Devinez qui est l'auteur

Ou John ?

@ Tchipette et Luca:

Citation :

Le premiere lettre du prenom de cet americain vivant vient apres la lettre P

, mais ce n'est pas W.

A t-il eu le prix Pulitzer ?

Voila deux ans, je vivais seul. Quand je me reveillais, j'etais seul; quand je me passais le fil a dent, j'etais seul; mes petits boulots nuls, mes sandwichs a emporter, mes journaux, mon pyjama, le soir, tout cela avec personne! Le monde avait, pour un temps ressere ses frontieres et il me fallais m'y faire. J'avais trente et un an. Le midi, je me retrouvais devant le zinc avec des types de quarante et un, cinquante et un, soixante et un pour engouler ma bolee de soupe riz-tomates et lorgner la serveuse. [...]
Ce fameux soir-la - c'etait sur la fin de fevrier - j'etais reste chez moi.

Je le remets, pour nous donner des idées

Pas de prix Pulitzer a ma connaissnce, mais PEN/Faulkner award en 1988, cela je le sais.

Citation :

Peter Taylor, The Old Forest
Richard Wiley, Soldiers in Hiding

T. C. Boyle, Au Bout du monde
James Salter, American express

E. L. Doctorow, Billy Bathgate

pêche à la ligne ! qui tire le gagnant ?

Et aussi, un prix en France Medici- roman etranger! Je suis distraite, desolee.

L'auteur figure dans la liste de Rotko!

T C Boyle ?

Tchipette a écrit:

T C Boyle ?

Oui, bravo, Tchipette! Est-ce que tu as reconnu le roman?

Water music ?

Tchipette a écrit:

Water music ?

Non, un autre roman ecrit un peu plus tard. Dans ce roman ll y a des types bisarres, des rates qui se lancent dans une entreprise agricole, pas tres legitime.

Un ami de la terre ?
(je n'ai lu que water music.... )

Tchipette a écrit:

Un ami de la terre ?
(je n'ai lu que water music.... )

Amie de terre...il s'en sert pour aller en avant, mais c'est pas facile.

Comme l'auteur est deja connu, voila un extrait qui doit bien presenter le livre:

Avec la même verve picaresque qui faisait déjà merveille dans Water Music, T.C. Boyle tient ici, des semailles à la moisson, la savoureuse et pastorale chronique d'une plantation lucrative qu'un trio d'associés a "scientifiquement" programmée - et, à travers eux, celle d'une génération grande consommatrice de mirages. Car la mirifique récolte ne sera pas seule à partir en fumée...

Il était une fois, en Californie, à un quart de lieue du Pacifique, un petit ranch à l'écart, très à l'écart... En fait de ranch, il n'y pousse plus que quelques agrumes. Les "fermiers" sont des Tintinolâtres, apprécient la BD européenne, la bonne vodka, et tirent davantage leurs ressources de l'artisanat que de l'agriculture. Mais parfois, à la veillée, en compagnie d'autres membres du Club des Raconteurs, soit certains vieux potes de l'écrivain Tom Coraghessan Boyle, l'histoire du ranch ressurgit au détour d'une conversation. C'est là que naguère s'envolèrent les espoirs des protagonistes de Budding Prospects (La belle affaire), récit romancé d'une désastreuse – mais hilarante – tentative de faire pousser de la marijuana sur un terrain peu propice. Ah, certes, l'endroit était bien choisi : du rivage, il faut franchir une autre propriété (un élevage), et de la grande route, s'engager dans une suite de raidillons caillouteux au risque de se perdre ou de casser un essieu. Felix, le narrateur, et ses pittoresques compagnons, y séjourneront quelques mois, à se briser l'échine, à suer sous un soleil implacable, à grelotter sous des pluies torrentielles, pour le plus grand profit de l'infâme Vogelsang...

Ce texte contient le nom du roman, il y est dedans.

De toute facon Tchipette a trouve le nom de l'auteur!

La belle affaire ! (Budding prospects)

Tchipette a écrit:

La belle affaire ! (Budding prospects)

Yes!

C'est le seul livre de T C Boyle que j'ai lu en francais (pas de traductions de cet auteur en bulgare) et c'etait tres ien, cette rocambolesque histoire avec un humour cocasse.

A toi, Tchipette! Go!

Merci Maya ! Mais je n'ai guère de mérite tu avais donné de gros indices


C'est parti...

Citation :

Moi, X...., négresse depuis presque cent ans, j'ai ouvert la fenêtre ce matin, à l'heure où les autres dorment encore, j'ai humé l'air et j'ai dit : "Ça sent la chienne." Dieu sait que j'en ai vu des petites et des vicieuses, mais celle-là, j'ai dit, elle dépasse toutes les autres, c'est une sacrée garce qui vient et les bayous vont bientôt se mettre à clapoter comme des flaques d'eau à l'approche du train. C'était bien avant qu'ils n'en parlent à la télévision, bien avant que les culs blancs ne s'agitent et ne nous disent à nous, vieilles négresses fatiguées, comment nous devions agir. Alors j'ai fait une vilaine moue avec ma bouche fripée de ne plus avoir embrassé personne depuis longtemps, j'ai regretté que M. m'ait laissée veuve sans quoi je lui aurais dit de nous servir deux verres de liqueur - tout matin que nous soyons - pour profiter de nos derniers instants avant qu'elle ne soit sur nous. J'ai pensé à mes enfants morts avant moi et je me suis demandé, comme mille fois auparavant, pourquoi le Seigneur ne se lassait pas de me voir traîner ainsi ma carcasse d'un matin à l'autre.

Le texte me fait penser aux etats americains du Sud. Est-ce un auteur americain bien productif, de notre temps, toujours en vie?

Il est en vie, n'est pas américain (ni du sud ni du nord)...

Tchipette a écrit:

Il est en vie, n'est pas américain (ni du sud ni du nord)...

Ni du Nord ni du Sud, il ne reste que la question eternelle - un auteur europeen, francais - pour commencer?

Je ne suis pas très originale mais c'est un auteur français.

C'est Laurent Gaudé, Ouragan

Bravo

Je prends la suite

Citation :

Assez solide physiquement pour transporter plusieurs volumes dans son sac - en plus du reste -, le lecteur affiche une certaine fragilité psychologique, une susceptibilité maladive. Moi, en tout cas. Ainsi, je ne supporte pas qu'on regarde le titre de mon livre, surtout quand l'oeil de l'indiscret exprime cette pénible certitude "Dis-moi ce que tu lis...." (bélître de pédant !). Va quand on savoure Le Maître des paons ("ah, vous aimez les animaux") ou les Lettres à Nelson Algren de Simone de Beauvoir, mois quand on exhibe le dernier Patricia Cornwell, comment faire sentir qu'on déteste les policiers, en général, celui-ci en particulier, qu'on n'a commencé à en lire qu'à l'âge de cinquante ans, par pure conscience professionnelle (mais que, depuis, on a rattrapé le temps perdu).

un(e) auteur français vivant qui est aussi critique dans des journaux ou magazines ?