M A Shaffer et A Barrows

Tout à fait d'accord avec toi, Bridget. Il n'est pas insignifiant, ou alors tous les livres ou la plupart, sur ce sujet ; l'occupation allemande, sont insignifiants.
J'ai été un peu déroutée au départ par le côté épistolaire du bouquin, mais j'ai vite été prise par les anecdotes et les personnages.
Peut être un peu de miéverie, peut être un peu d'eau de rose assaisonnée d'un zeste d'humour quand même ! mais la relation des faits est exacte. J'avais lu auparavant comment ces iles anglo normandes avaient été abandonnées par Churchill. Il ne voyait peut être pas plus loin que le bout de son cigare, parfois ?
j'ai aimé ce livre.

"Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer et Annie Barrow

Pour Le cercle littéraire, roman épistolaire, l'action se passe à Guernesey en 1946 après l'occupation allemande. Les auteurs sont incarnés par Juliet, écrivain et journaliste. Cette dernière souhaite écrire un livre sur cette douloureuse période et conte l'histoire des personnes qui ont créé ce Cercle littéraire au nom bizarre inventé pour tromper l'occupant.

L'atmosphère très "anglaise" nous plonge dans un climat excentrique, le style est parfois poétique, les personnages sont attachants, les échanges de courrier parfois drôles et tendres. Ce roman se lit facilement. Il est sans prétention littéraire et le lecteur est tour à tour surpris, attendri, par cette communauté très attachée à son ile.

née en 1934, en Virginie occidentale, Mary Ann Shaffer est décédée en février 2008, peu de temps après avoir su que son livre. Premier roman de cette ancienne bibliothécaire et libraire, Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, écrit avec sa nièce Annie Barrow- elle même auteur de livres pour enfants - est aujourd'hui traduit dans plus de vingt pays, suscitant partout où il passe un immense enthousiasme critique et public

J'ai beaucoup aimé.

Moi aussi, j'avais bien apprécié ce petit roman sans prétention mais attachant et très agréable à lire.

Bonjour: comme d’habitude pour apprendre je lis tous les fils et comprendre les points de vue des Grains. Je réponds seulement sur ce que je connais. À propos du film « la vie est belle », à mon avis tout est hors de la réalité. Les camps de concentrations qu’il offre à nos yeux sont comme des hôtels 5 étoiles ,quand nous connaissons bien comment ils étaient. Nous savons aussi que l’on séparait les enfants des parents qui allaient mourir sans jamais les revoir. J’ignore quel a été l’objectif de Benini de faire un film gai , d’une réalité monstrueuse.
Tout dans le film est faux.

Je viens de lire ce roman et je l'ai énormément apprécié.

Je trouve l'histoire de fond plutôt touchante, et il y a pas mal de rebondissements qui nous emmènent sur de fausses pistes.

L'auteur décrit l'occupation allemande comme quelques choses de très durs à vivre mais elle le fait très bien sans que se soit trop violent ni trop embellie comme dans certains livres du même type que j'ai déjà eu l'occasion de lire.

Si ce n'est peut être pas un chef d'œuvre, pour moi cela reste un excellent roman.

Bon, j'ai lu une centaine de pages et pour moi, c'est un pastiche d'Hélène Hanff, dont j'ai déjà parlé ailleurs. Vraiment quand on a lu l'autre bouquin, on est assez consterné par les ressemblances.

Je ne suis pas loin de penser - également - qu'il y a eu escroquerie.

J'ai retrouvé le fil où tu parles de Hélène Hanff

En fait, à part l'idée de l'échange épistolaire entre une libraire et une autre personne, il n'y a pas grand chose en commun.

Y est-il question de guerre ou de résistance?
D'une histoire d'amour (choisir entre le riche ennuyeux ou le pauvre rigolo) ?

Oui, la guerre (disons l'occupation) est en toile de fond car HH ne cesse d'envoyer de NY des denrées introuvables à Londres.

Quant à l'histoire d'amour, elle n'existe pas de façon similaire mais pourtant des liens d'affection entre HH et les employés de la librairie se tissent. Au point de devenir assez intimes et d'encourager HH à venir visiter la ville.

Avec le côté épistolaire, ça fait 3 points communs.

