Karine Tuil

Lis-le vite, Dara, et fais-nous part de tes impressions !  

comme promis je psote mais je n'ai pas lu les commentaires pour ne pas être influencée.

D'abord, je dirai que la vérité nous ratrappe toujours un jiur car on lâche la brique, on est moins vigilant dans ce cas c'est à cause d'une femme.

j'ai appréicé la lecture , le seul châpitre qui m'a fait sortir de mes gonds, c'est celui concernant François, la façon qu'il s'est laissé embobiné.

Samir Tahar , grand avocat a construit sa vie sur le mensonge et le vol en partie de la vie de son ami.
Celé débute par un malentendu avec Levy , lors d'un entretien.Ce dernier lui demande si Sam c'est le diminutif de Samuel.Et hop la machine est enclenchée.
Dans le livre , il y a deux cas de figure.Samir Tahar qui rêve de devenir quelqu'un, il est ambitieux mais il est arabe.Et par le mensonge arrive à la réalisation de ses rêves.Mais cette réussite le rend amer, égoïste.
De l'uatre côté il y a Samuel , écrivain raté, qui n'a aps d'ambition.Et tous les deux aiment la m^me feme ,Nina.Et à la fin du récit retournement de situation, l'écrivain devient quelqu'un de connu mais de façon honnète et samir perd tiout , travail, argent , famille.et il a détruit le vie de Nina.

comme conclusion, je dirai "rien ne sert de mentir".
C'est certain , si le nom ou prénom est à consonance étrangère.on n'engage pas.

L'effet de bascule entre la montée de l'un et la descente de l'autre sent un peu l'application, mais ce procédé marche le plus souvent.

Sam Tahar est victime de préjugés, et par l'itinéraire de François dont on voit l'embrigadement, on touche du doigt le risques des exclusions systématiques :aux refus injustes de la société répond une contestation dont la forme n'est ni toujours choisie ni pertinente.

je vais en dire deux mots avant de le terminer
moi j'aime bien ! mais je suis moins tatillonne que vous tous!   d'abord je n'ai à aucun moment fait le rapprochement avec DSK vu qu'il est arabe et pas DSK faut vraiment chercher la petite bête et être vicieux lol !
de plus j'ai lu et je lis ce roman comme un roman !!!! pas un truc à me prendre la tête !! je suis ravie de retrouver ce livre tous les jours et franchement je dois être candide mais j'en parlerai plus quand je l'aurai terminé.
au fait DSK c'est Samuel ou Samir?   
d'après vous?

Samuel, Dara ! mais si c'est un gros consommateur de femmes, il ne les viole pas, et puis, je n'ai pas trouvé vraiment de ressemblance.

mais ce n'est pas possible Ysandre Samuel est celui qui écrit et Samir est celui qui se fait passer pour juif alors qu'il est arabe et qui est marié avec une riche dame et qui a des conquètes partout !! donc c'est Samir éventuellement mais vraiment de très loin qui pourrait faire penser à DSK?       

C'est Samir qu'on peut comparer à DSK mais comme toi Dara pas fait le rapprochement

pardon, choupinette, je mé trompé !  

Bref, c'est Sam !     

reporte-toi à la page précédenteavec mon billet 2/3 : des phrases similaires, prémonitrices d'une "chute organisée", sorte de défense anticipée sur des périls réels.

Les "imprudences" de Samir valent bien (moins bien !) les turpitudes de DSK. Ajoute à cela, un avocat juif très puissant de New-York, une chute spectaculaire : voilà des faits concrets qui ne relèvent pas de (mon) quelque esprit pervers ou vicieux.

On a vu, sans trop le souligner, car le livre a des mérites,que Karin Tuil était "sensible à l'air du temps"( ce qu'on a évoqué comme des clichés.). N'insistons pas.

Rotko! je vais t'expliquer : quand l'argent coule à flots les gamines et les jeunes femmes sont flattées d'être repérées par un beau mec (me jette la pierre celle...) il n'y a pas viol contrairement à DSK (qui en plus n'est pas beau mec) en plus je vais vous dire, je n'ai absolument pas du tout fait le rapprochement je vous dirai ce que j'ai vu quand vous aurez fini tous de dépuceler ce roman que je n'ai pas terminé !   je crains qu'à un moment on me dise comment ça se termine grrrrrrrrrr j'avais bien dit qu'il ne fallait pas que je vous lise

Spoiler:

à tort je le regrette ça me fausse mon jugement ce truc de DSK !pffffff

Lis comme tu l'entends, c'est la meilleure solution   

rotko a écrit:

Lis comme tu l'entends, c'est la meilleure solution   

    comme tu es bon !  

