Le Diner.Quatrième de couvertureSuccès phénoménal aux Pays-Bas, alliance détonante d’une comédie de mœurs à l’humour ravageur et d’un roman noir à la tension implacable, "Le Dîner" dresse le portrait de notre société en pleine crise morale.
Deux frères se donnent rendez-vous avec leurs épouses dans un restaurant branché d’Amsterdam.
Hors-d’œuvre : le maître d’hôtel s’affaire.
Plat principal : on parle de tout, des films à l’affiche, des vacances en Dordogne.
Dessert : on évite soigneusement le véritable enjeu du dîner, les enfants.
Car leurs fils respectifs ont commis un acte d’une violence inouïe.
Un café, un digestif, l’addition.
Reste la question : jusqu’où irions-nous pour préserver nos enfants ?
J'ai lu ce roman cet été que j'ai trouvé effectivement interessant et dérangeant puisqu'il va à l'encontre de toute morale.
Ce livre nous démontre sous la plume de Koch que tout être est capable de dépasser les codes de la déontologie pour préserver son enfant à l'instar des animaux lorsque le danger se présente, la manipulation en plus...
Plus loin que ça, il interroge sur le regard que l'on peut porter sur la societé actuelle.
Alors je me pose cette première question :
Qu'est ce qui est le plus immoral?
Est ce le denie parental face à un acte violent afin de protéger sa progéniture alors même que la societé oblitère les valeurs et engendre donc le chaos , ou la lente culpabilité de l'abandon dans le cas contraire pour préserver des principes moraux ignorés et balayés dans un quotidien ultra violent?
Qui est coupable?
L'enfant?
Les parents?
La societé?
Quant à la deuxième question que tout lecteur peut se poser :
Qu'aurais je fait?