le livre et l'argent des livres

La fortune à portée de plume ? c'est selon

aujourd’hui, en France, l'avance par l'éditeur va de 800 euros pour un auteur débutant à une fourchette située entre 10 000 à 30 000 euros pour un romancier s’étant fait un « petit nom ».

« Je peux monter jusqu’à 2 000 euros pour un premier roman qui m’emballe et pas au-delà de 20 000 euros pour un auteur reconnu », confirme l’éditrice Anne-Marie Métailié.

Pour Les particules élémentaires, Michel Houellebecq, qui n’était pas encore la star que l’on connaît, avait touché une « modeste » avance de 140 000 francs de la part de Flammarion, en 1998.

Un article détaillé pour mieux cibler votre profil financier

Beurk Houellebecq j'imagine bien le pognon qu'il doit se faire alors que tant d'autres talentueux ne touchent pas grand chose et que certains ont tant de difficulté à se faire éditer

Et Monsieur Moumoutte*, alors ?

Depuis les années qu'il sort un livre tous les 2 ans.


*Ex "présentateur-séducteur-équanime" de TF1.

lol

comment se partage le fromage (ou si vous préférez, le gateau)

Les pauvres auteurs sont plus mal lotis que les producteurs de lait bretons ! Une honte culturelle !
Le pire ce sont les gains opérés par les éditeurs et librairies en ligne quand le livre est téléchargé sur les ebooks. Alors qu'il n'y a plus de frais d'impression, de livraison, de diffusion autre qu'internet, les librairies en ligne les vendent à un prix inférieur de seulement 5 ou 10% du prix papier. C'est une erreur marketing flagrante.

C'est sûr qu'avant d'envisager d'en faire son gagne-pain, mieux vaut bien réfléchir ! Sinon reste le plaisir de créer, d'écrire et d'être lu.

rotko a écrit:

La fortune à portée de plume ? c'est selon [

C'est plus facile le soir au Bois de Boulogne que devant une page blanche.

Mile a écrit:

rotko a écrit:

La fortune à portée de plume ? c'est selon [

C'est plus facile le soir au Bois de Boulogne que devant une page blanche.

Je suis auteur mais je ne vends pas assez pour en vivre et je suis obligée d'avoir un métier à côté. Ce qui est le plus difficile, c'est de trouver un éditeur à compte d'éditeur pour une large diffusion en librairie.

cathyHu a écrit:

Mile a écrit:

rotko a écrit:

La fortune à portée de plume ? c'est selon [

C'est plus facile le soir au Bois de Boulogne que devant une page blanche.

Je suis auteur mais je ne vends pas assez pour en vivre et je suis obligée d'avoir un métier à côté. Ce qui est le plus difficile, c'est de trouver un éditeur à compte d'éditeur pour une large diffusion en librairie.

Je n'en disconviens pas du tout. Ma remarque libertine va dans le même sens. Elle signifie qu'il est plus facile de faire fortune en faisant des fellations (plumes en argot), le soir, au Bois de Boulogne, qu'en se cassant la tête devant une feuille blanche.

En plein dans le mil Mile.

Mile a écrit:

cathyHu a écrit:

Mile a écrit:

rotko a écrit:

La fortune à portée de plume ? c'est selon [

C'est plus facile le soir au Bois de Boulogne que devant une page blanche.

Je suis auteur mais je ne vends pas assez pour en vivre et je suis obligée d'avoir un métier à côté. Ce qui est le plus difficile, c'est de trouver un éditeur à compte d'éditeur pour une large diffusion en librairie.

Je n'en disconviens pas du tout. Ma remarque libertine va dans le même sens. Elle signifie qu'il est plus facile de faire fortune en faisant des fellations (plumes en argot), le soir, au Bois de Boulogne, qu'en se cassant la tête devant une feuille blanche.

fellations, je ne savais pas que cela se disait plumes en argot.
Je suis contente que l'on soit tombé d'accord.

cathyHu a écrit:

Je suis contente que l'on soit tombé d'accord.

Itou. Mon style élliptique - m'a-t-on déjà dit - me joue souvent des tours.

Perso je trouve que le livre est trop cher. J'en lis un à deux par semaine cela représente un budget. Donc ne roulantpas sur l'or je suis ravi des solutions qu'offre notre pays, à savoir les biblio municipales. J'y trouve beaucoup de chose et quand ce n'est pas le cas je commande sur un site d'occasion. Je boycotte au maximum les livres neufs.
Il y a des livres qui se sont vendus à des millions d'exemplaires et qui sont toujours au même prix comme les disques.
D'ailleurs j'aimerai bien savoir entre le prêt et les occas' qui est le plus lus, certainement pas ceux que l'on croit.

Hexagone je te comprends.
Je lis beaudoup, 3 à 5 livres par semaine. J'emprunte en biblio ou j'achète d'occas rarement des livres qui viennent de sortir mais çà arrive lorsque je fais une fixette sur un titre.

