Posy Simmonds

Tamara Drewe, chez Denoël Graphic.



Posy Simmonds a été récompensée par le Grand prix 2009 de la critique de bande dessinée de l'ACBD (association des critiques et journalistes de bande dessinée).

Tamara Drewe a été élu meilleur album de l'année parmi les 3 543 nouveautés publiées en France mais aussi Belgique et Suisse francophone.
Le jury de l'ACBD a été conquis par ces « récits dans lesquels moments de littérature et bande dessinée se partagent harmonieusement la page et la vedette ».

Posy Gimmons avait déjà crée Gemma Bovery trad. de l'anglais Lili Sztajn, Jean-Luc Fromental chez Denoel. en 2000.

J'avais lu gemma bovary à sa sortie .. bcp de textes, mais bien !

je compte bien le lire, en complément de Flaubert

d'ailleurs reconnaissons-le, Flaubert ne détestait pas la parodie et s'en rejouissait, de son gros rire.

rotko a écrit:

Tamara Drewe, chez Denoël Graphic.

clic !

Posy Gimmons avait déjà crée Gemma Bovery trad. de l'anglais Lili Sztajn, Jean-Luc Fromental chez Denoel. en 2000.

Tamara Drewe est très librement inspiré de Loin de la foule déchaînée, l'œuvre maîtresse de Thomas Hardy.

on voit que Posy Simmonds s'interesse au sort des femmes montré par les grands écrivains du XIXe.

Gemma Bovery



Le roman graphique Gemma Bovary commence par la fin : c’est le boulanger (pas Rodolphe, celui-là on le verra plus tard) de son village normand qui se rappelle Gemma. On lit ses journaux intimes.

En attendant la Normandie, Gemma en Angleterre en a marre de recevoir les conseils de Judi, la première femme de Charlie.



Devant elle, Charlie s'aplatit comme une carpette.

Gemma, cette désillusionnée de l’amour (avec Patrick), a obligé Charlie à acheter. un cottage en Normandie.

Au départ, c’était tout nouveau, tout beau, mais quelle solitude !

ça se terminera mal, c'est sûr ! du moins à en croire l'original de Flaubert auquel on (le boulanger) renvoie avec insistance.

Pas d'hésitation ! le Tamara Drewe, album qui porte le nom d'une jeune fille, plaira comme l'héroïne à tous ceux qui le (la) feuilleteront.

On reproche au roman graphique d'avoir trop de texte, il est certes plus complexe que l'habituelle bande dessinée :

ici l'intrigue est savamment concoctée sur deux plans : les désirs des adultes sur Tamara, et les intrigues de couples (chez des écrivains dans la campagne anglaise), et de l'autre, des adolescent(e)s prêts à des gamineries dont ils/elles ne voient pas la portée funeste.

Cette présence des ados et les embrouilles qui découlent de leurs initiatives donne du ressort à toute cette histoire.

une bonne idée de cadeau - même valable après les fêtes.

Tamara Drewe ne m'a pas vraiment emballée. J'avais trouvé le film joli à regarder, mais j'espérais qu'il y avait plus de matière dans la BD d'où il était tiré.
Les rivalités entre écrivains, entre épouse et maîtresse, les maris coureurs, les mensonges, les tabloids, les gamines qui cherchent l'amour, j'ai déjà vu ça ailleurs et il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Le dessin est cependant joli et doux, j'ai lu la BD jusqu'au bout (et c'est qu'il y a pas mal de texte en plus du dessin !). Pas désagréable, mais je l'aurai vite oubliée.

IzaBzh a écrit:

Tamara Drewe[...] Les rivalités entre écrivains, entre épouse et maîtresse, les maris coureurs, les mensonges, les tabloids, les gamines qui cherchent l'amour, .

Peut-être qu'un lecteur masculin est plus sensible aux troubles et perturbations qu'une belle jeune fille peut, volontairement ou non, créer dans un groupe d'adultes, et surtout chez les hommes

C'est vrai qu'autour d'elle, ces messieurs frétillent