Cuisine et marmots.

Quand vous allez au marché en général c'est pour mettre des carottes, des tomates ou des melons dans votre panier.
Bonjour madame la vendeuse d'huitres, vous m'en mettrez une douzaine ; monsieur le marchand de fromage, vous m'en pèserez 200g ... A ça s'ajoute l'odeur de la crêpe chaude, le cochon qui rôtit et le son du biniou.

Sur la place de mon marché, on peut aussi trouver un libraire qui vous vend ... ben oui, des livres ; et même des livres de cuisine.

C'est comme ça que ce matin, je suis repartie avec

Et si on jouait à faire la cuisine d'Anne Prével (illustré par Gabrielle Fritsch) et Petite histoire des nourritures de Sylvie Baussier (illustrations de Michelle Daufresne.)



Le premier est un livre de cuisine très simple à mettre entre les mains d'apprentis cuisiniers. Pas besoin de balance, pas de risque de brûlure.
On y trouve des recettes pour faire un repas rose, un goûter de 1e avril, un zoo-goûter, un bouquet de fleurs de légumes ...
Les illustrations permettent de suivre les étapes sans difficulté.




Le second rappelle une chose essentielle : il faut manger pour vivre.
"L’histoire que propose Sylvie Baussier n’est pas de ces sommes tristes et érudites qui alourdissent les rayons des bibliothèques. L’ambition de cet ouvrage qui parle de notre alimentation est ailleurs. Il s’agit de donner un petit aperçu des nourritures, celles du corps et de l’esprit à travers différentes approches : scientifiques, historiques, littéraires, sociologiques, etc. Humour et légèreté font partie des qualités de ce documentaire. Ainsi, Sylvie Baussier n’hésite pas à donner une recette infaillible pour devenir… gros. Rien que ça ! Pour cela, il suffit d’avoir un bon fauteuil, des paquets de chips bien gras à portée de main, des sodas à gogo et pourquoi pas - cerise sur le gâteau - des publicités devant les yeux, suggérant un monde merveilleux de douceurs sucrées. Etre gourmand ? Peut-être. Devenir obèse ? C’est autre chose et c’est aussi un phénomène qui prend de l’ampleur un peu partout dans le monde, même dans certains pays pauvres. Alors, attention !
D’infinis plaisirs sont évoqués dans ce texte qui nous en met plein les yeux et réveille des sensations oubliées de l’enfance. La nourriture met tous les sens en émoi, est source de gourmandise, se partage et rythme la vie. L’ouvrage bénéficie d’illustrations douces et vulnérables signées Michelle Daufresne. Ses personnages ont l’air aussi fragiles que des feuilles mortes qu’un simple souffle de vent pourrait éparpiller. " Pascale Pineau (Ricochet-jeunes)