voilà ça y est c'est fait j'ai lu :

Karine Tuil
L’invention de nos vies
Description de l'ouvrage sur amazon :

Sam Tahar semble tout avoir : la puissance et la gloire au barreau de New York, la fortune et la célébrité médiatique, un « beau mariage »... Mais sa réussite repose sur une imposture. Pour se fabriquer une autre identité en Amérique, il a emprunté les origines juives de son meilleur ami Samuel, écrivain raté qui sombre lentement dans une banlieue française sous tension. Vingt ans plus tôt, la sublime Nina était restée par pitié aux côtés du plus faible. Mais si c’était à refaire ?
À mi-vie, ces trois comètes se rencontrent à nouveau, et c’est la déflagration...
« Avec le mensonge on peut aller très loin, mais on ne peut jamais en revenir » dit un proverbe qu’ illustre ce roman d’une puissance et d’une habileté hors du commun, où la petite histoire d’ un triangle amoureux percute avec violence la grande Histoire de notre début de siècle.

Mon avis

Intéressant sans aucun doute. Les vies de trois personnages si différents, qui se croisent une fois, se séparent et se retrouvent pourrait sembler un peu mièvre. Mais l’auteur dissèque chacun et tout à nous nous les rend sympathiques ou odieux.

Samuel, le pauvre amoureux qui essaie de se couper les veines pour la belle Nina, celle-ci qui se sacrifie mais qui aime toujours l’autre. C’est triste.
Heureusement, il y a la religion qui en fait est l’héroïne de ce roman. Peut-on être musulman et arriver au pouvoir sans faire de concessions ?

Peut-on être juif et pardonner au point de vouloir aider un ami qui l’a trahi ?

Peut-on être une femme et aimer deux hommes ?

Peut-on enfin, sans avoir marché sur l’autre, monter si haut, avoir tout et tout perdre ?

L’amitié, l’amour, la liberté ?

J’ai bien aimé lire ce roman car il est très bien écrit mais l’histoire ? Pour m’y intégrer, franchement j’ai quand même fait des efforts. J’ai trouvé que l’auteure en faisait trop. De descriptions de mœurs en descriptions de mœurs, je ne trouvais plus ça vraiment crédible.

Je ne parle pas de la fin qui me laisse « sur ma faim »

Je sais c’est peu comme réaction vis à vis de ce « grand » roman mais je n’arrive pas trop à en dire plus.

Darabesque a écrit:

Heureusement, il y a la religion qui en fait est l’héroïne de ce roman.

Je n'ai plus le roman sous la main pour m'y reporter mais, à la lecture, je n'ai pas perçu la religion comme un thème essentiel dans ce roman ; pour moi, c'est vraiment le mensonge, son engrenage de départ et ses conséquences.

Citation :

c’est peu comme réaction vis à vis de ce « grand » roman mais je n’arrive pas trop à en dire plus.

Tu dis ce que tu as éprouvé et, à mon avis, ce n'est pas "peu" ! J'ajoute qu'à mes yeux, ce n'est pas un "grand roman" même s'il ne manque pas d'intérêt par certains aspects et peut sans doute donner lieu à des lectures différentes comme ta réaction le prouve.

oui, moi aussi j'ai tiqué sur la religion, il s'agit plutôt de l'appartenance à une ethnie, à une communauté, ou à une culture.

un livre intéressant pour échanger, et celui-là a bien marché, grâce à vous   

ce que je veux dire que cette histoire ne tient la route que parce que Samir est musulman, que son frère le devient et que Samuel est juif.
et que tous les problèmes de Samir viennent bien quand même du fait que son frère se fourvoie dans des exactions antisémites et anti américaines au nom de l'Islam
de plus ses beaux-parents et sa femme sont juifs et si Samir au départ est rejeté de partout c'est bien parce qu'il est arabe. Je sais ça ne veut pas dire de religion musulman mais quand même lol

bref j'ai vu de la religion dans pas mal de pages   

Rotko tu me fais rire avec tes ethnies: Samuel est juif, et Samir qui au départ s'en fiche devient juif par intérêt mais aussi parce qu'il n'est pas reconnu en tant qu'arabe donc musulman.
d'ailleurs quand tout le monde en discute quand il est arrêté on parle bien de juifs et de musulmans.

bref les portraits de chacun sont bien représentés je le reconnais volontiers : tout y est: le juif complexé au début mais qui se reprend dès que la gloire arrive (Samuel) le bon Juif protecteur (Pierre Levy) le mauvais arabe (Samir) et l'intégriste pourri islamiste (François). Seule Nina la pauvre innocente victime des hommes   

