Homs/Giroud, l’Angélus

Homs/Giroud, l’Angélus

Voila qui n’est pas banal ! Antoine, un représentant de commerce éprouve un véritable choc émotif en regardant l’Angélus de Millet ! Comment un tableau aussi académique peut-il troubler un homme aussi insipide ? A plus forte raison, pourquoi Dali lui-même s’est-il entiché de ce tableau, au point d’en faire plusieurs variantes ?

Il faudra attendre le tome 2 pour le savoir. En attendant on apprécie les couleurs de Frank Giroud qui donnent une tonalité émotive à son album ; je préfère les couleurs au dessin qui me semble parfois excessif : ainsi Antoine paraît un peu benêt, sa femme, trop brutale pour être aimante/aimée, et les fils, de vrais garnements impolis.

Reste que cet album pose des questions sur l’enfance, sur l’art, sur l’épanouissement de la personnalité, et on lui pardonne des clichés, notamment sur la prof d’arts plastiques un peu délurée, mais fort appétissante.

Charmante ambiance dans la famille !

Le thème des secrets de famille fait recette. Le tome 1 est préféré au tome 2, et l'explication finale décevrait, comme souvent, les explications.