Jean Becker

Je ne suis pas un spécialiste de ce réalisateur.
A vrai dire, j'aimais même pas trop ces films,
à part peut-être l'été meurtrier
(mais était-ce certainement du aux fantasmes provoqués par la sublissime éclatante Isabelle Adjani...) ...

Et puis, j'ai regardé cette semaine Deux Jours à Tuer.

Deux jours à tuer

Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ?

Un extraordinaire film, bouleversant, émouvant, de quoi verser même quelques larmes...

Albert Dupontel est vraiment fantastique, un grand acteur ! (Je l'avais déjà franchement apprécié dans Le Convoyeur.)

Une première partie où il est odieux à sa manière de tout plaquer, tellement abominable que j'en riais presque (mon dieu, est-ce horrible)...
Une seconde partie magnifique sur les terres irlandaises où je plonge avec beauté dans les mystères de la tourbe et la magie de la pêche à la mouche (on se croirait presque dans le Montana, s'il n'y avait pas la présence de ce whisky irlandais).

Si on devait mettre des coups de cœurs sur les films vus ces derniers temps, j'en mettrai au moins

Je n'ai pas vu Deux jours à tuer mais ta description me donne envie de le voir!
D'autant plus que c'est un réalisateur génial. J'ai vu beaucoup de ses films, tous très émouvants:

Les Enfants du marais:

Citation :

"On est des gagne-misère, mais on n'est pas des peigne-culs", telle est la philosophie de Garris, homme simple, généreux et quelque peu poête qui vit au bord d'un étang avec son ami Riton, qui élève trois enfants turbulents issus de son second mariage. Riton, de temps en temps, noie son chagrin dans le vin rouge pour tenter d'oublier sa première femme et grand amour.
Autour d'eux il y a également Amédée, un rêveur passionné de lecture, Pépé, un ancien du marais devenu riche et Tane, le conducteur du petit train local. Un jour, Garris rencontre une jeune femme, Marie.

Un film et des acteurs très émouvants: Jacques Villeret est parfait dans ce rôle. Je ne peux pas m'empêcher de verser une larme à chaque fois que je vois ce film sans prétention mais très attachant.

Elisa:

Citation :

Une adolescente part à la recherche de son père, responsable de la tragédie qui a couté la vie à sa mère.

Un film magnifique sur la quête de ses origines et la destruction d'une vie par la bétise des parents. Vanessa Paradis donne une touche de sincérité au personnage. Un bel hommage à Serge Gainsbourg. Un film tragique et dur mais vrai et sincère.

On note aussi la très belle adaptation de Michel Quint Effroyables jardins qui, à l'aide de moyen simple, et d'une sorte de huis-clos parvient à humaniser la guerre 39-40.

Bref, un réalisateur que je compte parmi les meilleurs du cinéma français.

dialogue avec mon jardinier est un très beau film centré sur l'amitié.La vraie , sans se poser de questions , si..ou...
amitié sincère, forte m^me devant la maladie.
film interprété par un duo d’acteurs fabuleux.

j'ai la flemme de faire mon commentaire aujourd'hui, vais me rouler en boule dans un fauteuil pour terminer "le lézard lubrique...".

DIALOGUE AVEC MON JARDINIER


La rencontre entre ce peintre parisien en panne d’inspiration (Daniel Auteuil) et ce jardinier à la Giono, simple, franc et direct (Jean-Pierre Daroussin), n’est pas dépourvue de moments sympathiques, mais le vétéran réalisateur n’a pas su la pousser dans ses retranchements les plus intimes.
Le scénario se prend les pieds dans des considérations plus ou moins pertinentes. La vie sentimentale mouvementée du peintre, entre une épouse à qui il refuse le divorce et une nymphette plutôt insignifiante , n’apporte rien de bon.

Ces intermèdes entraînent l’histoire dans des sentiers secondaires, au détriment de la relation entre les deux personnages principaux, qui aurait été plus intéressante à creuser. Même dans ses passages plus dramatiques, le film se fait parfois maladroit, malgré ses bonnes intentions.
Au final, il reste néanmoins un film d’une belle authenticité, qui apaise et qui réchauffe davantage qu’il n’émeut vraiment, tout en célébrant les vertus de l’amitié sincère. Et également porteur de quelques belles leçons de vie, dont la principale est d’en profiter, de cette vie, pendant qu’elle passe...