Les chagrins chez Stock, se lit facilement, car le thème est intéressant : naissance d’un enfant en prison, ce qui émeut jusqu’aux mères infanticides. Puis c’est la recherche des parents par la fillette devenue grande, ce qui la conduit jusqu’aux Etats-Unis.
En fait, on a droit aussi à l’enfance de la grand-mère qui élève l’enfant, à la transformation de la mère célibataire ex-prisonnière. Un journaliste bienveillant envers la prisonnière sert d’intermédiaire pour la recherche du père et le vrai visage de la mère, qui a été incarcérée pour n’avoir pas dénoncé son complice dans un braquage.
Les lettres s’échangent entre les personnages, avec parfois des passages banals qui touchent au quotidien. Difficile de faire autrement.
J’ai donc lu tout le livre, parfois médiocrement intéressé, d’autres fois davantage. Il y a des redites, des platitudes, mais ça se lit.