Hikaru Okuizumi, "la nuit où le serpent fut tué", chez Actes Sud.
Le synopsis est pourtant alléchant. Un jeune professeur va se marier avec une belle bibliothécaire, mais il a de "petites contrariétés". Il reçoit un message anonyme l'avertissant que sa future est la maîtresse d'un de ses collègues, plus âgé que lui, et son supérieur hierarchique, pour couronner le tout. Serait-ce une machination politique pour faire affronter les deux hommes au sein du conseil de l'université ?
On se doute bien que l' intellectuel amoureux cogite et gamberge, d'autant que sur le front des opérations amoureuses, c'est-à-dire une petite nuit en avance sur les réjouissances nuptiales, notre Romeo connaît une humiliante défaillance.
Sur cette intrigue prometteuse se greffent les obsessions personnelles du prétendant, et un symbolisme du serpent emprunté tant à la vulgate freudienne qu'à la mythologie grecque et japonaise.
Malheureusement j'ai été rebuté par la lecture, trop ésoterique à mes yeux. Mais j'aimerais avoir un autre avis sur ce livre.