Caryl Férey

Maya a écrit:

Je n'ai pas la possibilite d lire Caryl Ferey , maisj'ai ecoute un entretien avec lui sur passion bouquins.

Je l'ai emprunté à la bibliothèque , il m'aurait appartenu je l'aurais volontiers fait voyager Maya.

Lorsque j'en aurai acquis je penserai à toi

J'ai écouté l'entretien Maya ! Merci ! Je suis encore plus impatiente de lire Mapuche

petite retrospective sur Caryl Ferey. J'en ai fini avec Mapuche et j'attends un interlocuteur.

Natalia a écrit:

Je l'ai emprunté à la bibliothèque , il m'aurait appartenu je l'aurais volontiers fait voyager Maya.
Lorsque j'en aurai acquis je penserai à toi

Merci, chre Nat , ce n'est pas urgent et peut-etre qu'on le traduira en bulgare.

Merci Rotko pour la vidéo ! Je ne sais pas si je vais pouvoir attendre ma réservation de Mapuche à la Médiathèque

Difficile d'expédier un volume aussi lourd...

oh ! Mapuche ! Mapuche ! je ne vais jamais pouvoir attendre que ma médiathèque l'achète !
ton Excellence est diabolique je sens que je vais aller directement chez le marchand ! na !

Les éditions de BD Amkara annoncent avoir signé avec Caryl Ferey pour une BD en deux tomes intitulée Maori qui reprendra l'idée des romans Utu et Haka Il est associé à Giuseppe Camuncoli, dessinateur de Marvel et DC.
La sortie du premier album de 80 pages est prévue pour le printemps 2013.

L'article complet sur BD.Blog

Toujours dans mon attente de Mapuche à la médiathèque, je continue ma découverte de cet auteur avec Plutôt crever ; je n'en suis qu'au tout début mais j'accroche nettement mieux qu'avec Raclée des Verts .

chantelire a écrit:

Toujours dans mon attente de Mapuche à la médiathèque, je continue ma découverte de cet auteur avec Plutôt crever ; je n'en suis qu'au tout début mais j'accroche nettement mieux qu'avec Raclée des Verts .

ça raconte quoi Raclée de verts ?

Raclée des Verts c'est l'histoire d'un homme et son chien ; un homme fana de foot et notamment de l'équipe de Saint-Etienne, qui trucide des vieilles dames avant chaque match et qui va perdre tous ses sens, l'un après l'autre. Le style déjanté m'a pas mal déstabilisé au début d'autant que je pensais lire un polar classique...la deuxième partie du roman m'a davantage intéressée avec la folie et la solitude du personnage. Donc un livre déroutant pour moi mais au final qui m'a donné quand même envie de continuer à découvrir l'univers de cet auteur, quelque peu atypique me semble t-il.....

Merci

C'est ce livre-là que j'ai parcouru "sans grand intérêt" dans une bibliothèque (voir p.1), car il y avait trop de foot pour moi.

Ferey adore les matchs, mais dans Mapuche il montre bien que la coupe du Monde de Buenos Aires (1978) était une façade pour cacher les pratiques de la dictature argentine.

pareil dans Zulu Politiquement à la veille de la coupe du monde

Natalia parle un peu plus haut de Zulu comme d’un roman dérangeant et elle a raison dans la mesure où il nous dévoile une Afrique du Sud post apartheid toujours aussi ravagée par la violence, la corruption, le racisme, la toute puissance des gangs et mafias, la misère, la magie noire, la drogue, le sida, bref un pays qui n’aurait guère évolué et qui surtout ne semble pas sur le bon chemin pour sortir d’une spirale infernale.
C‘est un livre noir, très noir, avec des scènes horribles dès les premières pages et tout au long de l’histoire mais sans insisrance ni complaisance car l’auteur parvient à convaincre son lecteur d’une réalité atroce et multiforme avec des faits, rien que des faits relatés sans fioritures si j’ose dire. Férey excelle à dépeindre l’atmosphère des townships. Ses trois personnages de policiers, Ali Neuman, Dan Fletcher et Brian Epkeen sont à la fois attachants et pitoyables tant le malheur semble les suivre depuis toujours et tant il paraît évident que, malgré leur persévérance, leur intelligence et leur sincérité, jamais ils ne parviendront à vaincre l’horreur qui les entoure et à obtenir que justice soit faite. On voudrait croire que pareil pessimisme laisse tout de même la place à une lueur d’espoir grâce au personnage de Josephina, toujours prête à aider autrui et à aimer mais il n’en est rien puisqu’elle aussi échouera et sera sacrifiée.