J'ajouterais un style vraiment très similaire et l'humour car HH n'en manquait pas !

HH ponctuait également ses lettres de références précises à la littérature.

Pour moi, impossible d'imaginer une seconde que nos 2 romancières ne se soient pas inspirées d'HH.

Comme j'ai laissé tomber, quelqu'un peut-il me dire si elles citent le livre d'HH ?

Non, elles ne mentionnent pas HH.

L'histoire d'amour est une histoire d'amour entre une femme et un homme et pas simplement une histoire de liens qui se tissent entre plusieurs personnes.

Il ne s'agit pas non plus d'envoyer des denrées introuvables, mais du récit de l'organisation d'un réseau de résistance. Les "Patates" s'inspire en outre de faits historiques réels (l'occupation des îles anglo-normandes)

La forme épistolaire est assez courante, il me semble. Tout le monde plagie Choderlos de Laclos dans ce cas-là

Lis HH et donne-nous ton avis.

Je viens de lire Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows.

Une agréable surprise, correspondance imaginaire entre une journaliste anglaise et les membres d'un désopilant "Cercle littéraire des..." de Guernesey, au sortir de la seconde guerre mondiale. Sous un vernis very british - et l'humour absurde et pince-sans-rire qui l'accompagne - un bain de profonde humanité et une déclaration d'amour à la lecture.

J'ai eu une envie furieuse de faire mes valises pour l'île de Guernesey.

Dites... Je viens de lire sur un autre fil une histoire de canettes et de canards et me revient en mémoire une question que je me suis posée en cours de lecture : y a-t-il une raison pour que les canards soient évoqués à plusieurs reprises dans ce livre ? Est-ce que quelqu'un sait ? Ou aurait une hypothèse ?

J'ai fini ce livre il y a à peu près deux jours et j'avoue que j'ai été déçue. Je pense que j'avais trop idéaliser ce roman vu le nom et la couverture, je m'attendais à quelque chose de plus fantaisiste ou plus marquant. J'ai trouvé ce roman sans intrigue véritable et sans péripéties dignes de ce nom. Mais, je suis contente de "l'apprentissage" que m'a donné ce livre, sur les îles anglo-normandes, cela me donne envie de m'y rendre. Et aussi, les conditions dans lesquelles se trouvaient les prisonniers et la manière de vivre des populations occupées.

Pour conclure, j'aurai pu me passer de cette lecture mais je ne suis pas au point de regretter de l'avoir faite.

j'ai entendu du bien du CD des amateurs d'épluchures que je sais disponible dans une bibliothèque, donc à suivre.

pour rester au rayon des légumes, on m'a aussi dit du bien de


"l'art d'écosser les haricots" de Wieslaw Mysliwski, chez Actes sud.

Le vieux gardien d'un village de vacances reçoit un jour la visite d'un inconnu qui souhaite lui acheter des haricots. Pendant qu'ils les écossent ensemble, le maître des lieux lui parle de sa vie. Simple ouvrier croupissant dans la grisaille de la campagne polonaise, son destin va être bouleversé lorsqu'il découvre, grâce à la musique, qu'un ailleurs existe.

Wiestaw Mysliwski (né en 1932) est une grande figure des lettres polonaises.

L'Art d'écosser les haricots, a reçu en 2006 le prix Nike, la plus importante récompense littéraire de Pologne.

Luca a écrit:

Je viens de lire Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows.

Une agréable surprise, correspondance imaginaire entre une journaliste anglaise et les membres d'un désopilant "Cercle littéraire des..." de Guernesey, au sortir de la seconde guerre mondiale. Sous un vernis very british - et l'humour absurde et pince-sans-rire qui l'accompagne - un bain de profonde humanité et une déclaration d'amour à la lecture.

J'ai eu une envie furieuse de faire mes valises pour l'île de Guernesey.

Et bien en fait c'est exactement cela (y compris le voyage à Guernesey!). Un livre trouvé chez une copine que j'ai lu d'une traite. Cela m'a fait effectivement penser à Helene Hanff, mais ce n'est pas gênant... une lecture raffraîchissante.

Ah, ce bouquin, on dirait de la chick lit avant l'heure ! Quand les femmes se réunissent, elles deviennent visionnaires