La lionne blanche - Mankell

Pour les passionnés de polars nordiques et en particulier de Henning Mankell, il y a la diffusion de La Lionne Blanche, dimanche soir sur Arte. Suivi d'un doc touristique sur les lieux des grands policiers nordiques du coin...

Wallander sur petit écran, pourquoi pas. J'ai du déjà en voir un ou deux... L'atmosphère n'est pas forcément la même par rapport au bouquin mais je trouve qu'il est crédible. Une curiosité, donc...

oui, je vais regarder la lionne blanche, film inédit en France.
Arte 20h40 ce dimanche soir.
Le roman porte le même titre . Il est édité chez Points Seuil, (Traduit de l’anglais par Anna Gibson).

rotko a écrit:

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Le roman porte le même titre . Il est édité chez Points Seuil, (Traduit de l’anglais par Anna Gibson).

Et parce que même sur Arte, il faut de la publicité pour vivre, alors avant la séance, une petite coupure pub !

As-tu lu ce roman precisément ? 485 pages... il doit faire le tour de la Suède

Le mouton sauvage a écrit:

Et parce que même sur Arte, il faut de la publicité pour vivre, alors avant la séance, une petite coupure pub !

Tu as bien mais comment faire ... je le note c'est plus un calepin qu'il faut, une bibliothèque rien que pour ce que j'aimerai lire !
En tout cas, ton commentaire donne envie de découvrir !
ou ... je ne sais plus !

Sans avoir lu la lionne blanche, j'ai regardé l'adaptation de Pelle Berglund (1996) avec Rolf Lassgard, Charlotte Sieling, Cecilia Zwick-Nash, Ernst Günther, Basil Appollis...

Kurt Wallander doit démêler une ténèbreuse affaire qui le conduira en Afrique du Sud, pour le ramener à Oslo à la remise du Prix Nobel de la paix...

l'intrigue est compliquée, mais le mérite de pelle Berglund a été justement de la rendre parfaitement comprehensible et cohérente : on voit bien les différents partis en lice et on ne s'emmêle pas les pieds avec les personnages et les lieux, très bien identifiés.

Wallender a ses petits ennuis et préoccupations personnelles, sans alourdir ou détourner les fils principaux.

On pourrait chipoter sur la fin qui rappelle un peu les 39 marches de Hitchcock, bien que filmée avec nettement moins de brio.

Dans l'ensemble on a un bon film de télévision, avec tous les ingredients nécessaires. Wallender est credible.

Et les autres personnages ? certains surjouent : les méchants, et surtout le vilain d'extrême droite qui colle aux...semelles de Wallender : il a une tête qui le ferait arrêter au premier carrefour.

On pensera aussi que le tueur noir a vraiment trop froid en Suède, et vraiment trop mal aux doigts

Bidon livre
Je ne connaissais pas du tout Mankell. Seules les inombrables critiques élogieuses étaient parvenues à mes oreilles. Le livre trônait depuis des années sur mon étagère et actualité Sud africaine oblige je me suis lancé sans préjugés dans cette lionne blanche.
Le début augure d'un certain dynamisme et semble suffisament bien agencé pour garantir un vrai plaisir de lecture. Puis tout tombe à l'eau. Les personnages sont manichéens, les blancs Sud Africains sont forcément méchants, les noirs forcément révoltés et gentils ou alors activistes légitimés par leur souffrance. L'auteur use de ficelles trop grosses pour arranger l'énigme et se sortir de culs de sac fatals. Mankell n'a pas assez dévellopé le climat de l'Apartheid qui aurait mérité un autre traitement. On me parlait beaucoup de la psychologie singulière de Wallander, je l'ai trouvé plutôt bâclée et sans intérêt. Ce commissaire de sous préfecture qui doute de ses amours, de sa vie et de sa valeur n'attire pas la sympathie. Bref, je sui très déçu par cet auteur. Déjà que j'ai tendance à m'écarter du polar car le renouveau se fait attendre et l'interêt que j'y trouve se limite à de la détente. Je dois dire que j'ai laborieusement du cravacher pour terminer les dernières 150 pages qui sont superflues et inutiles. Un livre dont on peut se passer, il paraît que la production de l'auteur mérite que l'on s'y attarde, et bien ce sera sans moi, mais cela ne lui manquera pas, un point partout.