actualités du polar

Chaque année, plus de 16 millions de polars et romans noirs sont vendus en France, dont les 4/5 en version poche. Le genre représente à lui seul un quart des ventes en librairies. 1711 nouveautés et nouvelles éditions ont été publiées dans l'Hexagone en 2012.

les auteurs chéris des britanniques : deux Français, Fred Vargas et Pierre Lemaître, ont remporté ex-æquo le prix International Dagger décerné par la prestigieuse Crime Writers' Association

Pierre Lemaître avec son livre Alex, Fred Vargas avec L'armée furieuse ainsi qu'Hervé Le Corre, Antonin Varenne et Dominique Sylvain.

des polars remarqués !


Poussière tu seras de Sam Millar

A la trace de Deon Meyer.

pour ma part, je lis des polars pour m'évader du réel, pour me déconnecter ... parce que les bons livres qui me font réfléchir, me pencher sur la misère du monde, ou sur des choses que j'ai vécu ou que j'aurais voulu vivre, sur des réalités dérangeantes parce qu'elles sont cruelles et obligent à une analyse qui emmène parfois très loin, ne me laissent pas indemne.
Le polar, je l'oublie une fois refermé. C'est mon aire de loisirs.

d'autres titres ?

Marin Ledun (1): no more Nathalie éditions in8, collection Polaroïd 85 pages, février 2013


Sébastien Gendron: Zeus, éditions Intervalles, collection one shot, 46 pages, avril 2013,

Dominique Manotti (1): le rêve de Madoff, éditions Allia, 47 pages, juin 2013,.

(1): tous deux sur GDS* avec un bon point.

hé oui ! pourquoi pas ? je note. 

Festival du polar aujourd'hui et demain à Villeneuve lez Avignon !
J'y vais aujourd'hui.
Le programme

plusieurs auteurs sont sur GDS* : dessaint, daeninckx, mesplede, Roux, zamponi, et bien d 'autres meriteraient d'y figurer  

C'est " DES NOEUDS D'ACIER" de Sandrine Collette qui a eu le prix des lecteurs de ce festival.

J'ai assisté à une table ronde à la quelle participait Christian Roux ! Il aurait fallu que ce soit lui qui l'anime d'ailleurs !
J'ai appris que "Placard" le premier livre de Christian Roux allait être réédité et sortirait le 30 octobre.

272 p. Denoël Collection : Sueurs Froides

Un homme violent, massacreur de son propre frère, est réduit en esclavage par deux frères dans une maison isolée. Sandrine Collette fait une irruption remarquée dans le monde du roman policier français...

Le roman noir est en général urbain, et rares sont les auteurs qui nous plongent au coeur d'une nature sauvage, comme oubliée de tous et de la civilisation. Sandrine Collette a su, avec une sensibilité rare, par touches, brosser l'escalade de la terreur, l'imagination sans cesse renouvelée des humiliations, la haine, l'envie, accumulées depuis des décennies au coeur des tourmenteurs et la lente descente aux enfers d'un personnage qui, ne croyant plus à rien au début de l'histoire, finira par ressembler à celui qui le hante, le frère haï et infirme.

(Roger Martin - L'Humanité du 14 juin 2013)

Plusieurs filles sont retrouvées assassinées de manière atroce dans leur appartement. Leur seul point commun ? Elles fréquentaient toutes le milieu de la nuit et les clubs à la mode. John-Fitzgerald, surnommé Fitz par ses amis, est un parasite par excellence. Dragueur paresseux et noctambule, il partage sa vie entre les soirées parisiennes, son amour des jeux en réseau et la vente de coke à la petite semaine

prix du premier roman décerné au festival de Beaune.

la dope dans les beau quartiers...

les quinze meilleurs polars de l'année selon un connaisseur   Claude LE NOCHER.
 
Sam Millar : On the Brinks (Éd.Seuil)
 
Telle qu'il la raconte, la vie de Sam Millar a longtemps été un roman noir, prisonnier politique Nord-Irlandais avant un braquage audacieux aux États-Unis qui le conduit encore en prison. Ce n'est pas de la fiction, c'est pourtant le meilleur polar de l'année.
 
- Megan Abbott : Envoûtée (Le Masque)
 
Une histoire de femmes criminelles dans l'Amérique des années 1930. L'auteure se réfère à la meilleure tradition du roman noir, démontrant toujours une subtilité dans l'action et dans la psychologie, qui frise la perfection.
 
- Lauren Beukes : Les lumineuses (Presses de la Cité)
 
Harper Curtis est une sorte de fantôme criminel qui traverse le vingtième siècle dans la région de Chicago. Un postulat issu du Fantastique, pour une des plus originales histoires de tueurs en série, d'une sacré intensité.
 
- Harry Crews : Nu dans le jardin d'Eden (Sonatine)
 
Un inédit de cet écrivain décédé, son deuxième roman écrit en 1969. Un pur chef d'œuvre de fantaisie que ce portrait de Garden Hills, bourgade perdue de Floride, et d'habitants opiniâtres ou déjantés. Un scénario magnifiquement écrit.
 
- David Gordon : Polarama (Actes Noirs)
 
New-yorkais, Harry est un auteur de romans populaires, qui se trouve impliqué dans une affaire criminelle. Suspense, humour, et hommage aux grands ancêtres du roman noir. Une virtuosité indéniable.
 
- Ken Bruen : Sur ta tombe (Ed.Fayard)
 
Jack Taylor est toujours en vie, on se demande comment il y parvient tant il est cabossé. Cette nouvelle aventure, toujours habitée par le Mal, figure parmi les meilleurs titres de la série. Il n'est jamais trop tard pour adopter Jack Taylor.
 
détails et couverture

Harcelé par une entreprise privée de ramassage d ordures, Shaney Fleet, patron de café incorruptible, voit soudain sa vie entière crouler sous les poubelles. Un roman noir haletant et une comédie existentielle, évocation par l'absurde de la solitude de l'homme moderne en milieu urbain.

les ordures sont aussi les mafieux qui harcélent le pauvre barman : il en voit de toutes les couleurs des bleus qui passent au jaune foncé, bref ! il "bosse"  

prix du polar SNCF

les lecteurs peuvent voter jusqu’au 17 février 2014 sur www.polar.sncf.com. Sont en lice :

Les Impliqués, de Zygmunt Miłoszewski (Mirobole Éditions), Yeruldelgger, de Ian Manook (Albin Michel), Le Dernier Arbre, de Tim Gautreaux (Éditions du Seuil), Dans la rue j’entends les sirènes, d’Adrian McKinty (Stock), et Thèse sur un homicide, de Diego Paszkowski (La dernière goutte).

228 p. Seuil

il s'agit de la mort de Fernand Legros, escroc et vendeur de faux tableaux, découvert assassiné dans une poubelle, en cet hiver 1979. C'est le début de ce beau roman, sombre plus que noir, qui va reconstruire patiemment la dernière année de la vie de M. Fernand.

la chronique de l'Express

Rotko a écrit:

les ordures sont aussi les mafieux qui harcélent le pauvre barman : il en voit de toutes les couleurs des bleus qui passent au jaune foncé, bref ! il "bosse" evil

cré nom d'une pipe ! tu fais fort dès le matin !   ménage-toi ! on va pas finir l'hiver à ce train-là !  

Sur l’actualité du polar c’est presque rien que je peux dire; C’est un genre auquel je ne suis jamais penchée. Mais après avoir lus, par la force des circonstances plusieurs, j’avoue que je suis devenue fan de la littérature noire. Les auteurs nous frappent, avec la trame, le suspense, et le dénouement imprévu