Sylvain Estibal, le cochon de Gaza.

Avec :Sasson Gabay , Baya Belal

le cochon de Gaza

1/2


c'est un film intéressant, d'abord et surtout par son contexte, ensuite pour son histoire burlesque.

Le contexte, la cohabitation forcée d'Israeliens et de Palestiniens, source de conflits perpétuelle. Pourtant ils en ont des points communs, alimentaires, culturels, humains ..., et le film les sort un à un de son chapeau, non sans tirer à la fin sur la corde des bons sentiments.

Faut-il lui en tenir grief ? pas du tout ! on aimerait y croire, le film rassemble les gens de bonne volonté, embarqués sur le même esquif. La scène de danse finale qui mêle des gens physiquement disparates mais habiles de leur corps parie sur une réjouissance commune.

L'histoire est comique (voir ci-dessous) avec de bons passages. Toutefois le comique reste appuyé, avec des effests soulignés, et une prestation surjouée, ceci entraînant cela.

Quand on sort de la salle, les lourdeurs comiques s'estompent, et on se rappelle mieux les qualités du réalisateur pour situer - et améliorer, le contexte.

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le cochon de Gaza

2/2

On aurait pu craindre que le réalisateur Sylvain Estibal, écrivain et journaliste français, prenne nettement position en faveur d'une des deux parties, Israel ou Palestine, mais il évite cet ecueil.

Sasson Gabai, acteur dans la visite de la fanfare(1) de Eran Kolrin interprète ici le Palestinien pauvre et aux abois qui doit à tout prix se sortir d'affaire. Il a bien sûr toute notre sympathie amusée.

Mais Sylvain Estibal réserve aux Palestiniens quelques coups de griffe : le culte organisé des "martyrs de la Révolution"(comprenez les terroristes qui se font exploser) apparaît bien prémédité, aux dépens de l'acteur lui-même.

Le réalisateur, sans tomber dans la caricature et le point de vue partisan, se montre un militant de la comprehension et de la paix.

(1) le comique de la visite de la fanfare était plus léger que celui du cochon de Gaza.

ce que dit Mr Rotko est juste ,mais j'ai bien aimé ce film malgré qq clichés comme le fait de pêcher un cochon vivant au large des côtes ! ou la crise de nerfs d'un responsable israèlien avec des intonations à la Adolf Hitler mais dans l'ensemble on se marre bien et la fin est très émouvante sur la réconciliation israélo-palestinienne ;ça m'a aussi fait penser au film "le citronnier" un très beau film israélien(?) alors que là c'est un olivier ,symbole de la paix ...un bon film à voir

Cher jacklbj, arrête de me donner du Mr. Rotko

merci de ton mot ; pêcher un sanglier est possible au large des côtes bretonnes. d'ailleurs jy vais de ce pas, avec mon charcutier.

Citation :

Stupeur pour des pêcheurs de l'île d'Houat au large de la presqu'île de Quiberon jeudi matin. Ils sont tombés nez à nez avec un sanglier qui nageait dans l'océan comme le rapporte le quotidien Ouest-France

Voici l'article.