Yoshida Shuichi - [Japon]

Park Life de Yoshida Shuichi aux éditions Picquier

Yoshida Shuichi, né en 1968 à Nagasaki, est l'auteur de nombreux romans, Park life est le premier roman traduit en français par Gérard Siary.
Ce livre a obtenu en 2002 le prix Akutagawa, le Goncourt japonais.



Ce petit roman est une bouffée d’air pur dans la vie affairée et raisonnable des citoyens du XXIe siècle que nous sommes. Un air venu du parc de Hibiya à Tôkyô, où l’on pénètre sur les pas d’un jeune employé légèrement excentrique, et soudain « l’exhalaison de terre et d’herbe vous chatouille les narines ». Là, il croise une triathlonienne consommatrice de bains moussants, rencontre un vieil homme qui fait voler un capricieux aérostat rouge, rêve, médite, s’exerce à chambouler la perspective pour voir le monde autrement.

Ce qui m'a attirée dans ce livre, c'est l'histoire du parc dans la ville, j'ai toujours trouvé que les parcs, squares et autres petits espaces de nature étaient comme des bulles dans la ville.

Lieux qui m'ont semblé presque surréalistes tant le changement est brusque dès que l'on en sort, ou que l'on y rentre : lieu de repos, de rêverie, de lecture, de convivialité, d'isolement, lieu pour les amoureux aussi ...

Ce livre peut voyager, je l'ai presque terminé, avis aux amateurs !

C'est frais et pétillant comme une coupe de champagne. Les personnages sont tous légèrement décalé, donnant un ton de rêverie à ce court roman.

Citation :

Hier soir, dans l'immeuble du couple Udegawa, j'ai regardé un film intitulé Unzipped. Ils n'étaient toujours pas revenus, comme d'habitude, et j'étais seul avec Lagerfeld, leur singe adoré. Tout en visionnant le film, j'ai tenu compagnie au ouistiti. Je l'ai fait monter sur mes épaules, je l'ai envoyé chercher la balle de tennis, mais j'avais tout de même l'air absorbé par le film. La chose a déplu à Lagerfeld, il s'est dressé entre la télévision et moi et lancé dans un exercice de hip hop en poussant des kii! kii!

Une promenade très agréable.

NB le film 'Unzipped' est un documentaire sur la mode.

Je ne l'ai toujours pas fini, ce que je ne fais pas lorsque j'aime un roman, mais ma lecture a été coupée par d'autres car je cherchais des informations, mais j'ai bien aimé le début et je vais le finir.
Je n'aime guère m'éparpiller, j'ai un mal fou à revenir ensuite et là je l'avais arrêté pour deux lectures que je n'ai pas finies non plus.

Voilà, j'ai pu finir Park Life, c'est vrai que c'est une balade agréable, j'apprécie cette lecture pour le côté bulle d'air, je suis peut-être restée un peu sur ma faim.

En même temps ce n'est peut-être pas juste, il s'agit d'une parenthèse, peut-être je l'imaginais plus profonde, plus longue ? Je me suis attachée au passage dans le parc et le reste me semblait peut-être long.

Utopie a écrit:

c'est vrai que c'est une balade agréable, j'apprécie cette lecture pour le côté bulle d'air, je suis peut-être restée un peu sur ma fin.

En même temps ce n'est peut-être pas juste, il s'agit d'une parenthèse, peut-être je l'imaginais plus profonde, plus longue ? Je me suis attachée au passage dans le parc et le reste me semblait peut-être long.

C'est tout à fait ce que j'ai ressenti, un livre léger et agréable.
C'est une récréation.
Je n'aurais pas songé à lui donner un prix. (cela tombe bien, j'ai encore des difficultés avec mon hiragana... )

Obligé de regarder ce qu'est le hiragana, un syllabaire japonais...

vous n'êtes pas si enthousiastes, à ce qu'il me semble, mais il ne faut pas que des livres essentiels.

Je vais lire Park life bientôt car il est en médiathèque

Comme à la parade ! Quatre jeunes gens, qui partagent un appartement dans Tôkyô, se racontent à tour de rôle : sa vie, son passé, ses amours, ses travers, ses folies, ses manies, ses secrets. Et lorsqu’un cinquième entre par hasard dans le jeu, son intrusion change la donne et révèle ce qui se trame sous les règles tacites de la communication humaine.
La petite musique de Yoshida Shuichi excelle à décrire ce qui se joue dans le phénomène de la colocation, cette communauté de vies qui est le reflet de la société tout entière. Il s’entend à orchestrer le drame silencieux sous la futilité apparente du monde et nous ramène constamment au mystère de l’autre : celui que nous côtoyons et croyons connaître, celui que nous jouons vis-à-vis d’autrui et de nous-mêmes, entre norme et transgression, peurs et attentes, solidarité et violence.

chez l'éditeur : Par une nuit de neige, une jeune femme est étranglée au col de Mitsuse. L'enquête policière, en cherchant à découvrir la vérité, fait surgir de l'ombre ceux qui l'ont connue, parents, amies, collègues, sans oublier les hommes qu'elles rencontrait, et dans la lumière où ils se tiennent tour à tour, les points de vue divergent, le blanc vire au noir, la victime perd son innocence. Peu à peu se dessinent les liens unissant ce petit monde qui gravitait autour d'elle, et c'est alors que le mauvais n'est plus celui qu'on croit...
S'il est vrai que l'enquête, de révélations en retournements de situation, nous tient sans cesse en haleine, elle sait surtout nous troubler et nous émouvoir, en nous montrant ces êtres si vulnérables à travers leurs mensonges, capables de générosité et de passion malgré leurs petitesses, humainement nourris de bien et de mal.

je suis dans une période japonisante

Et chez Picquier, ils sont bons.