La chute de la maison Usher, mise en scène par Sylvain Maurice
On connaît l’argument
d’Edgar Poe.
Un jeune homme rend visite à son ami d’enfance, Usher, qui vit dans une maison délabrée, près d’un lac brumeux. Il semblerait que cette propriété séculaire de la famille ait un rôle maléfique sur les habitants. Maison et habitants dépérissent, jusqu’à disparaître.
Le spectacle que j’ai vu distinguait utilement le narrateur et le personnage, par une bande son très soignée, avec bruits adéquats pour mettre mal à l’aise : portes qui s’ouvrent péniblement etc.
Les lumières favorisaient des scènes successives au sein d’une obscurité générale, le portraits d’ancêtres étaient des photos de zombies, donc impression d’un milieu fantomatique et fantasmatique.
Innovation : la musique : des airs de saxo bienvenus, mais je bémolise sur le chant de Usher : le voilà moribond, mais doué d’une voix vigoureuse. J’aurais préféré qu’il chante dans le registre de
Björk.
Qu’à cela ne tienne, le spectacle était de très bonne qualité et mettait bien en valeur le texte de Poe.