J'ouvre un nouveau fil , la peinture japonaise que l'on appelle le sumi-e , avec quelques excercices que j'ai réalisé.
Cette technique provient de
Chine (
VIe siècle) et a longtemps été utilisée en
Corée et au
Japon (
Xe siècle).
En Extrême-Orient le trait jeté est le signe du souffle de la vie. Il est jeté avec vigueur sur la feuille suivant un flux naturel. Ce flux ne peut revenir en arrière, il laisse définitivement sa trace sur le papier. Une notion de spontanéité est donc omniprésente et correspond tout à fait aux caractéristiques de cette technique. Ce raisonnement est certainement issu de la philosophie
taoïste chinoise, imprégnant toutes les techniques et la culture d'Extrême Orient. C'est probablement une des principales raisons pour laquelle cette technique restera implantée et non supplantée aussi longtemps en Extrême Orient.
La difficulté principale du lavis, comme pour l'
aquarelle, réside dans le fait qu'elle n'autorise pas de retour en arrière, une autre difficulté plus spécifique au lavis réside dans le fait que son utilisation doit être aussi minutieuse que grossière.