Teru Miyamoto [Japon]

Les gens de la rue des rêves de Teru Miyamoto ~ Editions Picquier

Voilà un recueil de nouvelles qui nous invite à découvrir les habitants de la rue des rêves dans le quartier sud d'Osaka.
La plupart sont de petits commerçants, on suit Haruta Satomi, jeune poète dans chaque enseigne et l'on découvre la vie de ces familles, leurs histoires mi tragiques, mi comiques, toujours touchantes, au fil des chapitres.

J'ai eu du mal à ne pas tout lire à la suite, les premières nouvelles sont bien ciselées, délicates, certaines situations prêtent à sourire, à la tristesse et dans tous les cas à la tendresse. L'auteur porte un regard plein d'humanité sur les habitants de la rue des rêves !

Encore une couverture sympathique !

Ce livre a été un vrai plaisir à lire. Il ne s'agit pas vraiment de nouvelles à proprement parlé, comme je l'avais dit. Les histoires se recoupent.

C'est très bien écrit, on se retrouve aisément locataire dans cette rue et il n'en faudrait pas beaucoup pour ouvrir la porte du bar ou rentrer dans l'un de ses commerces. Les personnages sont croqués sur le vif dans toutes leurs contradictions, avec humour, réalisme mais toujours avec tendresse.

Lorsque j'ai fermé le livre, je me suis dit qu'ils allaient me manquer tous ces personnages hauts en couleur.

Sur les conseils d'Utopie, je l'ai lu....

Une petite merveille d'écriture et de grâce...

C'est vrai qu'on a du mal à s'en séparer de tous ces gens "humains, trop humains"coincés entre "l'être " et le "paraître" entre les traditions et la réalité...

La vieille dame et son nid d'hirondelles, les frères bouchers mauvais garçons repentis, le fils de l'horloger kleptomane, la petite apprentie coiffeuse.....
Et leurs destins qui se croisent avec pour fil directeur Haruta , apprenti poète,solitaire, timide, qui va cependant trouver sa voie à force d'aider les autres.

Un livre qui m'a marquée :yes:

Si tu n'avais pas aimé, j'aurai pu tout à fait comprendre, respect des goûts d'abord, mais que tu aies aimé me rend très heureuse.
C'est un petit livre comme ça... et il m'a marqué aussi, j'y étais dans cette rue, l'impression de les avoir tous rencontrés ....

Sur les conseils d'Utopie et de Fontelle, j'ai lu...

fontelle a écrit:

Une petite merveille d'écriture et de grâce...

C'est vrai qu'on a du mal à s'en séparer de tous ces gens "humains, trop humains"coincés entre "l'être " et le "paraître" entre les traditions et la réalité...

Un livre qui m'a marquée :yes:

Puis je l'ai conseillé au Tchip...résultat des voyages au Japon nous trottent dans la tête
Parce que ce livre nous a rappellé ce Japon contradictoire où cohabitent les quartiers ultra modernes, ultra lumineux et les ruelles de petites boutiques en bois.

Un moment de bonheur, qu'en dire de plus?
Un livre-cadeau.

fontelle a écrit:

La vieille dame et son nid d'hirondelles, ...

Ah cette petite dame ... un beau personnage, elle vient de réaparaître à la (re)lecture de ton message Fontelle. Ce livre foisonne de personnes attachantes, même les plus incongrues, on finit par les voir autrement... avec tendresse.

Je suis contente que ce livre vous ait touchés aussi, même Tchip ? et Tchat, tu as essayé

La rivière aux lucioles de Teru Miyamoto - Editions Picquier

La rivière aux lucioles et le fleuve de boue : Deux romans jumeaux, deux récits de l’enfance dans les quartiers populaires d’Ôsaka et de Toyama, « d’un lyrisme tel qu’on n’en avait pas vu depuis longtemps » dans la littérature japonaise contemporaine. Inoue Yasushi.



Une très belle écriture comme dans le titre précédent, beaucoup de poésie et de fraîcheur.
Le livre comporte deux nouvelles ayant pour sujet l’enfance et ses découvertes, l’amitié, les premiers émois, les joies et les larmes. Deux histoires qui parlent aussi de vie et de mort, du temps qui passe et d’un éternel recommencement... renouveau. Au fond, rien ne meurt tout à fait, les sentiments comme les personnes, ce grand tout en perpétuel mouvement, comme les lucioles chaque année viennent s’accoupler pour une nuit au bord de l’eau.

Une préface intéressante de Philippe Deniau dont je vous mettrai des extraits plus tard.

La rivière aux lucioles, une belle histoire du jeune Tatsuo, 14a, qui voit son père mourir et qui d’un autre côté découvre l’amour avec la belle Eiko. Une phrase dite par le grand père, Ginzô a Tatsuo m’a émue, c’est peut-être parce qu’il me semble que c’est un vœu que font beaucoup de parents :
« Je mourrai pas avant que mon fils ait 20 ans » c’est ce qu’il a toujours dit, le Shige (père de Tatsuo).

Le fleuve de boue, l’histoire de Nobuo, 8a, dont les parents tiennent un petit restaurant « La gargote des saules » près du fleuve non loin d’un pont, lieu propice pour y voir toute une population vivante et croustillante. Nobuo va découvrir l’amitié sous diverses formes avec un vieux charretier, puis un garçon de son âge et sa sœur plus âgée.
Une histoire très touchante et qui m’a marquée.