nicolas Debon, le tour des géants

Ce matin de juillet 1910, ils sont plus de cent à se presser au départ du Tour de France cycliste. Quatre semaines plus tard, seuls 41 rescapés en franchissent la ligne d'arrivée. Entre-temps, ils ont enduré la pluie, la boue. la poussière, les chutes, les sabotages et les sempiternelles "perçures" sur des chemins de terre... Une épopée démesurée, émaillée d'humour et de drame, qui évoque un autre temps : celui des Géants de la route.

je n'ai jamais suivi le tour de France comme celui de 1910 ! Nicolas Debon en fait un reportage comme sur le vif, avec les commentaires radio, présentation des coureurs avec chacun leur caractère (parfois pas commode !), le matériel dont la roue "à double pignon"

Citation :

la démultiplication s'effectue par simple démontage et retournement dela roue arrière à chaque changement de pente.

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Une étape passe par la frontière de l'Alsace-Lorraine (annexée par les Allemands depuis 1871) : contrôle à la douane !

Chutes et crevaisons, y a de la joie quand même

Cent dix participants, 29 groupés au sein de trois formations, tous les autres sont des «isolés» qui participent à leurs propres frais et organisent leur ravitaillement. Cent dix «braves», dont seuls 41 rallieront Paris. Les départs sont donnés à 2 h ou 3 h du matin, les arrivées se déroulent au crépuscule…

Tout n'est pas fair-play dans la compétition : les coureurs reçoivent des amendes (dont l'un pour avoir"volontairement roulé sur un chat", on rêve , le directeur du tour a ses préférences et ses haines, lespartisans d'un coureur local bastonnent des rivaux, et le sabotage nocturne du vélo d'un concurrent montre l'âpreté de la compète.