Nadine Monfils

elle a eu le prix polar 2007 pour Babylone Dream, paru chez Belfond au salon polar & Co de Cognac.

Citation :

Deux jeunes couples sont retrouvés assassinés le lendemain de leur nuit de noces. Trois enquêteurs aux vies personnelles chaotiques sont chargés de mettre la main sur l’auteur des crimes. Un thriller angoissant et palpitant, et une chute époustouflante

,

dit l'éditeur.

J'ai parcouru Nickel Blues que Belfond présente comme

Citation :

un roman jubilatoire dont on ressort essouflé et réjoui

c'est vrai que l'argument pourrait amuser : deux jeunes font la bringue pendant que leurs parents sont en vacances. Il faut ensuite nettoyer la baraque pour faire disparaître les traces. D'où l'idée d'enlever une ménagère bien propre pour qu'elle fasse le travail à leur place.

Malheureusement cette histoire d'enlèvement - puis de demande de rançon au mari, n'est guère convaincante, et révulse plus qu'elle n'amuse : vulgarité et grossièreté sont au menu.

Quant aux adultes, ils ne rachètent pas les fautes de goût de leur progéniture.

On termine sur un bon point ?

- ce serait l'emploi de tournures specifiquement belges par l'auteur, belge de naissance.

Peut-être que ses autres livres sont meilleurs

rotko a écrit:

J'ai parcouru Nickel Blues que Belfond présente comme

Citation :

un roman jubilatoire dont on ressort essouflé et réjoui

Je ne peux plus lire un livre, regarder un film qu'on me présente comme "jubilatoire".

Je ne supporte plus cette expression ... et quelques autres
On sourit 2 secondes, c'est "jubilatoire" ; on explique 3 mots, c'est "pédagogique" ; on fait les gros yeux, on est "charismatique" ; on rassemble 4 pelés, c'est "convivial" et on bourre ses phrases d'indigestes "sur" et "en terme de" ....

Bernique a écrit:

rotko a écrit:

J'ai parcouru Nickel Blues que Belfond présente comme

Citation :

un roman jubilatoire dont on ressort essouflé et réjoui

Je ne peux plus lire un livre, regarder un film qu'on me présente comme "jubilatoire".

Je ne supporte plus cette expression ... et quelques autres
On sourit 2 secondes, c'est "jubilatoire" ; on explique 3 mots, c'est "pédagogique" ; on fait les gros yeux, on est "charismatique" ; on rassemble 4 pelés, c'est "convivial" et on bourre ses phrases d'indigestes "sur" et "en terme de" ....

Ca me fait cela aussi

j'ai lu la semaine dernière " Monsieur Emile", de cet auteur.

[Ce roman jubilatoire, pétri d'humanité, empreint de pudeur, vous séduira par une intrigue tirée au cordeau, des personnages pittoresques et bien campés, des qualités formelles remarquables et un style vif et nerveux.]

Euh, sans plaisanter, c'est pas mal du tout, c'est même plutôt très bon. Un bon petit polar assez bien écrit qui se lit vite et bien, raconté à hauteur de truffe (il y a un chien narrateur, un commissaire qui fait du crochet, une collectionneuse de lapins). (Série Noire)

Ce n'est pas pour critiquer Bernique, mais quand elle s'exprime autour de la chose écrite, elle ne gère pas ses émotions de lectrice. Elle initie des échanges inhibants et non-performatifs. Y'aurait comme un souci.

Je suis bien content que nadine Bonfils qui a eu le prix polar 2007 pour Babylone Dream, écrive de bons romans. J'essaierai de trouver ce livre ou Monsieur Emile, histoire de ne pas rester sur un bide.

Présentation de l'éditeur

C’est l’été… Alfonse Destrooper, chef d’entreprise passionné de tuning, s’apprête à partir avec toute sa famille sur les bords de la mer du Nord. Cette année, il a réservé aux Mouettes rieuses, une charmante pension de famille recommandée par un ami. Josette, sa

femme, une parvenue sans jugeote et accro aux magazines people, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, deux ados boutonneux et vidéastes en herbe, ont emporté

leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane qu’Alfonse a accrochée à l’arrière de la voiture. Mais le voyage commence mal. Josette se fait piquer son sac par

un motard qui se fait la malle. On s’énerve chez les Destrooper… Furieux, Alfonse s’arrête un peu plus loin dans un restoroute. Steven et sa sœur, avec leur manie de tout filmer, s’amusent à planquer leur caméra sous les cloisons des toilettes de l’établissement,

histoire de recueillir quelques images truculentes. Alfonse ayant calmé ses nerfs, la famille reprend la route. Pour passer le temps, les ados visionnent les images prises dans le restoroute et… stupeur, découvrent sur l’écran le cadavre du motard gisant au pied des toilettes !

Pour couronner le tout, la magnifique pension dans laquelle les Destrooper ont prévu de séjourner est un rade pourri et, cerise sur le gâteau, la sulfureuse mémé n’a trouvé rien de mieux pour s’occuper que d’aménager sa caravane en salon de voyance. Les

vacances en enfer ne font que commencer...

Polar noir : « Une fois de plus, Nadine Monfils nous plonge dans son univers sans frontières, fait de kitsch beauf, de belgitude, de rêves des populations d’en bas, de vieilles dames tellement indignes qu’elles atomisent le politiquement correct d’un seul de leurs regards, un univers fait de folie ordinaire qui s’emballe puissance 4 et suinte le surréalisme noir. »


Je l'ai mis dans ma liste des emprunts à la bibliothèque

L'une des bibliothécaires de la bibliothèque que je préquente a insisté pour que j'emprunte La Petite Fêlée aux allumettes et attend avec curiosité mon avis ! Je n'avais jamais lu de roman de Nadine Monfils. Mais franchement cette lecture ne me donne pas envie de récidiver. L'histoire est complètement loufoque, les personnages le sont aussi, j'ai deviné rapidement qui était le meurtrier. Quant au style, il m'a fait vaguement penser à San-Antonio en beaucoup moins bien. Des chapitres courts dans lesquels on "saute" d'un personnage à un autre avant de se rendre compte qu'ils vont finir par avoir des points communs ! On sent que certains passages se veulent amusants mais je dois être mauvais public. Peut-être ne suis-je pas faite pour ce genre d'ouvrages...

tu confirmes l'idée que j'en avais eue avec Nickel blues. Pas pour moi, non plus.

Je n'ai pas encore lu Les vacances d'un serial killer je vais le réserver ce mois-ci ou en juillet et je vous dirai ce que j'en pense

Je ai été très désappointé par les vacances d'un serial killer (pas réussi à le finir). Le style est vulgaire, grossier, tout sauf dans la finesse. J'aime l'humour décalé, l'humour noir mais quand c'est fait subtilement. Les blagues à deux sous, très peu pour moi. Une grosse déception.

tiens, j'ai pourtant ce billet d'un libraire :

Citation :

Notre meilleure vente polar cet été : Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane. Mais le voyage commence mal !

pas lu par moi-même ...