Ken loach

It's a free world

Un grand film qui nous frappe au cœur et à l’estomac. Ken Loach a adopté le point de vue d’une conscience qui s’achemine vers la crapulerie, un film d'initiation, via l’exploitation et le trafic d’êtres humains.

Pas un seul temps mort, et des images qui nous restent.

C’est la politique de l’État anglais qui permet ce travail au noir organisé de but en bout par des mafias à tous les étages.

L’Angleterre serait-elle seule en cause ?

It's a free world

Une interview de Ken Loach.

Ken Loach a encore frappé fort. C'est ce que je me suis dit en sortant de la séance dimanche soir. It's a free world se place du côté des exploiteurs, à première vue. Angie, après son licenciement, monte sa propre boîte d'intérim de travaillleurs immigrés d'Europe de l'Est. Payés à l'heure, et parfois ne touchant pas leur salaire, ces hommes et ces femmes qui ont fui la misère, survivent à Londres dans des conditions inhumaines, qu'ils aient ou non un permis de séjour. Angie est dure, ignoble parfois. Mais quel choix a-t-elle dans un monde où la seule valeur est l'argent ? Elle-même bernée par la mafia qui contrôle le marché de l'emploi clandestin, en butte à une administration qui lui a retiré la garde de son fils, elle se bat avec les seules armes qu'elle connaît.
Quant les pauvres exploitent plus pauvres qu'eux !

Le sujet est peut-être déjà bouclé, mais je viens de voir It's a free world. Je ne suis pas un "fan" de Ken Loach. J'aime bien les films qu'il réalise car ils sont souvent ancrés dans notre société contemporaine. Ils décrivent les problèmes de notre société "malade".

joce22 a écrit:

Quant les pauvres exploitent plus pauvres qu'eux !

Malheureusement, c'est ce qui m'a attristé le plus. Que des gens sans scrupules exploitent les plus démunis, malheureusement c'est presque "normal" (non pas que je cautionne le fait, mais l'homme est ainsi fait, qu'il veut toujours écraser les autres, question de pouvoir et d'argent). Par contre que des gens pauvres, honnêtes avec une conscience propre, arrivent à ce genre d'extrémité pour survivre, là on peut dire que notre société est au bord de l'implosion.

Et c'est en cela que j'aime bien Ken Loach car il montre les points négatifs de notre société comme une radiographie du monde actuel dans lequel nous vivons... Bon OK, je ne me passerai quand même pas un Ken Loach tous les soirs...

bread and roses 2000 de Ken Loach

avec : Pilar Padilla, Adrien Brody, Elpidia Carrillo, Jack McGee, Monica Rivas, Frank Davila

Citation :

Maya passe du Mexique aux États-Unis, en clandestine. Après bien des péripéties, elle arrive à Los Angeles chez sa soeur aînée Rosa. Après un premier job de serveuse , elle devient femme de ménage.

, Maya se retrouve au milieu d'une armée d'employés de toutes les nationalités, opérant la nuit dans des buildings. Elle découvre les conditions dans lesquelles travaillent les immigrés dont les papiers ne sont pas en règle. Maya ne peut accepter de se soumettre et, avec Sam, un représentant syndicaliste, elle se jette à corps perdu dans le mouvement «Justice pour les employés de ménage»…

Un film qu'il fait bon découvrir, même tardivement.

La debrouillardise de Maya donne un élan irrésistible au film avec des scènes franchement drôles. Ces femmes de ménage n'ont pas toutes la fibre revendicative, les situations sont parfois complexes.

Une mise en scène rigoureuse, des interprètes à la fois décidés et inventifs.

Un très beau film, humainement riche avec des scènes de comédie et des accents plus graves.

bread and roses



Les deux interprètes principaux crèvent l'écran.

Génial...
The Navigators ensuite...
un film de Ken Loach (2001) sur les réactions des cheminots en Angleterre à la privatisation de British Rail sous le gouvernement de John Major.
Il montre un groupe de cheminots très liés entre eux : Paul, Mick, Len et Gerry qui travaillent au dépôt de chemins de fer de Sheffield (Yorkshire) de la British Rail. Gerry est délégué syndical. A cause de la privatisation de leur dépôt de chemin de fer, les relations d'entraide se délitent, leur groupe se dissout petit à petit jusqu'à mentir sur la mort d'un ancien ami pour garder leur travail.

«I’m not a man. I’m Eric Cantona», voilà une sentence digne de l'illustre Canto que l'on verra prochainement à l'écran dans «Looking for Eric», le dernier film de Ken Loach sur et avec Eric Cantona dans les salles le 27 mai.

Après des apparitions sur grand écran («Le Bonheur est dans le pré», «Elizabeth» et «Les Enfants du marais» ), The King - comme on l'a surnommé à Manchester où le Français a évolué de 1992 à 1997 - se voit cette fois offrir un vrai rôle, le sien, dans «Looking for Eric» dont il est l'instigateur et co-producteur.

