Grain de sel - Forum littéraire et culturel
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum littérature, roman, polar, poésie, théâtre, BD, SF, auteurs et livres du monde entier sur le forum littéraire et tous les arts, cinéma, peinture ...

Une table conviviale pour parler des livres, des spectacles, et goûter aux plaisirs des mots.
 
AccueilPortail*Dernières imagesIndex auteursS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 

 Pat Conroy

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
katie
Animation
katie


Nombre de messages : 1264
Age : 64
Localisation : .... dans mes montagnes ....
Date d'inscription : 08/02/2008

Pat Conroy Empty
MessageSujet: Pat Conroy   Pat Conroy EmptyVen 04 Juil 2008, 08:21

Seb a écrit:
Pour la petite histoire, Saison noire (My lost season) est un livre magnifique, pas seulement sur le basket, une vraie leçon de vie

Pat Conroy Saison10


Citation :
En 1995, en tournée de promotion pour son roman Beach Music, Pat Conroy retrouve l’un de ses anciens condisciples des années 60 quand il subissait la terrible discipline de la Citadelle, l’école militaire des cadets de Charleston en Caroline du Sud. L’ami rappelle à Conroy cette fameuse saison de Basket 66-67 où les deux hommes firent perdre plus de matches à leur équipe qu’il n’en gagnèrent.
Du coup, une foule de souvenirs revient à la mémoire de l’écrivain. C’est décidé, il écrira un livre sur cette période douloureuse de sa vie. Il l’avait déjà fait sous forme de fiction, et notamment dans Le Grand Santini en évoquant la personnalité tyrannique de son père, colonel de l’US Air Force, mais cette fois, Conroy est prêt à affronter tous les détails, tous les fantômes.
Conroy raconte avec cette puissance d’écriture rare, l’épouvante du bizutage auquel sont soumis les bleus de la Citadelle et qui faillit le détruire physiquement et moralement. Mais il s’est accroché pour devenir même l’une des stars de l’équipe de basket du collège.
Pat perd au basket mais gagne déjà tous les prix en littérature. L’un et l’autre - mouvement de balancier entre la défaite et la gloire - vont faire de lui un écrivain “ sudiste ” et l’homme qu’il est.


Je n'ai pas lu "Saison noire"mais par contre j'ai lu "Le prince des marées" : magnifique livre d'une histoire terriblement triste.

Pat Conroy Prince10


Citation :
Présentation de l'éditeur

Tom, Luke et Savannah ont grandi au paradis, dans le sud faulknérien, sur la petite île de Melrose où leur père pêchait et leur mère régnait par sa beauté. Comment survivre à tant de bonheur et de poésie ? Leur enfance éblouie et perdue préfigure les drames inévitables de l'âge adulte. Parce qu'ils refusent de mûrir, de vieillir, leurs rêves d'art, d'exploits, de justice vont se heurter à la brutalité du monde réel. La géniale et tragique Savannah et ses frères affrontent l'amour, la solitude et la peur de vivre avec une ironie désespérée. De leurs blessures inguérissables naissent des fous rires sans fin et une immense tendresse. Entre l'émotion et la vivifiante intelligence, Le Prince des Marées est un de ces livres magiques qui peuvent vous briser le cœur, un de ceux que l'on n'oublie jamais.

Et dans ma bibliothéque m'attend "Beach Music"

Pat Conroy Beach_10

Citation :

Présentation de l'éditeur

Installé à Rome avec sa fille Leah, Jack McCall s'est juré de ne plus revenir à Waterford, sa ville de Caroline-du-Sud, que le suicide de sa femme Shylla et le procès intenté contre lui par sa belle famille l'ont poussé à quitter. Un télégramme lui annonçant l'agonie de sa mère va cependant le faire changer d'avis. Dès l'arrivée, face à son père, le juge alcoolique, face aux parents de Shylla hantés par les souvenirs de la Seconde Guerre, face à son frère John, le déséquilibré mental, à son vieux copain Mike qui veut lui faire écrire un scénario pour Hollywood sur leurs années soixante, les souvenirs affluent ... Des souvenirs où les drames de chacun renvoient aux commotions de l'Histoire, de l'Holocauste à la guerre du Viêtnam, à tout un passé chaotique vis-à-vis duquel Jack devra trouver le chemin de la réconciliation. Les forêts et les marécages de Caroline-du-Sud, les plages et les parties de pêche de l'enfance entourent d'une poésie sauvage cette saga aux mille ramifications, où le drame, l'émotion, le rire s'entremêlent à chaque page. Ses dialogues sont percutants, son sens dramatique à toute épreuve, ses descriptions et ses travellings somptueux.
Revenir en haut Aller en bas
Maya
pilier
Maya


Nombre de messages : 4596
Age : 71
Localisation : Thrace
Date d'inscription : 16/07/2009

Pat Conroy Empty
MessageSujet: Pat Conroy   Pat Conroy EmptyLun 01 Aoû 2011, 06:50