Natalia a écrit:

Hexagone je te comprends.
Je lis beaudoup, 3 à 5 livres par semaine. J'emprunte en biblio ou j'achète d'occas rarement des livres qui viennent de sortir mais çà arrive lorsque je fais une fixette sur un titre.

Comment faites vous pour lire autant de livre, et également souvenez-vous des histoires que vosu avez lu il y a assez longtemps. Il faudrait que je crée un fil sur ce sujet.

J'ai toujours beaucoup lu depuis que je sais lire en fait, mais çà fait aussi un moment que je ne travaille plus. Ceci dit j'ai toujours lu beaucoup même quand je bossais. Je n'ai jamais su dormir sans lire avant et çà depuis l'enfance ( je me suis tué les yeux comme çà )

Je me souviens des plus marquants, il m'arrive d'en relire mais assez rarement.
On se tutoie ?

Ouvre un fil nous serons nombreux à y répondre je pense

Hexagone : ton idée est très bonne ! J'attends avec impatience que tu crées ce post. ^^
En ce qui me concerne, je ne me fixe pas un nombre de livres hebdomadaire à lire. J'ai horreur de me forcer.
Le nombre de mes lectures est variable.

De plus, je ne vois pas l'intérêt de consommer un maximum de livres pour dire qu'on comble son temps ou qu'on a compris que X mourait à la fin, la belle affaire ! Les romans "doivent" être relus plusieurs fois si on veut pouvoir en connaître les enjeux, le contexte, les messages délivrés etc...

Aphrodite a écrit:

De plus, je ne vois pas l'intérêt de consommer un maximum de livres pour dire qu'on comble son temps ou qu'on a compris que X mourait à la fin, la belle affaire ! Les romans "doivent" être relus plusieurs fois si on veut pouvoir en connaître les enjeux, le contexte, les messages délivrés etc...

Se forcer pour lire çà remonte au collège et encore
J'adore les gens plein de certitudes ...

Je ne suis pas pleine de certitudes, au contraire. Et ma réflexion ME concernait.
Et au passage, on écrit "ca", sans accent grave.

et avec une cédille

Moi ça dépend vraiment d'une période à l'autre. A certains moments je lis beaucoup, à d'autres plus du tout, je ne ressens plus ce besoin au fond de moi. En ce moment d'ailleurs, c'est le cas. Alors je me force un peu à remettre le pied à l'étrier. Quand je suis bien lancée dans le livre, généralement ça suffit à me redonner envie de lire compulsivement. Du coup, je lis des choses très différentes selon la période. Par exemple, j'ai lu Orlando ou La princesse de Clèves durant ma dernière période de "boulimie". Par contre là pour m'y remettre je me suis plongée dans un livre scientifique passionnant sur les serial killers, quelque chose de plus attractif

J'avoue que quand j'en ai l'occasion, j'achète des livres...d'occasion lol c'est beaucoup moins cher, dans certains cas j'en trouve à moins d'1€

C'est clair qu'il y a un problème dans la répartition des bénéfices. Mais je ne suis pas spécialement pour le boycott dans livres neufs car, si on y réfléchit, ce sont (encore) les auteurs inconnus qui vont en souffrir. En revanche, je boycotte très clairement l'industrie du disque. Les chanteurs gagnent de l'argent quand on achète leur cd, quand on va les voir en concert, quand ils passent à la radio, à la télé... Les romanciers doivent se contenter de leurs ventes de livres et encore...ils se font plumer (mouarf j'ai réussi à la placer^^)

J'ai énormément emprunté en bibliothèque pour ma part, actuellement j'achète un peu plus...quoique j'emprunte toujours aussi à des amis ou on m'en offre... ^^

Par contre, non, je ne me souviens absolument pas de tous les livres que j'ai lus (titres ou auteurs...), à mon grand regret... quoique certains méritaient d'être oubliés

Je plussoye Aurèle pour le reste...

Aphrodite a écrit:

Hexagone : ton idée est très bonne ! J'attends avec impatience que tu crées ce post. ^^
En ce qui me concerne, je ne me fixe pas un nombre de livres hebdomadaire à lire. J'ai horreur de me forcer.
Le nombre de mes lectures est variable.

De plus, je ne vois pas l'intérêt de consommer un maximum de livres pour dire qu'on comble son temps ou qu'on a compris que X mourait à la fin, la belle affaire ! Les romans "doivent" être relus plusieurs fois si on veut pouvoir en connaître les enjeux, le contexte, les messages délivrés etc...

Il faut lire les livres plusieurs fois avant de les comprendre. Certains paraissent simples mais sont compliqués et très riches (comme par exemple Karoo boy de Blacklaw Troy).
Moi aussi j'ai horreur de me forcer à lire. C'est quand j'en ai envie. Cela dépend aussi de la grosseur du livre. 3 livres de 1000 pages chacun, cela suffit !
J'emprunte encore bien les cd : les livres lus. C'est une manière reposante de lire.