«Looking for Eric» se déroule justement à Manchester où Eric Bishop, un postier dont la vie part à vau-l'eau. Ses deux beaux-fils excellent dans des petits trafics en tous genres, sa fille lui reproche de ne pas être à la hauteur, sa vie sentimentale est un désert. Malgré la joyeuse amitié et la bonne humeur de ses collègues postiers qui font tout pour lui redonner le sourire, rien n'y fait...

Un soir, Eric s'adresse à son idole qui, du poster sur le mur de sa chambre semble l'observer d'un œil malicieux. Que ferait à sa place le plus grand joueur de Manchester United ? Eric en est persuadé : son idole, The King, est la solution à tous ses maux. Il se met alors en quête de la star qui ne manquera pas de lui prodiguer ses conseils pour tenter de reprendre pied dans la vie...

Une première bande annonce ici !

I’m not a man. I’m Eric Cantona.

« Looking for Eric »

Citation :

a bien des qualités, de l'humour à la fantaisie en passant par l'émotion, sans compter la richesse de sa palette qui aborde à la fois la détresse des petites gens que la vie maltraite, l'amour du foot, la ferveur des fans, la force de l'amitié et le pouvoir d'un joueur transformé en icône, en l'occurrence Éric Cantona, qui, dans son propre rôle, excelle aux joies de l'autodérision.

sud ouest se félicite que Ken loach se lance dans la comédie ; le public de Cannes a plebiscité Cantona sans se laisser vraiment séduire par Johnny Halliday dans le film de johnny To.

On entend en effet des comparaisons entre Eric cantona et jonny Halliday qui ne sont pas à l'avantage de ce dernier, sans doute mal perçu par Johnny To qui n'aurait pas bien su le guider, voire aurait dû lui laisser la bride sur le coup dans vengeance, disent les plus favorables.

le nouvel observateur fait l'éloge de looking for Eric

Citation :

Les commentaires louangeurs sur le jeu d'Eric Cantona sont aussi nombreux.
"Que Canto ait trouvé outre-Manche le rôle de sa vie n'a rien d'étonnant", note Le Point.
"Eric Cantona tient enfin un rôle à sa mesure, le sien, ce qui est plus compliqué qu’il n’y paraît", ajoute France-Soir.

Le Nouvel Observateur souligne quant à lui l'alchimie née du travail entre l'acteur et le réalisateur : "Entre le football, son premier métier, et le cinéma, qu'il a choisi ensuite, le lien se fait naturellement dès lors que Ken Loach se tient aux commandes".

Bref, Ken Loach signe un film magnifique, une comédie sociale et romantique, une belle histoire d’amour et un hommage admiratif à l’immense joueur que fut 'Magic Éric'", résume la Croix.

Ce "conte magique ancré dans le réalisme social", comme le décrit le magazine Elle, montre que la "rage politique (de Ken Loach) reste intacte".

Sur France culture, même opinion de quatre critiques, avec une réserve : ken loach filmerait mal le foot. Moi ça ne me dérange pas trop vu que j'hésite à aller voir le film à cause précisement du football. Mais c'est une autre histoire qui n'engage que moi, hein Mouton S ?

rotko a écrit:

Moi ça ne me dérange pas trop vu que j'hésite à aller voir le film à cause précisement du football. Mais c'est une autre histoire qui n'engage que moi, hein Mouton S ?

Tout à fait, Thierry !
Et moi je vais le voir ce matin !

Je l'ai vu hier et j'ai adoré le film, un vrai coup de coeur
J'ai pas vu les deux heures passer, j'ai été tout de suite prise dans le film. Les acteurs sont tous excellents, c'est drôle, et les entretiens privés entre le héros et Cantona sont vraiment réussis ;

Je prèfère de loin la prestation de Cantona à celle de Johnny dans Vengeance. Johnny ne joue pas mal puisqu'il ne joue pas, aucune expression, rien le néant. D'un autre côté, si je préfère Cantona dans Looking for Eric, il ne fait que jouer son propre rôle.

En tout cas, très bon film, avec des personnages tous très sympathiques et attachants, on passe un excellent moment.

Une petite citation d'Eric C. qui a traumatisé notre protagoniste supporter Eric B. ... ici

When the seagulls follow the trawler it s because they think sardines will be thrown in to the sea

Quand les mouettes suivent le chalutier c est parce qu elles pensent que les sardines seront jetees a la mer

Même avis que Trillian, film réjouissant à tous points de vue.
Malgré la légèreté il y a quand même la touche sociale de Ken Loach qui souligne que le foot a perdu son côté populaire : "les parkings (près des stades) ne mentent pas".
Et puis quand même, Steve Evets fait une performance incroyable, ce type sait tout faire.
Canta Quant à Cantona, il fait du... Cantona pour notre plus grand plaisir, et Ken Loach se marre un bon coup en lui faisant parler un anglais cantonien en diable ("when the vengeance is...").
Bref,
si vous aimez le foot, allez-y
si vous n'aimez pas le foot, allez-y
et si vous n'appartenez à aucune de ces deux catégories, allez-y aussi!

