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 Luminance, I et II

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V.Alov
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V.Alov


Nombre de messages : 5
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Localisation : L'Azur de la Côte
Date d'inscription : 18/08/2011

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MessageSujet: Luminance, I et II   Luminance, I et II EmptyJeu 18 Aoû 2011, 03:11

I

"Tu es plus solide que l'ennui", et bien, ce soir, je vais délatter ta demeure, ainsi la lumière te noiera de grandeurs et de beautés.

Ce soir, je m’ennuie. Je vais taper machinalement, les fautes tomberont. Je ne sais pas ce qui tombera avec, quelles que soient les lignes futures, je vous inviterai à l’enterrement de mon ennui à la fin.
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V.Alov
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V.Alov


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MessageSujet: Luminance II   Luminance, I et II EmptyJeu 18 Aoû 2011, 03:49

II

Avant propos


Délires.
Fuite automatique de maintenant.

***


Action liminaire


Je ne sais rien de mon personnage, je vais vous conter les pittoresques fables dont il est fait l’objet, ce jour.

«De retour de deux semaines de tâches ménagères pour des gens assoiffés de reconnaissance, et à veiller une mourante qui bientôt irait dormir au reposoir pour ranger ses membres refroidis, il avait pu au moins améliorer ses talents de cordon bleu ; régaler ses familiers si différents, mais qu’il aimait sincèrement dans le sacrifice ; s’exercer au repassage dont il avait enfin percé le mystère de la violence de son exécution – les arcanes de la vapeur d’eau -, qui incite nombre de notre deuxième sexe à s’investir corps et âme dans cette mission humaine où elles peuvent secrètement réaliser leur fantasme de domination ; ainsi qu’à tous les autres arts et bricolages de la maison et du jardin – ah les courses, cette aventure moderne ! »

« De ses chats, au nombre de quatre, véritable raison du régulier séjour effectué dans ce lieu de l’enfance maudite, il avait pris un soin particulier et avait accepté les griffures et les morsures d’angoisse rendues par l’un, lorsque pendant une visite annuelle chez le vétérinaire, ce rebouteux des bêtes qui reçoit des chèques de taille sympathique pour enlever très souvent la vie à nos amis meurtris par la bête humaine – loué soit le progrès ! tout le monde ne s’en va pas de la clinique vétérinaire les quatre pattes raides et froides : comme disait ma marâtre refroidie : « mais non, il ne tue pas tout le monde » ; et, même, il est des témoignages où quelque animal fut vu ressortant de l’horrible édifice sans laisse et sans maître, n’est ce pas là pure munificence ? -, celui-ci avait ressenti un mal profond venu de la main maladroite de ce vétérinaire endimanché. »

« Ce séjour, ne le rejetons pas, avait été la source d’une importante production musicale. Le jour, souvent, quand il pensait à une perfide – toujours là même, et pour toujours, doit elle revenir, c’est un impératif ! -, il retrouvait les touches de son piano noir et laissait l’inspiration le pénétrer. C’était beau ! Les accords offraient des couleurs et des parfums tout à fait nouvels. Un Dramma Giacoso comme ils disent dans l’opéra – ce qu’il pouvait les aimer… Si les notes venaient de plus haut et sortaient sans volonté, aucune, exprimée de ses mains ; qu’ils ne comprenaient pas, lui, le médiocre musicien, la source de ses créations ; cela se faisait pourtant au détriment des mots. Les mots étaient pour ainsi dire en vacances, ils dégustaient un repos bien mérité. Mais c’était souvent le cas lors de ces séjours où l’odeur humaine le rendait trop faux, il reprenait alors l’ancien costume du clown triste et en bon comédien qu’il se forçait d’être jouait à l’Heureux, il détestait être le moins heureux, aussi s’attelait il à rire et à divertir son monde, tant bien que mal. Il refusait que quelqu’un puisse paraître plus malheureux que lui ici, là et ailleurs. »

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