J'ai interrompu ma lecture de Un Cœur cousu. Depuis le début s'alternaient les moments d'admiration de l'écriture de Carole Martinez et les moments d'ennui.
Descriptions trop longues ? personnages pas assez attachants ? (le père passant ses journées dans le poulailler, puis à faire de comptes est particulièrement dénué d'intérêt pour moi), manque de rythme ?
Un peu de tout ça je pense, mais je suis comme Harelde un peu perplexe quand à mon manque d'intérêt pour ce roman.
J'ai enchaîné avec Lucette de Marc-Édouard Nabe (lecture influencée par un grain que je remercie) Et plus j'avance plus j'apprécie cette écriture aussi bien que l'histoire. Bien que je ne conaisse rien à Céline (mais qui sait, ça va peut-être me motiver).
Une petite phrase qui m'a éblouie hier soir : "Au-dessus de la mer calmée, une symphonie de nuages tonitruait avec des couleurs. Du rose tant qu'on en voulait, mais du rose bien déchiré, pas gnangnan du tout, qui se laisse bien disloquer par de drôles de lueurs afin que tout le bleu du monde l'écharpe en joie."