Lisez-vous des romans écolos ?

A chaque génération ses soucis et ses préférences : jadis c'etait les romans engagés, politiquement militants, maintenant on voudrait de l'ecolo, des romans des terres vierges ou sauvegardées.

vous avez bien une petite idée des auteurs de ces courants, auteurs déclarés ou non, récupérés parfois ?

d'autant qu'ils apporteront un petit air de fraîcheur à vos vacances ?

sans hésiter Luis Sépulveda. La plupart de ses romans ont une connotation écologique ou font référence à la destruction massive de notre belle terre par ces imbéciles humains...

En plus, il me fait voyager, ce qui est toujours bon pour partir en vacances, sans bouger de mon canapé ou de mon strapontin de métro

Oui, à part Sépulvéda j'ai du mal à mettre des noms d'auteurs de romans écolos, de l'aide siouplait !

Wu Ming, bien sûr !(voir le fil)

Mais aussi les polars ethniques de Tony Hillerman,

la SF qui extrapole les conséquences catastrophiques de notre utilisation de la planète..
IE :
Aqua TM
Les derniers hommes (combat pour l'eau)
La mère des tempêtes (dérèglement climatique)

ETC....
Voir le fil SF

moi je pensais aux romans de Giono de sa première période, à tel point qu'il a pu passer, dans le contexte et avec ses imprudences, pour un apôtre du "retour à la terre".

J'étais loin de me douter que Giono était pour le régime de Vichy..
un extrait de
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mots_0243-6450_1998_num_54_1_2329

"Que ma joie demeure" est un de mes livres préférés, le retour à la terre , la façon de faire le bon pain.

Comme ça, à chaud, je citerai :

• Le Parfum d'Adam, le dernier roman de Jean-Christophe Rufin.
  
• Les mémoires d'Amadou Hampaté Bâ : Amkoulel, l'Efant Peul et Oui mon Commandant. Il décrit beaucoup le bienfondé du savoir des anciens et leur respect pour cet environnement dont ils tirent leur subside.
  
• Ravage de Barjavel où les "bienfaits" du modernisme sont refusés par la nouvelle société post-apocalyptique.

Harelde78 a écrit:

les "bienfaits" du modernisme sont refusés par la nouvelle société post-apocalyptique.

Je sais bien que ce n'est pas ton idée, mais refuser le modernisme n'est pas un brevet de bon écologisme. A ce tarif-là tout lemonde devrait rouler à vélo, ce qui ne me déplairait pas, vivre à la bougie et pédaler pour l'ordi (je grossis le trait).

Mais on regrette parfois un univers plus simple, et je classerais parmi les romans ecologiques ceux qui parlent des peuples premiers vivant dans des environnements vierges, pas toujours hospitaliers d'ailleurs !

on cite Francisco Coloane, le copain d'Aristarque, jean Raspail.

j'aime bien l'univers de Willa Cathers.

Chez les auteurs americains parlant de la pêche à la truite et de grands espaces, on devrait en trouver quelques échantillons.

Ecolo, et barge, (j'ai pas compris la moitié de ce que j'ai lu... ).

Aurélien Réal, avec son l'expérience nUe.

C'est spécial. Mais ça fait allusion à la destruction effrénée du monde par l'homme. Mais c'est ... spécial, autant dans la forme que dans le fond. (surtout dans la forme).

Faudra que je le relise une fois plus grand.

Citation :

Chez les auteurs americains parlant de la pêche à la truite et de grands espaces, on devrait en trouver quelques échantillons.

Qui y vont en gros 4x4 bien voraces, en passant à travers la nature....


Mais un livre canadien que je viens de lire peut faire l'affaire:

Julius Winsome - Gerard Donovan

fontelle a écrit:

Citation :

Chez les auteurs americains parlant de la pêche à la truite et de grands espaces, on devrait en trouver quelques échantillons.

Qui y vont en gros 4x4 bien voraces, en passant à travers la nature....

je pense à des auteurs comme Jim Harrison avec Retour en terre, ou rick Bass la vie des pierres ou Platt river.

HUMMMMM

Entre ce qu'ils écrivent et ce qu'ils font....

je pense à le Clezio tourné vers un passé idyllique où la nature serait intacte.
Il tient souvent là ses plus belles pages, d'une course dans les champs de blé (Etoile errante), des paysages immaculés de la quarantaine au chercheur d'or, son discours sur les îles, commè à l'écart et protégées par leur isolement.

idem dans Désert, le passé fabuleux.

C'est pas écolo, c'est nostalgique !

Le passé c'est tellement mieux

Je pense aux romans de Barbara Kingsolver, dont Un été prodigue version romancée du récit de son expérience racontée dans Un jardin dans les Appalaches

Mon épouse américaine de Ruth L Ozeki qui démonte le rêve américain de su(pe)rproduction.

Les polars d'Abigail Padgett qui situe souvent ses intrigues dans l'univers des indiens de Californie