Bibliomanie

Je me suis souvent demandé si les bibliothèques n’étaient pas des lieux un peu « éteints ». Des lieux de paix et de silence, propices à la méditation, certes, mais malgré tout un peu déconnectés du monde réel.
Voici un ouvrage qui paraît chez Denoël ce jour et a de quoi alimenter le débat.

Le titre : Des bibliothèques pleines de fantômes, par Jacques Bonnet.


4è de couv. :

Avez-vous peur de mourir dans votre sommeil, enseveli sous l'écroulement de votre bibliothèque? L'accumulation de livres ne met-elle pas en danger l'existence même de votre famille? Classez-vous les volumes par thème, langue, auteur, date de parution, format ou selon un autre critère de vous seul connu? Peut-on faire voisiner sur une étagère deux auteurs irrémédiablement brouillés dans la vie? Autant de graves questions se posant à cette espèce en voie de disparition : les bibliomanes, qui, outre la passion de posséder les livres, ont celle de les lire.
Les bibliothèques sont des êtres vivants à l'image de notre complexité intérieure. Elles finissent par composer un labyrinthe dont pour notre plus grand, et dangereux, plaisir nous pouvons très bien ne plus sortir.
Dans ce petit traité sur l'art de vivre avec trop de livres apparaissent, parmi nombre d'autres, Pessoa tentant de devenir bibliothécaire, Matisse postulant au poste de «contrôleur du droit des pauvres» ou encore le capitaine Achab et le mystère de sa jambe abandonnée à Moby Dick. En fait, ces milliers de pages qui occupent nos étagères sont peuplées de fantômes bien vivants qui, une fois rencontrés, ne nous quittent plus.

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Il s'en passe des choses dans les bibliothèques ! la nuit, les livres échangent sur les mauvaises moeurs des lecteurs ou s'interrogent sur le charme de ceux qui caressent leurs pages avec amour.

C'est Jean-Christophe Bailly, avec Une nuit à la bibliothèque,.

Et tout les meurtres qui ont lieu dans ce sanctuaire; avec Agatha christie et complices.

Le libraire de Larry Beihnart appartient lui-même à la série noire

Citation :

Des lieux de paix et de silence, propices à la méditation

En fait, je les trouve relativement bruyantes surtout quand les salles de lectures sont à côté des rayons où on emprunte les livres et où se rencontrent des gens durs d'oreille - qui parlent de leur santé

Dans l'ombre du vent de zafon, comme dans les brumes du passé de Padura.mettent la bibliotheque au centre du récit.

les bibliomanes, on en voit de toutes sortes, des collectionneurs acharnés, etc. Connaissez-vous des amateurs d' ex-libris : j'aimerais qu'on m'éclaire sur le sujet.

Il n'y a que dans "Buffy contre les Vampires" qu'il peut y avoir (plusieurs fois) la fin du monde dans une bibliothèque !