Pat Conroy Conroy12

Citation :
"[Mes livres] prennent du temps pour se construire. Ma prose, un peu prétencieuse, se compose de strates successives. Je ne sais jamais comment un livre se terminera. Je commence et il se produit une accumulation, comme sur les récifs de corail"

Biographie et bibliographie ici

Mon commentaire:

Pat Conroy 27176510
J’aime beaucoup lire Pat Conroy en ete ou le temps dans ma ville de Plovdiv comme partoit en Bulgarie est en quelques sorte suspendu ! Tout comme chez Pat Conroy dans sa Caroline du Sud en ete. Ses roman de 500 – 600 pages sont pour lles ames sentimentales qui aiment les emotions fortes parfois pas trop communes, les chroniques familiales, les personnages hors normes, mais pas invraisemblables.
Apres « le princes des marees » et Beach music », je viens de finir « Charlestone Sud » (avant de me lancer dans les LC pour le mois d’aout).

Mot de l’editeur :
Charleston Sud est aussi l’histoire d’une génération. Celle du narrateur, Leo King, et d’un groupe d’adolescents venus de tous horizons : rejetons de l’aristocratie locale, orphelins des Appalaches, fils de l’entraîneur noir de football, et jumeaux d’une étonnante beauté, Sheba et Trevor Poe, qui tentent d’échapper à une mère psychotique. Le récit alterne entre 1969, année glorieuse où Leo et ses amis partent à l’assaut des barrières religieuses, sexuelles, sociales et raciales de Charleston, et 1989, où Sheba, devenue une star d’Hollywood, les supplient de retrouver son frère gay, disparu à San Francisco.
Le grand roman d’un écrivain hors norme dont la passion pour la vie et l’écriture ne connaissent pas de limites.


“Une immense fresque sur l’amitié [...] Ses milions de lecteurs ne seront pas déçus”. Washington Poste


On est en 1969, Leopold Blum King, fils d’un doux professeur de biologie et d’une autoritaire directrice de la meme ecole, specialiste sur l’oeuvre de James Joyce, lutte avec ses demons qui l’ont obsede après le suide e son frere tres aime, Steve (disparu a l’age de 9 ans). Etrange atmosphere familiale, surtout apres que Leo King s’est fait prendre, encore enfant, avec du cocaine dans sa poche qu’on lui avait demande de garde. Condamne avec surcis, on le rencontre au moment ou sa punition vient d’expire, juste avant la derniere classe au lycee.
Du coup, il est entoure de nouveaux amis et c’est ce qui le sauve – ces aristocrates excentriques de la haute societe de Charlestone, des pauvres orphelins venus des montagnes du Nord, des footballeurs niurs et deux brillants jumeaux – beaux et artistes de talent fuyant leur pere psychpathe. Cete amitie continue pendant des decennies, survit les crises familiales, les mariages rates, les echecs professionnels, les conflits personnels et SOUVENT, la haine raciste menee au paroxysme et des violences sexuelles.
Vingt ans plus tard, une nouvelle epreuve pour l’amitie de Leo King et son entourage se presente. Le necessite de sauver l’un d’eux, les amene a San Francisco ou leur rapports, leurs principes morales, leurs valeurs spirituels concernant la vie, sont en jeu,

C’est une belle histoire qui m’a fait plaisir lors de la lecture. Beaucoup d’elements autobiographiques de l’auteur ou je ne vois pas de mal.

Ce n’est pas une prose tres moderne. Mais la narration est intelligente, l’auteur passe souvent de 1969 a 1989, construction tres bien redigee.

Pour moi, cette histoire n’est pas invraisemble, elle fait tout juste rever.


Citation :
"Je m'effondre contre lui lorsque nous nous frayons un chemin dans la chaude lumière du soleil. Les voisins sont réunis en petits groupes autour de la scène du crime, curieux, blasés. Leur attente morbide leur fait espérer le pire. A cet instant, je les hais tous, mais leurpardonne aussitôt cette démonstration d'humanité brute, de curiosité innocente."
***
"Je n'aime pas les assiettes en carton, répète-t-elle, le visage tendu, mais toujours avec le ton de la parfaite maîtresse de maison. Je préfèreraismourir."
***
"De tous mes amis, je crois que Chad Rutledge et moi nous comprenons sur chaque latitude et sur chaque longitude de nos coeurs mélancoliques, ainsi que le long de l'équateur fébrile de nos pauvres âmes lacérées. Nous nous aimons moins que nous aimons nos autres amis, cependant nous partageons un respect pour les talents et les failles de chacun; nous reconnaissons les affinités de notre fraternité imparfaite et pesante. Aucune de nous ne craint l'autre et, pourtant, nous savons qu'il y a beaucoup à craindre."

et un autre avis ici



Dernière édition par Maya le Lun 01 Aoû 2011, 07:14, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Maya
pilier
Maya


Nombre de messages : 4596
Age : 71
Localisation : Thrace
Date d'inscription : 16/07/2009

