Sacha Baron Cohen

L'auteur de borat récidive avec Brüno dont beaucoup s'accordent à dire qu'il s'agit d'un film "le cran au-dessous".

"Brüno" n'a rien à envier à "Borat".

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Coupe blonde, méchée, stylée façon David Guetta, silhouette musclée et entièrement épilée, garde-robe flashy à dominante latex jaune canard ou rose bonbon, Brüno (Sacha Baron Cohen) est une star de la télévision autrichienne, où il anime "Funkyzeit mit Brüno", un talk-show centré sur la mode et le monde gay. Car Brüno est homosexuel et plutôt porté sur une sexualité pimentée, avec des instruments inattendus et des partenaires pygmées...

Fashion-victime, il nourrit secrètement le rêve de devenir "l'Autrichien le plus connu après Adolf Hitler". Lorsqu'un malheureux incident sur un défilé de mode ruine sa carrière, Brüno décide de tout quitter pour partir à Hollywood, avec pour tout bagage Lutz (Gustaf Hammarsten), son assistant et esclave énamouré.

et le nouvel obs de poursuivre

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"Brüno" est-il trash? Absolument. A cause de ses scènes de sexe très explicites, le film a même été interdit aux Etats-Unis à tout mineur de moins de 17 ans non accompagné. Et en Ukraine, c'est pire: "Brüno" est tout bonnement interdit en salles. Le film copie-t-il "Borat"? Absolument. Sacha Baron Cohen et ses scénaristes suivent la même trame et le principe des sketches sans se donner un mal fou pour raconter une véritable histoire

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c'est indéniable, l'humour de Baron Cohen a une dimension sadique. Pour faire rire, il a besoin de créer une gêne intense autant chez ses victimes que chez le spectateur. Mais il a aussi une dimension masochiste, qui est peut-être plus fascinante encore.


Cet homme prend manifestement beaucoup de plaisir à être la cible de l'opprobre, de l'humiliation et même de la violence que son comportement peut déclencher

Slate.


Ne dîtes pas que je ne vous ai pas prévenus