Bar de mai

J'ai reçu mon permis officiel aujourd'hui par la poste.

Cette annonce faite, je vais jouer la coiffeuse ; il faut que je coupe les cheveux de mon chéri. xD

Bonne journée à tous ^^

"Oups, désolé chéri, me suis trompée de sabot... "

Merwyn a écrit:

"Oups, désolé chéri, me suis trompée de sabot... "

félicitations tite Kervi et puis.....".... les mots des pauvres gens, ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid...." LF. et puis, et ne roule pas trop vite, prends bien soin de toi ma titite

Merci beaucoup ! et promis

c'est le nettoyage du printemps..je trie, jette et garde mes anciens croquis et certaines aquarelles qui n'ont aucune valeur..
Félicitations Kervinia pour ton permis!

Le Point publie un article intéressant sur le rôle ou non que la presse doit jouer au niveau de sa connaissance sur la moralité des hommes politiques, écrit par la journaliste Emilie Lanez, je le trouve assez édifiant et ouvrant à bien des interrogations. Du journalisme philosophique, oui, ça existe encore et heureusement:

"
Journaliste débutante, J. s'intéresse aux déboires de l'industrie textile. Elle a 26 ans lorsqu'elle accompagne le président du conseil général des lieux, 76 ans, à la rencontre d'ouvriers inquiets. Le discours conclu, elle le prie de se soumettre à quelques questions. "Voyons, mademoiselle, au lieu de raconter toutes ces fadaises, on aurait mieux fait d'aller se promener dans les bois tous les deux", répond-il en s'épongeant le front. Cinq ans plus tard, elle doit interviewer un patron du CAC 40. Elle l'a souvent rencontré et, "à plusieurs reprises, a décliné ses invitations à dîner en lui expliquant que si déjeuner était un exercice professionnel, dîner en revanche appartenait à la sphère privée". Son article pressant, elle le prie de lui consacrer un peu de temps lundi matin. Las, dimanche à 20 heures, à son domicile, conviendrait mieux à ce dirigeant trop occupé. "J'avais confiance, je le connaissais bien." L'entretien est informatif. "En me raccompagnant vers l'ascenseur, tout dérape. Il essaie de m'embrasser." J. le repousse, l'homme invoquera une déprime passagère. La journaliste, soucieuse de garder une trace écrite du méfait, lui adressera un texto manifestant sa colère et son dégoût. "Depuis, j'ai été amenée à le revoir pour le boulot, c'est comme si cela n'avait jamais existé." J. aurait-elle dû écrire que l'homme politique a abusé de son âge et de son sexe pour lui proposer la bagatelle en guise de réponse à la crise du textile ? En ne dénonçant pas dans son journal - et donc à l'opinion publique - les gestes déplacés de ce grand patron, a-t-elle péché par connivence ? Fut-elle, par son silence, complice de l'incestueuse collusion entre la presse et le pouvoir ?

L'accusation de tentative de viol portée contre Dominique Strauss-Kahn affole les Français, au point que d'aucuns, d'ordinaire plus délicats bretteurs, ont cru bon de hausser les épaules sous prétexte qu'il n'y avait "pas mort d'homme" (Jack Lang) ou que ce n'était là que "troussage de domestique" (Jean-François Kahn). Des mots maladroits qui confortent l'opinion, pointant d'un doigt réprobateur l'élite des "sachants". Cette presse de mèche avec les politiques, les dirigeants, les puissants, qui les protège, se repaît de leurs secrets.


Hors norme

Esprit de caste, connivence, frilosité. Il lui est fait reproche d'avoir détenu des informations qu'elle n'aurait pas cru nécessaire de partager avec ceux-là mêmes qui auraient été peut-être un jour appelés à voter pour cet homme. La presse savait-elle que l'ex-patron du FMI était un dragueur compulsif ? Oui. L'a-t-elle écrit ? "Ceux qui voulaient savoir pouvaient le lire entre les lignes", remarque Catherine Nay, éditorialiste à Europe 1. Seulement, jusqu'à la nuit du Sofitel, ce tempérament impétueux n'outrepassait pas le cadre d'échanges privés entre adultes consentants. Il relevait par conséquent de l'article 9 du Code civil, qui dispose que chacun a droit au respect de sa vie privée. "On dégouline de témoignages de gens racontant qu'il était obsessionnel. On a le droit d'être sexuellement compulsif. Il y a une limite entre une sexualité perverse et une sexualité criminelle. Jusqu'ici, cette limite n'était pas franchie", observe une journaliste. "J'en ai marre de toutes ces histoires, s'emporte Michèle Cotta, éminente journaliste politique. Comme si soudain tous les coureurs de ce pays étaient des violeurs en puissance. Moi, la rigueur morale m'emmerde. J'exige le droit au respect de la vie privée." "On va voir débarquer une génération spontanée de filles soi-disant violées par DSK. Halte-là ! Je l'ai suivi depuis 1988 : oui, c'est un dragueur, oui, c'est un dragueur répétitif. Mais jamais je n'ai vu en lui un homme dangereux." Cette journaliste de télévision l'a rencontré trois fois en tête à tête à Paris. "Des insistants comme lui, il y en a un paquet. Certains au sommet de l'État. Et alors ?" Certes, être un séducteur forcené peut être insupportable, primitif, voire pathologique, mais ce n'est pas illicite.


