Dog Pound Film franco-canadien de Kim Chapiron avec Adam Butcher, Shane Kippel, Mateo Morales.
traduction française, la fourrière.
Ceux qui entrent dans le centre de détention ne sont pas des petits saints, certes, mais ils sentent aussitôt que la rééducation ne sera pas facile. C’est moins la rébellion contre l’organisation pénitentiaire qui les travaille que la difficulté à vivre ensemble : intimidations, trafics divers, coups fourrés et représailles s’accumulent, avec en primes, des mises à l’isolement ou au mitard.
La pression constante qui s’exerce sur ces délinquants fait l’effet d’une cocotte minute : on sait que tout explosera, reste à savoir quand.
Le film a refusé les facilités, tels que les matons sadiques, pour ne s’attacher qu’à faire ressentir la défiance d’autrui, le qui vive permanent, la violente brutalité des vengeances.
Les répliques verbales pleines d’insolence et de haine d’autrui caractérisent les échanges de cet univers carcéral.
Que pourrait-il en sortir de bon ?
Le film est éprouvant. On en sort sonné.