Le statut de l'image

ok,

donc je crois en terme d'écrit que Yourcenar et Mishima méritent un culte. En tout cas ils m'ont servi de guide, et Yourcenar pas tant en terme littéraire que même dans une démarche historique.
Ensuite j'aimerais connaitre vos opinions sur le statut de l'illustration au sein de l'écrit. J'ai essayé de donner une valeur à l'image qui fasse sens et ne se cantonnent pas à "montrer". Un peu comme un décor de théâtre qui deviendrait actif

Nestor pu déplacer ton billet sur les chroniques littéraires, mais n'a pas pu changer le titre en statut de l'image. Il reste donc tel quel, on s'en arrangera.

Tu poses à mon avis une question très interessante, mais je ne sais pas comment l'aborder ou la traiter.

Tardi reste-t-il fidèle à Céline dans ses illustrations du Voyage ?

Le Journal du voleur de Jean Genet est-il judicieusement illustré par Baudoin ?

je crois que ça mérite d'être discuté - d'où ce fil dans les chroniques littéraires, avec des exemples précis auxquels on se référera

une illustration de Tardi pour le voyage


On peut prendre d'autres exemples comme cyrille derouineau avec marc Villard ou Daeninckx

désolé pour les fautes de frappe et pour les fautes à venir - je préviens de ma dyslexie avant de me faire épingler-

Le sujet a été exploré dans le cadre du théâtre romantique 19e, romantique, qui au sein du cénacle voyait collaborer les artistes peintres et les auteurs sous la férule d'Hugo. Le texte était publié illustré de gravures et de lithographies: première étape, particulièrement avec les frères Devéria. C'est cette démarche qui a influencé la mienne, lorsqu'au sein de la production écrite, j'ai entrepris la création des personnages. La question était de savoir le statut de cette image. Si elle illustre, ne donne-t-elle pas une indication au lecteur qui voudrait sans doute se référer à sa seule imagination? Mais si elle fait sens, par l'expression du personnage qui ne se traduit pas en mot, alors l'image fait-elle partie de l'oeuvre qui dépasse le stade de l'écrit?
Concernant Tardi, je connais ses illustrations mais pas celle de Genet. Existe-t-il l'exemple d'un écrivain peintre qui produirait simultanément une oeuvre sur un support pictural et écrit? c'est en tout cas ce que j'ai tenté de faire.

oui, je comprends bien tes questions, le tout est de savoir si l'oeuvre appartient à l'auteur qui lui donne un sens ou si le lecteur s'en sert pour faire intervenir son moi.

Ainsi on pourrait craindre que l'illustration d'un auteur par lui-même ait un effet de redondance sur l'ecrit, tandis qu'un illustrateur extérieur serait plus libre, ajouterait une deuxième vision à celle de l'auteur.

deux problèmes :

Tardi illustrant des auteurs comme Céline ou Leo Malet est-il un intercesseur entre l'auteur ou le lecteur ou fait-il du Tardi quel que soit l'auteur ?

Un cas réussi, et exceptionnel, celui du petit Prince de Saint Exupery. Là, pas de redondance à mon avis mais deux regards qui s'enrichissent, même s'ils viennent de la même personne.