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| | Carole Fréchette, La Peau d'Elisa | |
| | Auteur | Message |
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rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Carole Fréchette, La Peau d'Elisa Dim 12 Déc 2010, 07:32 | |
| J'éi vu cette pièce de théâtre, bien mal assis, et sans toujours comprendre ce dont il s'agissait. Une jeune femme, seule en scène, raconte des histoires d'amour, tout en s'interrogeant sur sa peau, ses sensations, sa façon de raconter, et ses pertes de mémoire. En fait, c'est tout simple. Carole Fréchette avait demandé à plusieurs personnes habitant Bruxelles d'ancrer un souvenir d'amour dans un lieu précis. De ce patchwork, Carole Frechette a fait une pièce de théâtre. A mon avis, la mise en scène que j'ai vue aurait dû montrer les changements de personnage, soit par un nouveau vêtement, soit par un signal sonore ou autre, pour que le spectateur, à l'image de la jeune femme sur scène, ne perde pas le fil. Parfois un jeune homme apparaissait sur scène, en figurant polyvalent de rencontres oubliées. je renvoie à cette page, plus explicite sur la représentation : les évocations d'amours passées sont difficiles, elle sont recouvertes d'une peau qui les rend inommunicables, ou presque | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Carole Fréchette, La Peau d'Elisa Dim 12 Déc 2010, 07:37 | |
| ELISA. - Citation :
- Qu'est-ce que je disais ? Ah oui. Ça s'est passé à Saint-Gilles. quand je portais des pantalons péruviens et des ceintures larges comme ça, avec des clochettes. Je le croisais tous les midis, dans la rue de la Glacière. Une rue terne et triste. Il était assez petit, et pas vraiment beau, mais il avait ... Je sais pas... Il était différent.
J'avais dix-sept ans, peut-être dix-huit. Je portais des grandes ceintures avec des clochettes qui tintaient quand je marchais. Les entendez-vous, les clochettes ? Lui aussi portait des vêtements colorés : des chemises de pirate, des pantalons bouffantes, des vestes bariolées. Il y avait une espèce de compétition entre nous c'était à celui qui irait le plus loin clans l'extravagance.
Quand on se croisait, on se regardait du coin de 'oeil. et on comptait nos points, en silence. Quelquefois, son coude frôlait le mien et ça faisait une petite étincelle qui éclairait pendant quelques secondes la rue de la Glacière, qui était terne et triste. Et puis allais à mon école et lui à la sienne. Et c'était tout. un long extrait La pièce est éditée chez Actes Sud papiers. | |
| | | | Carole Fréchette, La Peau d'Elisa | |
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