Moi je pense aller voir le nouveau film de Stephen Frears : Tamara Drewe

"Route Irish" de Ken Loach avec John Bishop, Mark Womack (Grande-Bretagne, 1h49) -

Fergus persuade son ami d'enfance Frankie d'intégrer son équipe d'agents de sécurité, à Bagdad. Ensemble, ils vont risquer leur vie dans une ville où règnent la violence, la terreur, l'impunité et l'avidité.

.

Route Irish un film engagé revenant sur les agissements militaires de sociétés privées qui ont fait fortune depuis le début de la dernière guerre en Irak. On y parle beaucoup de la zone verte, de soldats avides d'argent et du peuple Irakien en perdition. Avec un récit en demi-teinte et un acteur emballant : Mark Womack

source : excessif.

Selon le Parisien

Dans « la Part des anges », Ken Loach montre un type irrécupérable, avachi dans un fauteuil, se lever pour aller boire du whisky, recraché avec plus ou moins de glaires par des dégustateurs apprentis.

L'histoire est celle d’un délinquant, jeune père de famille condamné à des travaux d’intérêt général, amené à se sortir de la mouise avec une ultime arnaque..

S'il y a "rédemption", tout va bien

il a l'air intéressant, ce film

Citation :

Avec ce film toujours empreint d'indignation, Ken Loach est cette fois trop soucieux de décrire la réalité sociale de la classe populaire

ose ecrire un critique ! la classe populaire se serait pas un sujet noble sans doute ?

j'ai vu et apprécié la part des anges

L’histoire est celle de Robbie, un jeune délinquant de Glasgow, qui, devenu père, décide de retrouver le droit chemin. Alors qu’il exécute des travaux d’intérêt général, son éducateur décide de l’initier à l’art du whisky. Robbie se découvre un don insoupçonné pour apprécier les meilleures cuvées. L’opportunité inespérée d’un nouveau départ…

Une fois de plus, le tandem s’intéresse aux laissés-pour-compte de la société anglaise, épingle les dysfonctionnements du système, suit les mésaventures d’un antihéros toujours en lutte avec son côté obscur. Sauf que cette fois, Ken Loach a l’alcool étonnamment gai, et c’est tant mieux. Il signe sa première vraie comédie,

dit le JDD.

En fait la première partie du film n'est pas si gaie, et on se prend d'inquiétude pour Robbie, le nouveau père, prisonnier de son passé, d'anciennes hostilités (elles remontent juqu'à la génération précedente !), mais aussi de son milieu.

La suite, ingénieuse, grâce à des décisions et des circonstances favorables, fait vivre aux loubards une équipée qui nous tient en haleine jusqu'au bout.

La langue des voyous, leurs plaisanteries, des scènes frustes indiquent nettement le terreau social, mais l'espoir existe, quand les situations sont bien maîtrisées.

Un vrai bon film, et la jeune mère, dont on partageait les inquiétudes et mises en garde initiales, verra ainsi que le bébé, le bonheur à portée de la main.

Jamais on ne tombe dans la mièvrerie, on espère et on se désole avec les protagonistes. Certains demeurent indécrottables, mais comme l'affaire qu'ils ont montée, le film marche à fond la caisse !

juste pour le plaisir, rappel d'un film de 2002




Ken Loach honoré à Lyon au festival Louis Lumière.

Hier soir j'ai vu le "Gamekeeper", du debut des années 80, qualifié par la critique d'un de ses films les plus faiblards..Ce n'est pas faux...Il ne faut pas s'attendre à de l'action, de l'intrigue, du suspens, du sentiment amoureux...Rien de tout cela : une année de la vie d'un garde chasse anglais dans la campagne buccolique anglaise..De tres belles images de paysages ensoleillés, embrumés, pluvieux...Un documentaire sur l'élevage des faisans, le braconnage, mais pas plus, il n'y a pas d'histoire..J'adore les films de Loach, mais là c'est un film qui n'est pas un film...bizarre...

L’Esprit de 45, c’est cet esprit de fraternité qui galvanisait la Grande-Bretagne au sortir de la Seconde Guerre mondiale. À l’aide d’un savant mélange d’archives et d’entretiens, Ken Loach ressuscite cette époque : la victoire du chef du parti travailliste Clement Attlee et l’arrivée au pouvoir d’une classe politique qui va nationaliser le système de santé, les mines de charbon, et d’autres secteurs de l’industrie comme les chemins de fer.

juste avant l’ère Thatcher ...