Coudray/ Garrigue, séjour en Afrique

Séjour en Afrique, par Coudray et Garrigue, chez la boîte à bulles.

Au blanc venu étudier « leurs mœurs », le chef du village répond : « nous n’avons pas de mœurs. Nous n’avons que des habitudes de vie qui sont la résultante d’une longue adaptation à l’environnement qui s’est affinée et transmise de génération en génération. D’autre part nous avons des rites magiques qui ne sont pas des mœurs mais bien des techniques dont nous vous prouverons l’efficacité !! ».

Citation :

« Un Conte initiatique, décalé, surréaliste, moderne et parfois drôle dans lequel on nous plonge. Avec la remise en question complète des certitudes et principes du protagoniste, c’est nous-mêmes et notre cartésianisme limitant que nous sommes invités à interroger. »

Asteline.

Séjour en Afrique.

L’ethnologue de l’histoire n’est pas au bout de ses surprises, tant au niveau de l’accueil, que des pratiques magiques auxquels il est initié, et qui amènent des catastrophes provisoires.
L’Afrique apparaît, au moins dans le scénario, comme terre de contrastes entre le soleil implacable et la pluie dévastatrice.

Quant aux dessins, il réclament leur indépendance par rapport au scénario, avec des figures coupées à la serpe comme dans des statues totémiques, et avec la malice du dessinateur qui ne dédaigne pas de temps en temps une scène grivoise non commentée.

On sait comment on part, mais on revient différent de l’expérience, jusqu’à ne plus comprendre - ou n'être plus compris par le milieu d’origine.