Content de te faire rire, mais ton expression

Citation :

arabe donc musulman

est une fausse déduction. Es-tu catholique parce que Française ? certains voudraient le faire admettre, mais ça ne marche pas.

j'ai écrit: et Samir qui au départ s'en fiche devient juif par intérêt mais aussi parce qu'il n'est pas reconnu en tant qu'arabe donc musulman.

je voulais essayer de donner l'état d'esprit de Samir grrrr pas faire un cours j'aurais dû ajouter dans l'esprit de beaucoup
avant tu comprenais entre les lignes Rotko tu me déçois

ps: je suis catholique parce que mes parents étaient français, s'ils avaient été maliens peut-être n'aurais je pas été baptisée? qui sait   

6e édition du prix orange; Y figure Karin Tuil

Le jury est présidé depuis sa première édition par Erik Orsenna, de l'Académie française, Prix Goncourt 1988, qui vient de publier Mali ô Mali (Stock).

le cru 2014 est l'un des tout meilleurs. Il y a la lauréate 2013, Émilie Frèche avec Deux étrangers, Véronique Olmi, dramaturge et auteur de La Nuit en vérité, Karine Tuil qui avait atteint la finale du dernier Goncourt avec son remarquable roman dit le Figaro) L'Invention de nos vies, et Thomas Reverdy, également «goncourable» avec son dernier titre Les Évaporés (sur GDS*)

Rotko a écrit:

Es-tu catholique parce que Française ? certains voudraient le faire admettre, mais ça ne marche pas.

quand on me demande quelle religion est la mienne, je dis : "catholique" parce que j'ai été baptisée, je suis allée au cathéchisme et j'ai fait ma communion. Mais je ne vais jamais à la messe, je porte des jugements sur les mauvais curés, les prélats, la rigidité de "l'église", les catho tradi (qui me font crever de rire parce qu'ils sont parfaitement ridicules, rigides et dépassés), je préfère aider des gens, aimer des gens, ne pas blesser les autres et leur sourire, qu'être une grenouille de bénitier qui passe son temps à critiquer ses voisins, à dire du mal des autres, etc.... je n'ai pas honte de croire en Dieu, enfin, une sorte d'entité avec qui j'ai des dialogues ..... à sens unique (!), et je me pense tolérante pour tous ceux qui sont différents, des homos, des gens d'ailleurs, des qui ne pensent pas pareil que moi. J'ai juste une trouille noire des islamistes intégristes !  et là, je ne ris pas, je suis terrifiée par ces pensées moyenâgeuses, ces endoctrinements effrayants... ces comportements complètement décalés par rapport à l'époque où nous vivons. Je n'em..... personne avec ma religion, que les autres en fassent autant, on verra après !  
petite remarque : il est vrai que ma grand mère mettait une écharpe sur sa tête pour aller à la messe, mais personne ne l'obligeait à le faire, même pas le curé qui s'en foutait comme de sa première soutane ! chez nous, les hommes ne battaient pas les femmes, les respectaient, j'ai été élevée dans cette religion-là.

Il ne suffit pas d'être baptisé pour être "catholique". C'est le choix de l'adulte qu'il faut voir, et non une onction sur les fonts baptismaux quand vous étiez bébés.

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Rotko a écrit:

Il ne suffit pas d'être baptisé pour être "catholique". C'est le choix de l'adulte qu'il faut voir, et non une onction sur les fonts baptismaux quand vous étiez bébés.

alors,, disons que tout en n'adhérant pas complètement, j'ai choisi de rester caholique. Mais modérée, ne gardant que le côté bienveillant, charitable, et la connaissance de la différence qu'il y a entre le bien et le mal (ça, c'est important !).

Si tu veux, mais à regarder l' histoire des croyances et pratiques, le catholicisme s'en sort mal  face à une pensée laIque. Les philosophes/penseurs anciens, Platon, Lucrèce, Marc Aurèle et tous ceux que tu amèneras à comparaître (rire), se sont bien passés des dogmes chrétiens.

On devrait étudier plus souvent, dans la vie scolaire et courante,  les philosphies des lumières, Rousseau et Diderot, par exemple.

tu as raison, mon Excellence, j'ai remarqué que c'est quand je me suis mise à lire que j'ai pris de la distance avec "ma religion". Je me garderais bien d'amener à comparaitre Platon que j'ai beaucoup admiré et les autres ! et je suis entièrement pour la laïcité, encore faut il qu'elle soit appliquée pour tout le monde et que certains gouvernements aux visées clientélistes, n'aient pas des frilosités de vieilles filles par rapport à des religions par trop envahissantes.....