littérature et universalisme

La littérature, dans toute société, diagnostique les maux de société et leur apporte le remède. Ele sert à nous connaitre et à nous faire connaitre, elle lutte contre le mal, dénonce la guerre, milite pour la paix.
Ainsi, cette année le prix Nobel de la paix est décerné à Obama, président Us guerrier, qui a décidé juste avant la cérémonie de remise du prix à Oslo, de renforcer de 30000 soldats ses bataillons guerriers en Afghanistan.

Plus grave son discours de reconnaissance dénote une arrogance à la manière US, dans la mesure où il justifie le bien-fondé de la guerre. Il va plus loin et dit que d'autres méritaient plus que lui ce titre nobel de la paix.

Je suis déçu , ainsi que des millions d'humains ; au lendemain de son investiture comme président US, j'avais dans un forum français exprimé tous mes encouragements, comme beaucoup d'autres, pour changer radicalement de politique guerrière pour le bien de l'humanité. peine est perdue;

vraiment je ne comprends pas cette équation; plus que jamais la littérature française est appelée à lutter contre toutes visées guerrières et oeuvrer pour instaurer partout dans le monde une paix durable, dans le sens elle est apte à éclairer les politiques du monde entier.

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Dans le cas que tu soulèves, il ne s'agit pas d'un ecrivain mais d'un homme d'Etat. Evidemment donner un prix nobel de la paix en début de mandat était parier sur la comète : il doit couronner une action et non des promesses, question de bon sens.

Là-dessus, l'ecrivain a-t-il comme mission de promouvoir la paix ? Ce serait bien qu'il soit pacifique et pacifiste, question à examiner.

On trouve pourtant des écrivains reconnus qui étaient, disons, qu'ils n'etaient pas pacifistes.

je pense à Jûnger, mais je crois que Barrès n'était pas irreprochable sur ce chapitre.

Au passage, rappelons que Ernst Jünger stigmatisait Celine pour ses propos antisemites dans son journal de guerre, et que celui-ci le menaça d'un procès en diffamation.(1951).

bellicistes et belliqueux, même combat !

En même temps, l'écrivain peut aspirer à la paix dans le confort de son fauteuil.
Il peut se situer loin de l'action, loin de la décision.
J'oserais dire : c'est facile.

La paix est une abstraction comme une autre.

Il est aisé d'argumenter ou de romancer.

Mais quid du terrain ?


D'accord avec toi sur l'aberration de cette récompense à un chef militaire. Là où il est - on l'oublie un peu trop - Obama se contente d'obéir, comme les autres.

Bonjour à vous tous,
je ne parle pas dattribution de prix Nobel à un écrivain, mais à une personnalité de notoriété reconnue plus ou moins à l'échelle planétaire, qui a consacré infatigablement son énergie de longue haleine pour poursuivre des efforts de paix et parvenir à l'instaurer.

On a dit, après la consécration d'Obama, que c'était une mesure incitative, un appât, une séduction ou tout autre. Obama fut surpris lui-meme, avec tant d'autres, pressentis ou autres. Dans ce cas de figure, l'expérience propuvait que cette mesure incitative n'apportait rien de concret.

Effectivement, le cas Rabbnin et Arafat, lauréats du prix Nobel, ne les avait pas rapprochés pour instaurer la paix entre Israélites et Palestiniens.

Je ferai remarquer par ailleurs que cette épée de Damoclès, qu'est l'antisémitisme, suspendue au-dessus de chaque personalité distinguée, fait deux poids et deux mesures; Israélites et Arabes sont des sémites; Pour les premiers, c'est e mode qui semble trembler, pour les seconds personne ne s'en émeut ; les souffrances des Palestiniens en sont une autre preuve tangible.

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Pas toujours Crevette. N'oublions pas André Malraux qui a été véritablement engagé durant la guerre civile espagnole. Et un autre écrivain américain dont le nom m'échappe.

A la question si le rôle de la littérature est d'être engagé et de tendre à la paix dans le monde; evidemment, non. J'ai tendance à constater qu'il y a pourtant actuellement un phénomène de mode dans l'engagement politique ou humanitaire chez les littéraires.

C'est dû je pense, à l'espèce de bien-pensance qui règne actuellement dans la société, à savoir l'engagement dans ce genre de causes, et simplement pour faire bien.

Je ne critique pas l'engagement des autres, je me demande juste s'il est de bonne foi. Après, à chacun son combat. Je me revendique plus de la littérature romanesque et esthétique.

Pour ce qui est d'Obama, je n'espère pas que ces beaux discours électoraux n'étaient que poudre aux yeux, mais on peut pas prédire ce que sera la politique d'Obama par la suite. Et pourtant c'est ce qu'on a fait avant-même qu'il soit élu. Dommage.

"l'autre ecrivain americain", c'est Hemingway, il était dans les ambulances, je crois.

Quelle marge de manoeuvre ont le politiciens à la tête d'un pays ?
AUCUNE

Je vous laisse réfléchir et trouver pourquoi.....

Je pense que le Nobel a récompensé quelqu'un qui voulait (voudrait?) bien faire et qui n'a pas hésité à s'exposer dans un contexte électif difficile

En quoi la littérature est-elle universaliste?

Si on peut considérer que la littérature tendrait à l'universalisme, c'est de par la nécessité de se raconter. C'est là le concept mis en avant par la philosophe français Paul Ricoeur, celui de la narrativité.

Ricoeur exprime l'idée selon laquelle nous sommes pris entre la mêmeté, ce qui peut se résumer par l'ensemble de nos caractère et l'ipséité qui est une forme de projection du moi dans les evénements et dans le futur. La narrativité étant ce qui permet de lier l'un à l'autre et de communiquer aux autres mon intériorité