Véracité des faits

La presse tente de ranger ses informations dans deux sous-ensembles commodes : ce qui relève des choix privés (tromper son conjoint, fréquenter des soirées échangistes) ne la concerne pas et n'est pas publiable. Ce serait d'ailleurs, le cas échéant, sévèrement condamné devant les tribunaux. Ce qui, en revanche, enfreint la loi (attentat à la pudeur, agressions) peut faire l'objet d'enquêtes contradictoires, tandis que la justice établira la véracité des faits. Ainsi dit, tout paraît simple. "Nous savons beaucoup de choses, faut-il les dire ? Je ne le crois pas, tant que ces faits ne sont pas délictueux. Il ne s'agit pas d'élire un saint, mais un homme aux capacités hors norme, et par conséquent aux vulnérabilités souvent hors norme également", observe Catherine Nay. "Lorsqu'on suit une campagne électorale, on vit avec les politiques. On connaît leurs soucis, leur femme, leurs maîtresses. Doit-on le raconter ? analyse Nathalie Saint-Cricq, rédactrice en chef d'une émission politique sur France 2. Si un politique promeut les vertus de la famille alors qu'il trompe sa femme, est-il pour autant forcément incapable de défendre la famille ? Je refuse de réduire les personnes à ce qu'elles sont, à leurs failles." Être homosexuel n'interdit pas d'être opposé au pacs. Être riche n'empêche pas de défendre la classe ouvrière. Être un dragueur frénétique ne rend pas inapte à la bonne gouvernance.


Victimes effrayées

Seulement, la vie n'est pas si confortablement sécable. Entre les conduites privées et celles délictueuses, un marais mouvant d'impunités, de favoritismes, de victimes effrayées qui n'oseraient porter plainte et de signes avant-coureurs. DSK s'était-il rendu coupable de faits similaires que la presse aurait étouffés ? En tout cas, lorsqu'en 2008 la députée socialiste Aurélie Filippetti se plaignit publiquement d'une tentative "très lourde, très appuyée" et affirma "ne plus vouloir se retrouver seule avec lui dans un endroit fermé", la presse ne s'en fit que fort modérément l'écho. Lorsqu'en 2007 Tristane Banon, romancière, raconta sur un plateau télévisé avoir été en 2002 violentée par un homme, la révélation fit glousser les messieurs présents. A-t-elle porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn ? Jamais. Le fait-elle alors que, l'accusé étant pour le moins affaibli, les pressions s'estompent ? Toujours pas. La presse doit-elle relayer ces accusations - justes, graves ou farfelues, mensongères ? "Dire que Machine picole, que Machintruc partouze, où serait l'information ? Sauf à dire que seuls ceux qui ont une vie privée exemplaire sont capables d'avoir une vie publique probe... Cette équation à l'anglo-saxonne est fausse, observe Christian Delporte, historien et auteur d'Une histoire de la séduction politique (Flammarion). Un débauché est-il forcément un mauvais responsable politique en action ? La réponse n'est pas simple. Quand la presse joue le rôle de police morale, elle devient un instrument de totalitarisme." L'universitaire rappelle combien le respecté ministre des Finances Antoine Pinay fut un coureur invétéré. Cela l'aura-t-il empêché de défendre vaillamment notre défunt franc ? "À partir de quelle défaillance devrions-nous considérer qu'il y a un danger pour le pays que nous devrions porter à sa connaissance ?" s'interroge encore Nathalie Saint-Cricq. Où placer le curseur ? La presse s'honore - et se protège - à considérer que c'est à la justice de nommer ce qui est un délit, voire un crime, et non à elle de distribuer des gages de vertu. "Certes, admet Hélène Jouan, directrice de la rédaction à France Inter, mais lorsque Piroska Nagy, salariée du FMI qui eut une relation adultère consentie avec son patron, écrivit qu'il était peu apte à diriger une organisation où travaillent des femmes, la presse américaine comme française, le FMI, tout le monde a vite tourné la page. Nous aurions peut-être dû enquêter." Certes, mais DSK a bel et très bien dirigé le FMI. Alors ?
"

A partir de quelle défaillance?
la réponse me semble simple: à partir du moment où les faits correspondent à des délits, infractions, crimes, etc....recensés dans les codes de lois.
l'agression en fait partie.

