune libraire Lea Margaret avec la condition expresse pour cette dernière de ne poser aucune question. Vida suivra son récit à son rythme et à sa manière. L'histoire est racontée tantôt par un protagoniste tantôt par un autre, mais le passage des uns aux autres se fait tout naturellement .
Une très belle histoire d'amour, une histoire émouvante chargée de secrets et de souffrances ; un lien unit la romancière à la biographe, lien indispensable pour que la romancière puisse saisir toute l'importance de ce que raconte Vida Winter.


Site du livre (en anglais) avec un trés joli graphisme

D'près mes indicateurs, ce best seller serait le premier roman de la dame, édité chez Plon, et elle serait une spécialiste d'andré Gide.

Certains lecteurs ont pensé à Rebecca de Daphné Du Maurier.
Si cette association est fondée, elle est toute à l'honneur de Diane Setterfield !

je suis en train de lire ce roman, et je dois dire que c'est un roman très agréable à lire, j'ai beaucoup aimé le style, l'intrigue en elle-même. Il y avait des références à des oeuvres que j'apprécie énormément, et en tant que lectrice je me suis reconnue en l'héroïne.
Ca m'a donné envie de lire "Rebecca" de Du maurier, auquel on compare ce roman.

whiterose a écrit:

Ca m'a donné envie de lire "Rebecca" de Du maurier, auquel on compare ce roman.

Oui lis Rebecca.

Ca m'a fait plaisir de voir que des psy s'interessaient aux relations psychologiques à l'oeuvre dans ce roman.

Et c'est une excellente initiation pour les j. filles qui épouseront un homme en "deuxièmes noces". Faut tout prévoir

Je l'ai fini (Je parle du "treizième conte" de Diane Setterfield) il y a quelques jours et je me suis régalée. Vraiment ! C'est un superbe roman plein d'interrogation mais aussi et surtout plein de sentiments. A lire sans modération !

J'ai lu Le treizième conte l'été dernier et j'ai vraiment adoré.

En revanche, ça ne m'a pas du tout fait penser à Rebecca qui est pourtant un de mes romans préférés...Je ne saisis pas vraiment d'où vient cette comparaison, ça m'intrigue beaucoup !!!

ce n'est pas moi qui compare "le treizième conte" à Rebecca, je ne l'avais pas lu à l'époque. Mais j'avais vu sur différents sites cette comparaison, et après voir lu "Rebecca" récemment, je ne pense pas que ce soit pas vraiment comparable, dans l'intrigue,...Peut etre était ce à cause de la présence de secrets,...

Le treizième conte


Je l'ai acheté avec hésitation.

A tort.

Une lecture très prenante, remplie de réflexions sur l'amour des livres, de la littérature. Avec une jeune héroïne solitaire et passionnée d'écrit.

Certes, il y a bien une ambiance victorienne avec les poncifs qui s'imposent : une demeure à l'atmosphère inamicale, des personnages ambigus, voire franchement méchants (c'est souvent les cas avec les Anglais, leurs jeunes filles sont de vraies teignes !), des secrets ou des discrétions à ménager, des orphelins et la tragédie, reine incontestée de tous liens humains...

Puis, le thème de la gémellité qui est un mystère en soi, suffisamment existentiel pour élever le ton du récit.

J'avoue que j'adore.



Ici ou là, certaines critiques y ont vu du préfabriqué. Je n'y crois pas trop.


Setterfield me rappelle un peu Kate Morton : thème de l'identité, du passé enfoui mais non élucidé, solitude des êtres... En moins sentimental.

Une génération de femmes admirant les prestigieuses références d'antan : les Brontë, Eliot et autres Dickens.

Il y a du talent, de la verve et surtout de l'originalité (c'est bien ce qui me fait craquer ici).


Vraiment, un beau moment...


Allez, 3

Comme j'aime les Brontë, Dickens, Eliot et Rebecca, j'ai rajouté ce livre à ma LAL, merci !

D'accord avec l'idée qu'il n'y a pas d'influence de Rebecca.
On le lit pourtant partout.
Je l'ai lu l'an dernier, et ça n'a rien à voir.

L'auteur n'a pas travaillé les atmosphères, mais plutôt l'état psychologique de ses personnages.

Comme les soeurs Brontë, par exemple.