Au hasard de nos nuits

Ici on pourrait parler des émissions vus (hors films qui peuvent faire l'objet de fils), si d'autres ont regardé, il se peut qu'on en discute.

Cette nuit une rediffusion ... une rediffusion de :

Tracks - Spécial virilité

Au menu, les hommes, les vrais. Mais de nos jours, ma pauvre dame, comment s'y retrouver ? Entre géants tatoués et métrosexuels dernier cri, Tracks traque le mâle pop d'aujourd'hui.

On tourne autour de la testostérone.

Citation :

La dictature de la beauté...
... au masculin. De Boy George à Kid Rock, l'homme d'aujourd'hui a le droit d'être fou de son corps. Que de soucis !

Perplexe et sourire ...

Citation :

Stand like a man
En réaction au cliché du "vrai punk", mâle, forcément mâle, des femmes et des homos brandissent l'étendard No future, comme Bikini Kill ou Tribe 8.

Perplexe tout court !

Citation :

Forever young
Ou la loi tacite de la pop. Comment vieillir dignement quand on est une bête de scène ? Le succès des vieux briscards Neil Young et Neil Diamond allège-t-il le poids des ans ?

Qui a dit que les hommes mûrs étaient sexy ? Perplexitude profonde.

Vous dormez, vous dormez et je ne vois pas de rediffusion !
Franquin, Gaston & compagnie (FRANCE 5)

Ce génie du dessin doutait de la portée de son talent. Il se trompait. En hommage à André Franquin, qui commença à dessiner Spirou il y a 60 ans, et pour montrer l'étendue de son oeuvre, ce portrait filmé se regarde comme l'on parcourt un album. En suivant l'histoire d'une case à l'autre, en tournant les pages comme autant de planches, en changeant d'univers graphiques, pour faire apprécier la variété des dessins et ce «génie du doute» : de Spirou aux Idées Noires, de Gaston Lagaffe aux Monstres, du Marsupilami aux Doodles

Dimanche soir j'ai vu un film docu très beau, ça va être dificile de faire passer mon sentiment quand vous verrez le sujet.

J'ai eu le sentiment de regarder un moment de vie profondément simple, humain, serein de ceux qui nous surprennent, qui amènent un sourire, une ré-conciliation avec l'autre, avec soi, une source de méditation sur l'existence.
Outch ... je ne m'égare pas, même si mes mots ne sont pas très justes, je vous assure que c'était très bien et pas du tout ce que beaucoup croiront, non c'était comme lorsque l'on prend le temps de regarder les étoiles ou les nuages.
C'était aussi très créatif, en y repensant, je vois aussi plein de tableaux de peintres défilés. Bon on y va ? je vous dis ce que j'ai vu ?
Peut-être à voir seul, j'imagine que ce film sans commentaire pourrait en susciter si on le voit avec d'autres, ils seraient mal venus.
Cela nuirait à cette sorte de réflexion, méditation que l'on peut ressentir.

Bon.

Les bains (France, 2004, 65mn) - ARTE
Réalisateur: David Teboul

Entre vapeur et massages, des hommes se croisent et se lavent dans un bain russe. Un documentaire hypnotique qui révèle la vérité des corps.

Des corps. Rien que des corps nus qui déambulent, se croisent et se touchent. Dans les traditionnels bains russes, univers exclusivement masculin, les hommes se lavent, se frottent, se massent entre eux. Dans ce huis clos, ils partagent sans pudeur leur toilette intime transformée en rituel. Cette absence de retenue laisse place, dans un silence presque religieux, au souci méticuleux de se purifier. La nudité dans ce qu'elle a de plus simple, de plus cru, de plus laid et, paradoxalement, de plus beau est exposée à travers ce film. Une certaine esthétique du corps en perdition. Tantôt la caméra se pose et s'attarde sur les peaux usées et flétries, tantôt sur d'autres plus jeunes. Toujours, elle parvient à se faire oublier et à capter l'essence de ces bains : une communion silencieuse qui met à nu la vérité de chacun.

Hypnotique, disent-ils sur la présentation, voilà le mot qui me manquait !

Rediffusion le 05.11.2008 à 05:00 on peut le visualiser ici aussi.
Enregistrez le et essayez de le voir.

A voir sur Arte : GazaSderot - La vie malgré tout

Gaza (Palestine) et Sderot (Israël)

Citation :

pendant deux mois, les chroniques vidéos courtes (2mn) de Gaza et Sderot, pour suivre la vie de cinq personnes (hommes, femmes et enfants) de chaque ville. Tous les jours, une vidéo palestinienne, une vidéo israélienne : l’une sans l’autre ne serait qu’une vision partielle de la réalité.