Sculptures africaines

"Femmes dans les arts d'Afrique", Musée Dapper, 35 bis, rue Paul-Valéry, Paris-16e

Jusqu'au 12 juillet 2009



Une exposition très complète des différentes representations africaines, avec les explications afférentes.

Citation :

les qualités plastiques ne sont pas seulement mises en évidence pour elles-mêmes, mais expliquées, justifiées, comme il convient de le faire de la sculpture grecque, gothique ou égyptienne .

photos d'Angèle Etoundi Essamba

originaire du Cameroun, elle vit aux pays Bas.

son oeuvre est inspiré par son héritage africain et elle interroge la femme noire

Citation :

autour des notions d'altérité, de dualité, d'identité, de la relation entre tradition et modernité.

A cette exposition, on voyait aussi de nombreuses sculptures :

quelques objets de cette exposition sur ce site.

Le musée Dapper proposait aussi des sculptures féminines "njuindem" de la tribu bangwa du Cameroun.

En voici d'autres, plutôt masculines sur ce site

Statuettes, masques, fétiches et autres objets africains en témoignent : la femme, tout en chair et en rondeur, a toujours été valorisée dans les arts et l’artisanat.

Le musée Dapper * permet de découvrir des oeuvres splendides retraçant la place de cette mère/femme dans les sociétés d’Afrique.




les sculptures féminines sont ici.

un interêt particulier pour les statuettes nkisi nkonde



Les Minkisi (c’est le pluriel de Nkisi) constituent véritablement l’incarnation d’une entité spirituelle qui se soumet à une contrôle humain au travers de rites.
Ils sont utilisés pour résoudre toute sorte de problèmes (maladie, stérilité, conflits…).
Ce sont généralement des statues antropomorphes de 15 à 30 cm de haut, possèdant une cavité ventrale dans laquelle est placée la charge magique : le bilongo

Intercesseur entre la personne qui vient le consulter et le Nkisi, le Nganga (devin) lèche un clou ou un élément de métal et l'enfonce dans le corps de la statue.
Il « réveille » ainsi l’esprit du Nkisi qu’il peut solliciter par des invocations.

Citation :

Ce sont des œuvres relativement rares, de grandes tailles (généralement 1 mètre) avec un aspect effrayant : corps massif, épaules puissantes, brandissant parfois une lance, bouche ouverte qui dévoile des dents agressives…

La fonction principale des Minkondi est de rétablir l’ordre social dans la communauté.
Ils sont donc utilisés au cours de pratiques rituelles publiques.

Malgré leur aspect effrayant, on comprend qu’ils jouent un rôle positif, protégeant la communauté contre le mal.

un site

j'ai en ma possession une petite statuette reçue en cadeau de l'art sénoufo Mali , Côte d'ivoire?, mère et enfant taillé en bois et qui forment un seul bloc, dans ce style particulier primitif africain , que j'aime beaucoup!Je vous la montrerai bientôt en photo.

un exemple analogue:

alain mabanckou conseille l'ouvrage

Citation :

L’art d’être un homme, Afrique, Océanie explore ainsi les « identités masculines » en Afrique et en Océanie grâce aux objets portés, aux bijoux, aux vêtements, aux accessoires et aux emblèmes.

A travers l’histoire et le comportement « esthétique » dans ces deux continents on note que le corps est, dans certains cas, le lieu de l’expression d’un contexte social ou historique.

L’ouvrage est composé d’iconographies, de dessins, de photographies, d’œuvres appartenant à des musées ou à des collections privées. Comment décrypter le message caché derrière un corps « embelli » sans tomber dans l’analyse exotique ?

Comment expliquer certains rituels liés à la beauté sans songer aveuglement à une pratique « barbare » ? Pourquoi tant d’explorateurs et de navigateurs ont insisté sur l’importance des parures dans leurs récits de voyages, nous offrant ainsi des témoignages ethnographiques d’exception ? Et qu’en est-il de la SAPE (Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes), avec ces dandys – originaires du Congo – qui ont fait du culte de l’habit leur « religion » au point de séduire désormais les grands couturiers d’Europe ?

Statues et masques : "l'art nègre" des peuples d'Afrique centrale est exposé au musée du quai Branly, à Paris, jusqu'au 3 octobre

voir le diaporama du Monde.


beaucoup de masques sur ce site.