Les faux monnayeurs, film autrichien de Stefan Ruzowitzky
Une histoire véridique
Dans l’Allemagne en guerre le protagoniste menait une vie de play-boy.Un extraordinaire artiste du dessin qui aurait pu vivre très bien de son art qu’il négligeait, puisque c’etait plus facile pour lui de faire de la fausse monnaie.
Un jour il fut pris dans une rafle contre les juifs et déporté à un champ d’extermination. Là-bas, lui se débrouillait un peu mieux en faisant des portraits des officiers allemands. surpris de son talent. Mais les prisonniers n’etaient plus des êtres humains , ils avaient perdu même leur identité, quand on les appelait ils devaient répondre par le numéro qui était gravé sur leur bras.
Or la guerre commence à tourner mal pour les allemands et á Berlin où on connaissait que dans le champ se trouvait le meilleur falsificateur l’idée leur est venue de fabriquer de la fausse monnaie pour inonder de dollars les pays ennemis et par conséquent desestabiliser leurs économies.
Dans le champ ils ont installé un atelier et rassembles entre les prisonniers ceux qui avaient comme métier l’imprimerie, le dessin, les experts en connaisseurs de papier monnaie ,en teinture et tout ce dont on avait besoin pour ce travail. On les récompensait d’un lit pour s’allonger, un peu plus de nourriture et sous la direction du protagoniste ils ont commencé d’abord à faire des livres anglaises, avec succès, puis des dollars. L’instinct de survivance pousse ces malheureux à collaborer, mais le dilemme, le conflit de conscience qui se présente éclatent entre eux :est ce qu’on peut être dénigrés et collaborateurs ?
Le chef cherche à sauver sa peau n’importe le prix, alors que d’autres préfèrent la mort. Finalement ils décident de saboter la fabrication sous prétexte des matériaux qui font défaut, l’idée est d’ajourner l’exploit en attendant que la guerre finisse, ce qui arrive, les nazis s’enfuient et ils se trouvent en liberté.
Le film outre ce qu’il montre,la peur,le sentiment de culpabilité,l’espoir ,nous fait voir que ces problèmes tragiques se sont souvent répétés dans notre monde.
On dit que ce falsificateur s’est réfugié en Argentine. Et toute la musique d’accompagnement est argentine, une surprise pour nous.
En résumé un bon film.i