Coucou,

Tout s'est bien passé, pas de pluie Ouf!
Encore, une journée et je suis en congés.

Albert a écrit:

A partir de quelle défaillance?
la réponse me semble simple: à partir du moment où les faits correspondent à des délits, infractions, crimes, etc....recensés dans les codes de lois.
l'agression en fait partie.

En somme, garder sous silence tous les travers de moeurs du moment qu'ils ne sont pas pénalement reconnus... ?

Je ne sais trop... un homme politique incarne aussi "une image de la nation", chez nos amis Romains (qui ont bien vite oublié cela...) on ne pouvait être homme politique sans une morale irréprochable (d'autant plus irréprochable que vos ennemis politiques étaient à la recherche de la moindre défaillance).
Ou alors, fallait être empereur... (Tiens, Berlusconi serait-il Empereur?)

Oui, la pluie est attendue ici pour demain...

Content que ta journée spéciale se soit bien passée... et une journée de plus en moins...

Je pense qu'effectivement les "travers de mœurs" s'ils ne correspondent pas à une infraction, délit, etc.... (c'est à dire pas seulement pénal) ne nous regardent pas.
Par exemple si des hommes politiques ont des pratiques échangistes, SM, infidélités diverses, enfants adultérins, ou autres, si c'est entre adultes consentants, ça ne regarde qu'eux.

Par contre, tout ce qui relève d'agressions, de détournement de biens, de trafics divers, doit être connu.

J'attends de personnes qui sont susceptibles de créer des lois, ou d'avoir à les faire respecter, qu'ils les respectent eux mêmes.

J'entends bien ce que tu dis et je ne te donne pas tort mais j'ai tout de même du mal à accepter cela...
Sans aller jusqu'au Kalos Cagatos grec (beau et bon), à savoir que la beauté de l'âme est proportionnelle à la beauté du corps, je me dois tout de même d'avouer qu'il me serait impossible de voter pour un candidat par exemple échangiste... Je me dirai qu'il y a quelque-chose qui ne tourne pas rond dans sa tête (ou ailleurs)...

Je pense que question morale, on n'accorde pas tous la même importance à un acte... Un candidat qui aurait des enfants adultérins ne me choquerait par exemple pas (je précise que je n'en ai pas... non mais) alors qu'un SM, là, me choquerait ...

Il est certain que n'ayant pas tous le même regard sur les moeurs non délictueuses, il serait assez délicat de les utiliser comme vecteur de choix politique...

Entre des Propositions et des contraintes allant jusqu'au viol, il y a de la marge.

Fermons les yeux sur les affaires privées qui ne portent pas préjudice, et laissons agir la loi pour les autres. (pas question d'impunité.)

Bonjour,

C'est vendredi......

Fatiguée mais ce week-end, je regarderais pour les lectures communes. J'ai pas oublié Rotko.

Pour votre débat, je suis partagée. Ils nous représentent tout même, sans aller à vouloir des saints, je préfère des personnes avec un minimum de tenu. Bien que peu m'importe leur vie privée.

Bonjour les grains! je crois qu'il y a sur GDS de grands idéalistes

Ou alors des grains qui sont bien éloignés de la réalité de la vie des hommes politiques, ou des gens qui ont un peu de pouvoir.

Derrière le goût du pouvoir, je n'ai jamais vu ( bon, je ne connais pas tout le monde, hein!!) une grande âme décidée à faire le bien de l’humanité.
Par contre, j'ai régulièrement croisé des personnes avides de reconnaissance, d'argent, de pouvoir sur les autres.

Ceci dit, c'est le weekend ce soir!! ça va faire du bien, d'autant plus que la semaine prochaine va être raccourcie

Bonne journée à tous!

Citation :

Bonjour les grains! je crois qu'il y a sur GDS de grands idéalistes

Faut toujours garder en tête son idéal. Ce n'est pas parce que le monde est "pourri" qu'il faut rabaisser son niveau d'exigence.

Albert a écrit:

Bonjour les grains! je crois qu'il y a sur GDS de grands idéalistes

Ou alors des grains qui sont bien éloignés de la réalité de la vie des hommes politiques, ou des gens qui ont un peu de pouvoir.

