Kazuo Kamimura

à Asuka éditions.

1er tome : Le fleuve Shinano,

Citation :

vaste représentation au romantisme échevelé des amours et des désirs sensuels de la jeune et jolie Yukié Takano, avec pour toile de fond les années agitées de l'ère Shôwa (1925-1989).

Spoiler:

Ouest France présente :

La trilogie Lorsque nous vivions ensemble du dessinateur japonais Kamimura, décédé à l'âge de 45 ans, paraît en France. Un chef-d'oeuvre du vieux maître du manga réaliste.

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Avec ce mélange de lyrisme, de mélancolie et d’érotisme qui le caractérise, Kamimura scrute l’état sentimental de ses personnages tentant de construire un cocon protecteur alors qu’autour d’eux ne semblent prospérer que des relations viciées contre-nature ou malsaines.

En funambules des émotions, Jirô et Kyôko tendent à cet amour absolu et généreux, celui des origines, de la première rencontre, rêvant de leur relation comme d’un éternel recommencement. C’est à la restitution de cette fragilité et cette évanescence propres à la passion des débuts que tient la puissance poétique de ce manga épuré où Kamimura capture ces moments innocents et éphémères donnant l’illusion du temps à jamais suspendu.

Ce faisant, Lorsque nous vivions ensemble prend parfois des allures d’authentique haïku graphique

Arte TV. Ca me décide, je le lirai.

Très beau manga !

- Pour l’histoire : ces jeunes Japonais qui vivent en couple ont de l’innocence, et se tracassent : la découverte de deux cadavres dans un parc, sans doute un couple adultérin, alimente les inquiétudes de Kyoko, très impressionnable.
D’ailleurs qui ne serait perturbé ?

Il y a aussi des petits malentendus dans le couple, et aux heures de pointe, des pervers aux gestes déplacés dans les transports.

- Le graphisme offre des plans superbes. Feuilletez dans une librairie « double suicide dans les onagres roses », mon chapitre préféré !

C’est du grand art !