histoire rocambolesque du coq JOJO

« Saleté de coq ! Il ne te suffit pas de me réveiller la nuit, faut encore que tu viennes becqueter mes salades… »

Mon oncle furieux se mit à courir après la « foutue bestiole », comme il appelait le coq de barbarie des voisins.

Le volatile trottait à toute allure, en zigzag, si effrayé que ses accents triomphants de la nuit devenaient des gloussements précipités à demi étranglés…


à vous !

Je dois t'avouer en toute franchise que ce court extrait me laisse sur ma faim.

"Et après ?" ai je envie de dire. Retape, poursuis ce texte, cisèle le, et reviens avec dans quelques temps.

Allez, au boulot !

racbouni je crois que rotko souhaite en disant A vous passer la main pour la suite de l'histoire afin que celle-ci devienne un texte collectif

je me trompe rotko ?

racbouni a écrit:

Je dois t'avouer en toute franchise que ce court extrait me laisse sur ma faim.

"Et après ?" ai je envie de dire. Retape, poursuis ce texte, cisèle le, et reviens avec dans quelques temps.

Allez, au boulot !

j'aime bien tes précautions pour dire que ça ne vaut rien.

j'attends en effet que quelqu'un poursuive l'histoire délirante et rocambolesque du coq JOJO, inspirée d'une histoire vraie, comme il se doit

merci Natalia !

« Saleté de coq ! Il ne te suffit pas de me réveiller la nuit, faut encore que tu viennes becqueter mes salades… »

Mon oncle furieux se mit à courir après la « foutue bestiole », comme il appelait le coq de barbarie des voisins.

Le volatile trottait à toute allure, en zigzag, si effrayé que ses accents triomphants de la nuit devenaient des gloussements précipités à demi étranglés…


Le premier coup de feu arracha une longue bande d’écorce sur le tronc du vieux saule pleureur que mon oncle avait pour habitude d'arroser copieusement les soirs de biture.

- Boudiou, la prochaine fois je te raterai pas, fumier de lapin !

Le coq s'arrêta, la crête insolente, et regarda mon oncle avec un air de défiance.

- Cott racott cott coooot*

Vas-y si tu l'ose, en coq*

Ma tante (elle s’appelle Adèle) et moi étions partagés entre le rire et la peur de voir surgir les voisins (Dumontier, de leur patronyme), des gens bien comme il faut, qui pratiquaient régulièrement, et dont le coq était la seule excentricité.

« JOJO ! » entendit-on bientôt, pendant que mon oncle Maurice se glissait le long de la haie, baissant la tête et le fusil caché sous sa veste bleue.

« Saleté de coq ! Il ne te suffit pas de me réveiller la nuit, faut encore que tu viennes becqueter mes salades… »

Mon oncle furieux se mit à courir après la « foutue bestiole », comme il appelait le coq de barbarie des voisins.

Le volatile trottait à toute allure, en zigzag, si effrayé que ses accents triomphants de la nuit devenaient des gloussements précipités à demi étranglés…


Le premier coup de feu arracha une longue bande d’écorce sur le tronc du vieux saule pleureur que mon oncle avait pour habitude d'arroser copieusement les soirs de biture.

- Boudiou, la prochaine fois je te raterai pas, fumier de lapin !

Le coq s'arrêta, la crête insolente, et regarda mon oncle avec un air de défiance.

- Cott racott cott coooot*

Vas-y si tu l'ose, en coq*

Ma tante (elle s’appelle Adèle) et moi étions partagés entre le rire et la peur de voir surgir les voisins (Dumontier, de leur patronyme), des gens bien comme il faut, qui pratiquaient régulièrement, et dont le coq était la seule excentricité.

« JOJO ! » entendit-on bientôt, pendant que mon oncle Maurice se glissait le long de la haie, baissant la tête et le fusil caché sous sa veste bleue.

C'était sans compter sur cette tête de lard de Jojo, qui, toute crête dressée, fièrement empanaché (il n'avait rien à envier aux danseuses des Folies Bergères), droit comme comme un coq hautain, fit demi-tour et traversa dignement la rue. Il avait l'intention d'aller rendre visite à Roseponde, la poule d'en-face dont il venait d'apprendre qu'elle se relevait difficilement de sa dernière couvée.

[Il avait l'intention d'aller rendre visite à Roseponde, la poule d'en-face dont il venait d'apprendre qu'elle se relevait difficilement de sa dernière couvée.]

Que seraient-ils dit ? Quelles eussent été leurs effusions ?

Je ne le saurais jamais car, le coq étant au milieu de la rue, je vis débouler à toute vitesse mon cousin Léon, le roi du MBK, le cascadeur-né, le voyou au casque intégral, celui qui devait traîner dans la boue toute sa lignée.