Incipit

rotko a écrit:

les grattes servent au lycées prevoyants et aux etudiants qui sentent l'utilité d'avoir des roues de secours

Ah, tu veux dire des tustes ?

Mag à l'eau a écrit:

rotko a écrit:

les grattes servent au lycées prevoyants et aux etudiants qui sentent l'utilité d'avoir des roues de secours

Ah, tu veux dire des tustes ?

Plutôt des antisèches non ?

Bon bah mag, on se retrouve sur le fil: https://grain-de-sel.1fr1.net/t667-luis-sepulveda-chili?highlight=sepulveda

Du XXe ?

Ça me fait un peu penser à Giono

Justine de Lawrence Durrell, un livre magnifique que j'ai redécouvert dans ma bibliothèque il y a... deux jours !

Citation :

La mer est de nouveau trop grosse aujourd'hui, et des bouffées de vent tiède viennent désorienter les sens. Au coeur même de l'hiver, on perçoit déjà les prémices du printemps. Un ciel de nacre pure jusqu'à midi ; les criquets dans les recoins d'ombre ; et maintenant le vent, dénudant et fouillant les grands platanes...

Pour résumer, c'est un auteur anglophone du XXème siècle, mort et présent sur GDS*.

nicyrle a écrit:

Justine de Lawrence Durrell, un livre magnifique que j'ai redécouvert dans ma bibliothèque il y a... deux jours !

Bien joué nicyrle.

C'est bien Justine.

Le quatuor d'Alexandrie est le livre préféré de mon grand-père.

Citation :

The sea is high again today, with a thrilling flush of wind. In the midst of winter you can feel the invention of spring. A sky of hot nude pearl until midday, crickets in sheltered places, and now the wind unpacking the great planes, ransacking the great planes…

Eh bien, le traducteur a pris pas mal de libertés !

troglodyte a écrit:

Eh bien, le traducteur a pris pas mal de libertés !

Oui. Surtout pour la première phrase.

Connaissez-vous cet incipit :

Citation :

L'horizon n'est pas bien loin ; avec les nuages il se rapproche, vient jusqu'à notre village. Quand il fait beau, il s'éloigne, va ailleurs. Il m'arrive de tendre le bras et d'avoir l'impression de le toucher. C'est une ligne brisée faite de buissons ramassés et de collines nues.

Il s'agit d'un écrivain contemporain.

Aurait-il écrit ce livre en hommage à son épouse ?

Ne serait-ce pas les derniers jours de Stefan Zweig, je l'ai lu il y a un mois environ et cette phrase me dit qq chose ?

Un roman africain ? Sautons à pieds joints dans les premières impressions, même si elles sont un peu clichées.

L"horizon, les collines, les buissons ...hum, probablement un roman français.

- J'avoue ne pas savoir si ce roman a ou non été écrit par l'auteur en hommage à son épouse ; je ne le pense pas.

- Non, Ysandre, ce n'est pas un livre de Zweig.

- Un roman africain ? Si on veut !

- L'auteur, né ailleurs, est de langue française.

Un auteur africain qui vit désormais en France ?

par hasard, ce n'est pas dans les yeux baissés de Tahar Bendjelloun?

Oui, Sarabennada ! Voici quelques lignes de plus :

Citation :

Comme les chèvres que je garde, moi aussi je grimpe à un arbre, je me cale, assise sur une branche principale et j'essaie de voir s'il y a quelque chose derrière cette ligne mouvante : des arbres puis des collines sur lesquels plane une légère couche de brume comme un voile ou une moustiquaire. Sur l'arbre, j'oublie tout, le troupeau, le chien et le temps. Je peux passer toute une journée ainsi perchée sans m'ennuyer. Je fredonne un chant, je m'assoupis un peu ; le reste du temps, je rêve.