Un roman qui tient en haleine, une réussite donc dans le genre. Si j’avais des réserves, elles concerneraient la façon dont l’auteur, très documenté, intègre à sa fiction les indispensables éléments d’ordre historique et politique. Je regrette pour ma part qu’ils paraissent parfois plaqués, comme par exemple la biographie de Wouter Basson, Docteur La Mort, ou le passage sur les ravages du sida en Afrique du Sud.
J’ai aussi été un peu dérangée par un récit qui semble souvent éclaté sans que je sois certaine que c’était un effet littéraire voulu par l’auteur ; j’ai parfois eu le sentiment de me perdre dans une intrigue dont le fil conducteur ne m’est pas apparu clairement.
Enfin, si j’ai globalement plutôt aimé le style alerte de l’auteur qui privilégie souvent les dialogues, certaines expressions m’ont parfois déconcertée ; me revient en mémoire, entre autres « des tombeaux de pleurs arrachés au néant » dont le sens m’échappe, à moins qu’il ne s’agisse d’une coquille et qu’il faille lire « des tombereaux » ce qui, à mon avis, n’est pas satisfaisant non plus !

j'ai presque fini Mapuche, heu... je ne pouvais pas m'arrêter, résultat, je me suis levée... tard ! pas beaucoup dormi quand même, le lémurien !
d'ors et déjà, je me demande si la cruauté à des limites, en ce monde ??? Et puis.... Caryl Ferey est-il toujours aussi "pur" que dans Utu ? ne commence-t-il pas à utiliser les "ficelles" des auteurs de thriller pour tenir ses lecteurs en haleine ? je me pose des questions

Je ne pense pas qu'il utilise des ficelles ysandre ceci dit je n'ai pas encore lu Mapuche

Je me demande ce que Chantelire à penser de Plutôt crever ?

Ma lecture de Mapuche est en cours et je n'ai lu auparavant que Zulu. Mais je rejoins Ysandre, j'ai un peu le sentiment que Ferey reprend à oeu près le même schéma et utilise, sinon des ficelles, au moins des procédés analogues d'une oeuvre à l'autre. J'attends de voir la suite

coucou les filles !
quand je parle de "ficelles", je pense aux méthodes d'écriture que beaucoup d'auteurs de polars emploient : faire beaucoup patienter le lecteur à un moment crucial, avec du remplissage, et quand le remplissage est un peu indigeste, ça énerve !
Ceci dit, je vais le terminer aujourd'hui et je posterai pour dire ce que j'en ai retiré, et c'est quand même positif. Il écrit bien. Et il décrit les paysages avec un grand talent, on entre facilement dans son univers.

bon bin je fais quoi avec tout ça moi? je lis Caryl Ferey ou pas?
zulu? utu? mapuche?...

besta a écrit:

bon bin je fais quoi avec tout ça moi? je lis Caryl Ferey ou pas?
zulu? utu? mapuche?...

tu fais comme tu le souhaites besta
J'ai beaucoup aimé Zulu et je vais lire Mapuche dès ce week-end

eh oui, Besta, tu lis mapuche et tous les ferey que tu as sous la main.

j'ai fini ma lecture depuis longtemps, et je me gèle les pieds au frigo

(special smiley d'humour certifié pro Besta.)

vais commencer par zulu. ça fait trop longtemps que je le lorgne.
j'enverrai ma note de frais à Nestor pour mes achats.

Après ma lecture un peu mitigée de Raclée des Verts, j'ai continué avec Plutôt crever que j'ai beaucoup aimé ...un bon polar noir sous forme de road-movie français.
En cours Zulu, très dur...certaines scènes sont difficiles à lire (celle où Dan Fletcher se fait découper en morceaux est particulièrement terrible !). Je vais cependant
terminer le roman mais je ne suis pas sûre de lire dans la foulée Mapuche....je vais laisser passer un peu de temps

Oui la scène dont tu parles est très difficile. Je pense que tu as raison de prévoir une pause avant Mapuche