Georges Picard

(extrait du site des éditions Corti où il publie ses livres - et qui vous en font une petite réclame après chaque achat )
Georges Picard est né à Paris en 1945. Il a suivi des études de philosophie et a ensuite occupé différents postes dans le milieu de l’édition. Il est actuellement journaliste à 60 millions de consommateurs.


Ses bouquins ont des titres assez "livres à offrir" (entre Tout m'énerve, du Malheur de trop penser à soi ou Le Génie à l'usage de ceux qui n'en ont pas, vous vous garantissez une franchise avec votre destinataire...)

J'ai lu Tout le monde devrait écrire.

Bien sympathique, qui se veut provocant et engageant à la fois sur l'acte d'écrire (je pense, de toute façon, qu'une fois abordé ce sujet, les auteurs ne peuvent s'empêcher que trop rarement d'émettre des généralités, mais enfin passons...).
Bon, cela reste pas mal de portes enfoncées, mais les références sont agréables comme le style, parfois teinté d'humour.


A offrir à Harelde et à beaucoup d'entre nous.

Le tout serait de savoir quel sens donner au titre :

Citation :

Tout le monde devrait écrire

est-ce une invitation à tenir un journal, à faire par écrit son examen de conscience, à rêver, à vouloir convertir autrui, à se raconter par narcissisme, à rêver d'être édité, à vouloir être célèbre, célébré, et "riche à millions" ?

Comment donner le goût de l'ecriture à tous !

Sur le sujet, un livre dont on parle beaucoup : L'atelier d'écriture, par Chefdeville, chez Le Dilettante,

un écrivain sans inspiration décide de se placer an banlieue et d'animer des ateliers d'écriture pour "gaillards à casquette, minettes à piercing et profs déprimo-suicidaires"

Citation :

Pour avoir une idée du charme de ce roman aussi truculent qu'insolent, il faut imaginer Chagrin d'école de Pennac revu et corrigé par Michel Audiard ou Reiser. Ou encore une version anar du Entre les murs de François Bégaudeau.

le site de l'editeur donne des extraits et des avis de la presse.

J'ai bien aimé Tout le monde devrait écrire et en particulier la distinction fondamentale qu'il opère entre écrivain social et écrivain vital. Quand on a cette distinction en tête, on se rend très facilement compte de qui sont les usurpateurs et les clowns d'aujourd'hui dans le domaine de l'écriture ( si on peut appeler ça de l'écriture). Il ajoute que s'il n'y avait que des écrivains vitaux, les maison d'édition s'écrouleraient... C'est sûr.... Malheureusement, les écrivains sociaux sont de loin les plus répandus dans la société actuelle.