Derrière le goût du pouvoir, je n'ai jamais vu ( bon, je ne connais pas tout le monde, hein!!) une grande âme décidée à faire le bien de l’humanité.
Par contre, j'ai régulièrement croisé des personnes avides de reconnaissance, d'argent, de pouvoir sur les autres.

Ceci dit, c'est le weekend ce soir!! ça va faire du bien, d'autant plus que la semaine prochaine va être raccourcie

Bonne journée à tous!

Je rappelle que GDS sans * = Groupe de Défense Sanitaire... Hum... (je dis cela avant que Rotko prenne à nouveau ses six pilules de prozac, seules à pouvoir le calmer au manque gaulois...)

Je ne pense pas qu'il y ait en ce moment de grande âme qui ait du pouvoir comme nous l'entendons ici mais il doit bien y avoir des êtes sans déviances exacerbées... Des êtres avides de reconnaissance qui ont du pouvoir, j'en connais aussi mais ils ne sont généralement pas dangereux eux, ils se tuent au travail pour qu'on ait une bonne image d'eux... Ils sont plutôt dangereux pour eux mais là, c'est leur choix. (les occurrences du "eux" sont stupéfiantes...non? ^^)
Par contre, les avides d'argent et de supériorité sur les autres, eux ont quelque-chose de déjà malsain...

Après, il y a d'autres formes de pouvoir et je ne pense pas que Mère Térésa, Soeur Emmanuelle ou l'Abbé Pierre aient été avides de quoi que cela soit si ce n'est de rendre utile leur existence ici-bas en aidant les autres.

Mais je m'écarte du sujet... Tu as raison Albert quand tu dis que tout homme de pouvoir (comme nous l'entendons ici, bis repetita) a forcément une raison non désintéressée de vouloir ce pouvoir mais toutes les raisons (comme le désir de reconnaissance) ne représentent pas toutes un danger pour les autres et peuvent même entrainer un plus moral. (Si il veut être bien vu, avoir une belle image, il se forcera à avoir une vie publique et privé sans faille...)

Donc oui, pouvoir et argent corrompt généralement les êtres mais il existe comme partout des exceptions... qui confirment la règle... ce sont ces exceptions qui m'intéressent...


Bonne journée Tutti...

A lire Confucius ou Lao Tseu, on se rend compte que la première qualité demandé à qui a du pouvoir, c'est la mesure.

Plus on a de pouvoir, plus il faut se montrer mesuré car plus ses débordements auront d'impacts...

D'ailleurs, la mesure, la prise de recul, la pondération sont des qualités communes exigées par presque tous les penseurs pour ceux qui dirigent que cela soit dans la sphère publique ou privé...

Après, comme tout idéal, ce n'est quelque-chose qui est réalisable simplement en le disant mais vers quoi on doit diriger ses efforts...

Hélas Merwyn, je crois bien qu'ils sont tous dans la démesure, d'une manière ou d'une autres, les candidats à la présidentielle !

Je ne mettrais pas pouvoir et argent sur le même pied, il y a dans la possession du pouvoir, une part d'ivresse et de fascination et ce, dès le moindre sous chef adjoint. Cette tentation est encore plus forte que l'argent, d'autant que le pouvoir isole terriblement : si les gens fortunés se retrouvent entre eux, les gens de pouvoir, même s'ils y sont obligés, se déchirent pour le garder.

A condition d'en avoir beaucoup, l'argent se partage, le pouvoir jamais.


Bonne journée à tous

Bonjour tout le monde,

Hum de la bonne confiture sur une tranche de pain grillé...un délice !

J'ai passé une chouette soirée hier avec un apéro littéraire spécial auteurs féminins suivi d'un spectacle Féminines pluriel par la compagnie du Bibliothéâtre. Ambiance détendue, de quoi manger et boire, des discussions autour des livres et de Féminines pluriel en présence des artistes. Tout ça sous un petit chapiteau qui créait vraiment l'ambiance chaleureuse et intimiste. Très chouette, vraiment.

Samedi nous pensons aller voir les Machines de Nantes, la compagnie Royal de Luxe mais craignant la foule j'appréhende un peu

M'sieus, Dames bien l'bonjour.

pas trop beau ni trop mauvais, nickel pour les magasins!!

Ps: Natalia, MM t'attend.

Et puis quand il pleut, on peut toujours se réfugier dans une librairie

Tchipette a écrit:

Et puis quand il pleut, on peut toujours se réfugier dans une librairie

Bonne philosophie

Enfin, moi, aujourd'hui, c'est lecture, faire la queue à la poste (chouette !) et boulot au lycée (glandage, devrais-je dire ? ça sent la fin de l'année).