Pat Conroy Empty
MessageSujet: Re: Pat Conroy   Pat Conroy EmptyLun 01 Aoû 2011, 07:09

Ah, mais je n'ai pas vu Pat Conroy sur l'index, desolee et merci pour le deplacement! chapeau
Revenir en haut Aller en bas
mimi54
pilier
mimi54


Nombre de messages : 550
Age : 55
Localisation : nancy
Date d'inscription : 11/03/2010

Pat Conroy Empty
MessageSujet: Re: Pat Conroy   Pat Conroy EmptyVen 19 Aoû 2011, 18:13

Le prince des marées
Le titre à lui seul pousse à investir le paysage de rêve choisi pour la couverture. Seule l’épaisseur de ce roman pourrait faire reculer. C’est l’été, les vacances ne sont plus très loin ; soyons fou, relevons le défi !!! Je ne l’ai pas regretté, j’ai été très vite emporté par cette histoire, pour ne me consacrer qu’à elle. J’ai lu ce livre très vite, tournant les pages sans m’en rendre compte.

Le Prince des marées nous transporte en Caroline du sud sur les traces d’une famille de pêcheurs à la découverte de ses drames et de ses secrets.
Pour éviter au maximum lassitude et linéarité qu’un grand nombre de page aurait pu engendrer, l’auteur a choisi une narration unique, mais alternée dans l’espace, et inversée dans le temps.
Le roman en lui-même est précédé d’un prologue relativement court, dans le quel Tom Wimgo (le narrateur) se présente au lecteur tant sur le plan familial que sur le plan géographique, et d’une certaine manière de manière assez claire plante le décor et la problématique.
« Elle (sa mère) règne en souveraine dans l’exquise imagerie d’un fils béat de dévotion, pourtant je ne peux lui pardonner de n’avoir rien dit du rêve qui la nourrissait du temps de mon enfance, ce rêve qui allait provoquer la ruine de ma famille et la mort de l’un d’entre nous. »
« Je vous raconterai mon histoire. Il n’y manquera rien. Je vous le jure. »

Il suivra un épilogue relativement court aussi, s’ouvre sur une note positive, lumineuse, et achève ainsi une belle et passionnante lecture.

Nous démarrons donc notre histoire au présent avec un drame, puis tout ne sera que chassé-croisé, entre ce présent et un passé qu’il va falloir aller déterre pour sauver Savannah, la sœur jumelle de Tom auquel Susan Lowenstein, sa psychiatre new-yorkaise demande son concours pour tenter de comprendre le drame de Savannah.

Nous suivrons donc Tom, Savannah, et Luke, leurs parents Lila et Henry à la personnalité si différentes, les grands parents qui eux aussi ont leur part d’ombre. Il y a dans cette famille une conception assez particulière de ce qu’est la vérité.
« Nos parents n’étaient pas partisan d’en dire trop à leurs enfants ; ils n’allaient pas au-delà de ce qu’ils estimaient indispensable de porter à notre connaissance. »
Il se passera des choses, graves, qui auront des répercutions sur chacun, mais surtout, garder la tête haute, ne rien dire, faire comme s’il ne s’était rien passé.

Au fur et à mesure de la narration de Tom, de l’évocation de ses propres problèmes personnels, et de sa relation avec Susan, tout s’éclaire, tout s’explique.

Ici ou là, malgré les tensions, glisse ici ou là un humour sudiste caustique qui me donnera souvent le sourire aux lèvres. J’ai apprécié le mode narratif alterné ; même si les différentes situations ne sont pas franchement posées, cela n’empêche absolument pas le lecteur de s’y retrouver.
Le climat familial est bien décrit. Le sud est bien évoqué, et bien différencié de la frivolité new-yorkaise du Dr Lowenstein.
« Ma mère ne serait pas un cas facile à expédier. Nous étions nés dans une maison de souffrance, de drames et de complications. Nous étions des Sudistes typiques. En chaque Sudiste, sous le vernis du cliché se trouve un autre cliché beaucoup plus profondément enfoui. »
J’ai beaucoup aimé la manière avec l’auteur a retransmis l’amour inconditionnel entre les jumeaux.

Enfin, pour être entièrement objective, ce roman, comme la majorité des gros volumes, n’échappent pas à un certain nombre de longueurs. Certains passages auraient gagné à être abrégés. La fluidité de l’écriture aura, cependant rendu l’écueil largement surmontable.
En outre, la révélation se fait dans des termes qui peuvent heurter certains ou certaines. Il est court, et unique, ce qui la rend elle aussi surmontable.

Revenir en haut Aller en bas
http://leblogdemimipinson.blogspot.com/
Contenu sponsorisé





Pat Conroy Empty
MessageSujet: Re: Pat Conroy   Pat Conroy Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Pat Conroy
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Frank Conroy

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Grain de sel - Forum littéraire et culturel :: FICTION :: Littérature américaine-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser